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Classiques Garnier

Note sur les domiciles parisiens de George Sand pendant la période 1852-1853

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Correspondance. Tome XI. Avril 1852 – juin 1853
  • Pages : 765 à 766
  • Réimpression de l’édition de : 1976
  • Collection : Bibliothèque du xixe siècle, n° 11 – Hors collection
  • Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
  • EAN : 9782406084617
  • ISBN : 978-2-406-08461-7
  • ISSN : 2258-8825
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-08461-7.p.0787
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 12/11/2018
  • Langue : Français
787
NOTE
SUR LES DOMICILES PARISIENS
DE GEORGE SAND
PENDANT LA PÉRIODE

I$52-1853


r 85 z-18 5 3 — 3, rue Racine.
George Sand n'a toujours pas de domicile attitré à Paris lors- qu'elle vient, en coup de vent, assister à une représentation de Claudie au milieu de janvier 18g 1. Elle campe au 3, rue Racine, chez 1lanceau, qui va loger ailleurs (cf. lettre n° 4751)• Il occupe au 4e étage à gauche un appartement lambrissé qui porte le n° 1 r, et se compose de :sur la rue, un atelier, une petite pièce aussi à l'usage d'atelier; sur la cour, une pièce à feu, cuisine et lieux d'aisances, couloir au milieu. Le loyer est de 50o f.
I.a maison, qui existe encore, est en moellons et a sept croisées
de face sur ]a rue. L e propriétaire d'alors un rentier,
llominique Auguste Chardon, qui habite lui-méme la maison,
où son fils, imprimeur en taille-douce, a également un apparte-
ment (et probablement son atelier dans la cour, couverte).
Sur le cadastre de 183z, le nom du locataire est orthographié
u i\Iansot, artiste-graveur ».

Lorsque G. S. revient en mai 1851, elle se loge dans les mëmes conditions, mais c'est très probablement alois qu'elle retient ]'appartement n° 7, au second étage à gauche, où nous la verrons s'installer en novembre (cf, lettre n° 5127).
Ce logement comporte, sur la rue, une pièce à feu, sur la cour petite salle à manger avec poêle, cuisine et lieux d'ai- sances, couloir au milieu. Le loyer de 40o f. au début sera port(- plus tant à 50o f. On voit que c'était une instal- ]atiun modeste rt plutut e~iguc; ou de~~iuc. ce yu'en pensait i\Luirice, rn lisant ces mots cle sa mère « Nous y serons très
788 bien tous les deux, quoi que tu en dises. » (lettre n° 5 r z7) G. S. monte d'ailleurs souvent deux étages pour aller tra- vailler chez Manceau, et cette combinaison lui permet d'échap- per aux visites importunes. Elle sera fidéle pendant prés de treize ans à cet immeuble, où nous la verrons, en i86i, prendre un autre appartement.
Ces renseignements sont tirés des Archives de la Seine (DQ i 8-3 r 6).