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Classiques Garnier

Index des correspondants

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Correspondance. Tome XI. Avril 1852 – juin 1853
  • Pages : 769 à 790
  • Réimpression de l’édition de : 1976
  • Collection : Bibliothèque du xixe siècle, n° 11 – Hors collection
  • Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
  • EAN : 9782406084617
  • ISBN : 978-2-406-08461-7
  • ISSN : 2258-8825
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-08461-7.p.0791
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 12/11/2018
  • Langue : Français
791 INDEX DES CORRESPONDANTS 1

AsBwruccl (Jean-Gharler). — 5387D, S39z1~, 5670, 5758, 58oz. Cf, notice, t. X, p. 841.
Accuxsl (Michelangelo, dit Michele). — 5379, 5593• Cf. notice, t. VIII, p. 767.
ALrAROCHE {Marie-Michel-Agénor). — 5546
Cf, notice, t. X, p. 841.

ARPENTIGNY (Casimir-Starrfrlar d'). — 5394 5465, 5625• Cf. notice, t. VII, p. 790.
ARRAULT (Henry). — 5 5 81.
Cf, notice, t. X, p. 843•

AUCANTE (Émile). --
5397
5399,
5416
5476
5584,
5620
5657,
5658,
$662,
5669,

5749,
5764,
5765,
5765
5829,
5830
5843,
5852,
5926
5910
5932,
5913
5933,

5914D~
5937,
5919,
5940.

5920
5941
5921,
5942
5922,
5946.

5924
5952
5925,
Cf, notice, t. VIII, p. 769.
AULARD (Claude-Félix). — 5 500, S 769.
Cf. notice, t. IX, p. g13.

SABAYON (Jean-Baptiste-Jules). — 5499, 5516
Ancien directeur de Compagnie des chemins de fer, co- propriétaire et gérant du journal Le Payr, dont il avait un dixième des parts en 1851. Antérieurement directeur-gérant du journal l'Audience. Né en 1794, il est mort en 1873.

I. I,er nrp~téroJ renvojent aux lettrer et non aux ériger.

792 BwxsnNçots (Léon-Formose, marquis de). — 5473D• Cf. notice, t. VI, p. gzf.
Boxais (Armand). — 5748
Cf, notice, t. VIII, p. 77o et t. IX, p, qt4.
BGLLEYME (Louis-Marie de). — 5395D•

Né à Paris le tG janvier 1787, de Belleyme a fait une double carrière judiciaire et politique. Procureur du roi au tribunal de ire instance de la Seine en tBzG, préfet de police en t8z8, député de r 8z~ à t 848, Président du Tribunal de ire instance de Paris de t8z~ à 1856, enfin conseiller à la Cour de Cassa- tion, commandeur de la Légion d'Honneur, il est mort à Paris le z3 février t86z. Dans le procès qui opposera en i8S4 les époux Clésinger, il prononcera un jugement humain, conforme aux vcxux de George Sand, mais qui malheuxeusè- ment ne produisit pas son effet, à cause de l'obstination de Clésinger et de l'avocat de celui-ci.
C£ C. Sapey, /e Président de Be!leyme, z 863.
BERRURIER (Louis-Barthélemy). -- 5485D, 5576D, 568GD,
S 7otD~ f734n, 5755D~ 5882D.
Cf, notice, t. X, p. 846.
BexTxoLot (Augurti~te-Marie Brault, Mme Charles de). — 5365
5412> 5498 5533> 56z8, 5633 5645,
5524> 584z, 59z3, 5930> 5943•
Cf. notice, t. VIII, p. 773.
5683> 5763>

5794,

5817


BIGNON (Louis-Thomas, dit Eugène).
— 537z>
f4t3>
5438

5487 5508 SS17> 5538> 557z> 56zi, 5Sz5D> 5863D~ 5875• Cf. notice, t. X, p. 847.
BIGNON (Marie-Charlotte Vernet, 1SIme Louis-Thomas). — S 57z>
56zi.
Cf. notice, t. X, p. 847.
BLANC (Jean-Joseph-Louit). — 537gD> 559zn
Cf, notice, t. VI, p. g26 et t. X, p. 848.

793 BLANCHARD (Edmond-Jacques-Honoré). — 5556•- Cf. notice, t. X, p. 848.
BocecE (Pierre-François Touzé, dit). — 5451, 5534, S6o7> 5655,
5666.
Cf. notice, t. IV, p: 8q1 et t. X, p. 849.
BONAPARTE (prince Louis-Napoléon). — 5419, 546z, 5509, 5541n
Cf. notice, t. VI, p. 9z7.
BONAPARTE (Napoléon-Charles-Paul, dit prince Napoléon
(Jérôme). — 5369, 5420, 5478D> 5483D> 5540, 5573, 5675, 5774D> SSo1> S8o9D> 5832, 58D> 5858D> 5867 5899D.
Cf. notice, t. X, p. 849.
BOUFFI: (Louis). — 5676, 5779.
Cf. notice, t. X, p. 851.

BoccY (Alfred-James-Louis-Joseph de). — 5448, 5470 5716,
57zo.
Cf, notice, t. X, p. 851.
BOURGOING (Jeanne-Rose-l~~farie, dite Rozanne Petit, Mme
Joseph). — 5422, 5948
Cf. notice, t. III, p. 864 et t.' IX, p. 916.
BooRlor (14larie-Stéphanie Geoffroy-Saint-Hilaire, Mme). — 5784. Cf. notice, t. VIII, p. 776.
Bu1.oz (François). — 59or, 5905•
Cf. notice, t. II, p. g 13.

CADOT (Alexandre-Joseph). — 5688, 5718.
Né à Paris le x4 (ou z6) juin 1806, Cadot obtient le brevet de libraire n° 8950 le zo avril 1852. (Arch. Nat. F18 z69 et r74z). II est installé 3z, rue de la Harpe, puis 37, rue Serpente. Bicn qu'il ait édité six romans ~de George Sand : Frauçoir le Chav»pi (1850), Moret-Revêche (1853}, la F111eu1e (1853), les Maîtres
794 sonneurs (1853), Adrlaui (1854), les Beaux Messieurs de Bois- Doré (1858), la correspondance retrouvée se réduit à très peu de chose.
Cadot est mort à Nice le 3 avril 1870.
CAILLAUD (Pierre). — 5 845 ~ S 848"•
Cf. notice, t. X, p. 85z.

C.4LA1tATTA (Lülgl). — 5551D
Cf. notice, t. III, p. 865.

CAlvxosettr (général François CERTAIN}. — 537oD.
Né à Saint-Géré (Lot) le z7 juin ISog, Certain-Canrobert, entré en 18z5 à Saint-Cyr, se distingua en Algérie où il gagna rapidement les galons de capitaine, commandant et colonel, payant de sa personne, réduisant plusieurs rébellions et déli- vrant des positions assiégées.
En 1850, il fut nommé général de brigade par le prince Louis- Napoléon, et le coup d'État trouva en lui un auxiliaire éner- gique pour réprimer toute opposition, ce qui était moins glo-
rieux.
Les commissions mixtes qu'il présida dans plusieurs départe- ments (dont l'Indre) ne furent pas tendres à l'égard de nom- breux républicains, pour qui l'Afrique fut un dur exil et par- fois un tombeau. Quant à lui il reçut sa récompense :une étoile de plus. Adoptant désormais le seul nom de Canrobert, il se distinguera dans la guerre de Crimée, où il exerça un cer- tain temps le commandement en chef. Il s'exposa bravement (deux blessures, à l'Alma et à Inkermann).
Maréchal de France, sénateur, il se conduit héroiyuement en 1870 à Saint-Privat et Gravelotte, avant d'étre pris dans la funeste capitulation de iVletz.
Il sera de nouveau sénateur sous la seconde République. il est mort à Paris le z8 septembre 1895.
Cf. G. Bapst, le Rlarécbal de Canrobert, Ic~Iz-193o, 6 vol.
CAZA~tAIou (Angélique-Caroline Delaborde, lime Pierre).
544~> 5495 5803•
Cf, notice, t. I, p. Ioo1.
CHAIS D'EsT-ANGli (Louis-Adolphe). — 5396D.
Cf. notice, t. IV, p. 896.

795 CHATIRON (Alarguerite-Émilie Devilleneuve, L~Ime Hippolyte).
— 5418, 5431, SS37> 537•
Cf. notice, t. [I, p. q15.
Cr,.~rr: (Jules). — 54oI, SGoID, 5~~7> 5~72~ S7°~D> 5 874, S 944, 5951
Cf. notice, t. V, p. 861.
CLÉSINCGF.R (Jean-Baptiste, dit Auguste). — 558gD, 5708, 5772,
5877, 58go.
Cf. notice, t. VII, p. 795
CLISSINGFR (Solange Dudevant, lime Jean-Baptiste). — 54°5,
5408, 5410~'> S557v> 55~1> 55~3> 55~7> 5571, 5578, 5579, SS9°> 5Go6, SGII, 5~27> 5650D> 5681D, 5~98D, 5700, 5707", 571OD> 5723~'> 5725D> 5759, 5807, 58ro, 581zn, 5853, 5860, 5870, 589~> 5904D> 5907, 5915°> 5935•
Cf. notice, r. II, p. qzo (DUDF.VANT Solange}.
C.Ol. r.1?T (N...). -- 5580.

L.es renseignements manquent totalement sur ce correspon- dant. Le contenu de la lettre semble contre-indiquer une attri- bution àFrançois Collet, tisserand de La Chàtre, fiché à la police comme «rouge », c'est-à-dire républicain, donc du mémo bord que Camus (et que George Sand}.
CORRESPONDANTS NON IDENTIFIÉS.
;\I***• — 5437•
~1***. — 551z
~t***, vétérinaire. — 5582•
Mme ou Mlle ***. — 5618.
M***• 5740D•
M***, -- 5892.
DAGNEAU (Charles,jarler). — 5S95D> S752D
(.f. notice, t. ~C, p. 85G.

DAyiLLIER (Édouard). — 5887.
Fils du baron Jean-Charles Davillier, pair de France, gouver- neur de ]a Banque de France, Édouard Davillier, né à Paris le 21 thermidor an IX (~ août ISoI), filateur, est président du
796 Tribunal üe.Cotnmerce, au moment où George Sand lui écrit au sujet de son procès avec le directeur du Vaudeville. Leurs relations se borneront à ce bref épisôde. Il mourra à Gisors
le zo juin IS86.
C£ Lamathière, Panthéon de ia légion d'honneur, t. IX, p. 494•
DELACROIX (Ferdinand-Victor-Eugéne). — 57z9~ 5753. 57~'- 5775•
Cf. notice, t. II, p. 917.
DELATOUCHE (Charles-Alexandre). — 5788, 5859• Cf. notice, t. VIII, p. 78z.
DELAVIGNF (Paul). — 5450.
Cf. notice, t. VII, p. 798.

DESAGES (Pauline-Charlotte Leroux, Mme Luc). — 5453D~ S4~7D
Cette fille de Pierre Leroux et d'Élisa Legros est née à Paris le z6 août IS3o. Elle fera partie du phalanstère de $oussac, en méme temps que Luc Desages (notice, t. IV, p. 9oz) qu'elle épousera vers 1848, et suivra en exil à Jersey. Elle mourra à Remerle, prés d'Angles-sur-Anglin (Vienne) le zo aoùt IgoS.
DESNOYER (Louis-François-Charles). — 5 519 5 5 60, 5 566, 5 G4G,
SGGoD.
Les dictionnaires le font mitre en 1806 à Amiens, où le regis- tre d'état civil l'ignore.
Acteur, auteur dramatique, directeur de l'Ambigu-Comique à partir de 185z, il se ruinera dans cette entreprise, terminée par une débâcle. Les relations avec George Sand se situent à cette époque; aussi ne sont-elles pas des meilleures. Il est mort le 5 février 1858 à Paris.
DESSOLIAIRE (Jean). — 5398•
Cf. notice, t. VI, p. 935•

DEVOISIN (Anne-Caroline-Joséphine, dite Anna, Husson, ?1lme
Joseph). — 5~38~5931.
Cf. notice, t. X, p. 858.
797 Dtnlax (Eugène-Ferdinand). - 5663.
Breveté libraire du zo avril t85z {brevet n° 8952) (Arch. Nat. F!e-z~J~, installé rue des Beaux-Arts n° 6, Eugène Didier, né à Cceuvres (Aisne) le zz juin ISzS, parent d'Arsène Houssaye, a publié dans sa collection Diamant quelques ouvrages encore
recherchés Muni Pinson, d'Alfred de iVlusset, I~~nraux et
Camées, de Théophile Gautier, etc.

DUDEVANT-BAND (Maurice). - 5371, 5377, 5388, 5403, 5409, 5411, 5414, S4z8> 5435 5436, 5447, 5449, 5456, 5461, 5466, 5468, 5577 5588, 5594, 5596, 56oz, 5605, 56oq, 5610, 56rz, 5615, 5617, 5622, 5624, 5626, 5629, 5630, 5634, 5636, 5640. S64z> 5643, 5647, 5648, 5649 5651, 5652, 5677, 5680, 5657, 5692, 5694, 5702 5704, S70S, 5711, 5713, 5721, 5785, 5789, 5790n, 5795, 5799, 5806, S8i3, 5814, 5815, 5818, 5554, 5856, 5564, 5868, 5871 5578 5579, 5883, 5584, 5897 59oz.
Cf. notice, t. I, p. Ioo4.
DvFxwtssE(Marc-Étienne-Gustave). -- 57z6D.
Cf. notice, t. VIII, p. 783.

Du~tns (Alexandre) père. - 5521D, S56SD> 5717.
Cf, notice, t. III, p. 872.

D[trols (Adolphe-Charles}. - 5659.
Cf. notice, t. X, p. 860.

DoxeNn (Jean-Baptiste-Alexis). -- 5761.
Cet ouvrier-poète était né, le Iz mai 1795, à Fontainebleau où il exerça la profession de menuisier.
Il est l'auteur de deux poèmes : la Forêt de Fontainebleau (t836) et !e Château de Fontainebleau (1840), où, comme dans les ouvres de son illustre prédécesseur, Adam Billaut, menuisier à Nevers, le a Virgile au rabot », ne manquent pas les chevilles. Au catalogue de la bibliothèque de George Sand figure le premier de ces ouvrages (lot n° 1), mais il est probable qu'elle avait les deu:~. Durand est mort dans sa ville natale le 4 novem-
bre 1853•
798 DurncQ (Armand-Jean-;•liche]). — 5656, 5661, 5671, 57og,
5719. 5735. 5739 5741 5745 5873 5881, 5891•
Né à Bugles (Eure) le r9 juin ISro, clerc d'avoué, puis jour- naliste et brasseur d'affaires boulimique, fondateur du Siécle, gérant du Droit, il a racheté et relancé le Charivari, s'est inté- ressé à de nombreux autres journaux, petits et grands (lu Caricature, Figaro, le Carutitutlo~uvel, la Revue paririeane de Balzac, le Payr, la Liberté de la prerre etc. Il a monté encore des affaires d'imprimerie, de théâtre (il avait acheté celui du Vaudeville) et de librairie (Brevet de libraire du r z décembre
1854)•
Son nom est attaché à celui de Balzac dont il publia de nom- breux romans dans le .îiècle.
Il est mort d'une congestion cérébrale à 46 aus, le r r juillet 1856 à Paris.
DUVERGIER (Jean-Baptiste-Henri-Marie). — 5699D.
Né à Bordeaux, le z5 août r79z, avocat et jurisconsulte, il sera quelque temps directeur des Affaires civiles au ministère de la Justice, puis conseiller d'État (de x855 à 1860, ministre de la Justice en 1869 dans le ministère 011ivier, sénateur lez jan- vier 1870.
Solange Clésinger l'avait pris comme avocat en 185z.
Il est mort à Bordeaux le r ~ ~ novembre 1877.
Cf. Charles Chenu, Fange de Duver~ier, 1880.
DUVERNET (Charles-Benoist).— 5GG5> 5G95> 5791• Cf. notice, t. I, p. Ioo8.
DUVERNET (Françoise-F_rrgénie Ducarteron, Mme Charles).
SG54. 5738 5743•
Cf. notice, t. I, p. Ioo8 (DIJVERNE~r Charles).
FERNAND (Amaglia Hernandez, dite .1[lle). — 54041' 5559n~
55G4n,58z6D.
Cf. notice, t. X, p. 861.
FISCHER (Catherine-,Sophie Quirin, veuve). — 5481, 5436, 5490. Cf. notice, t. IX, p. ~z3 et t. X, p, 861.
799 FLAUGEKGUES-GABAUD FLAUGERGUES (Pauline-Marie-Anne-Françoise). — 5934D
Fille de Pierre-François Flaugergues, avocat, sous-préfet, député, conseiller d'État (1767-1836), Pauline Flaugergues (ou de Flaugergues, mais elle n'a pas droit à la particule qu'elle adopte) est néc à Rodez le 4 fructidor an VII (Zt aoüt 1799). Elle passa quelques années au Portugal, comme lectrice de la reine, et en rapporta un livre de vers : Au bord du Tage (1842).
Revenue en France, elle fit la connaissance de Latouche,
devint bientôt sa disciple éblouie, sa compagne, son infir- mière, et adoucit les dernières années du misanthrope de la Vallée-aux-Loups. Quand il fut mort, elle se fit la gardienne de son tombeau, l'éditeur de ses æuvres posthumes et lui voua un véritable culte. Elle continuait à habiter la petite maison de Latouche à Aulnay (commune de Châtenay-Malabry). En 1871 les Prussiens ravagèrent cette maison, et de précieux papiers (des manuscrits d'André Chénier en particulier) furent perdus à jamais. George Sand s'occupera alors de faire obtenir des secours à la pauvre vieille, démunie de tout.
Elle mourra dans un asile de vieillards à Châtillon-sous- Bagneux le 2 février 1878.
Dans son article sur Latouche (le Siècle, 18, 1(~, Zo juillet 1851) recueilli dans Autour de la table, George Sand avait consacré
plusieurs pages à « la douce ermite d'Aulnay ».
C£ La llorinerie, «Pauline de Flaugergues », Revsre littéraire et artistique, 1887, p. 615-634 et 724-751; F. Ségu, Un roman- ligue républicain, H. de Latouche, Les Belles-Lettres, 1931; E. Combes de Patris, Une mure romantique. E. de ]3occard, 1927.
FLEGBY (Alphonse). — 5375 5727D
Cf. notice, t. II, p, g22.

FLEURY (Laure Decerfz, blme Alphonse). — S 5 30~ 5 ~9~D• Cf, notice, t. I, p. Ioo2 (DECERF2).
FORTOUL (Hippolyte-Nicolas-Honoré). — 5474, 5479• Cf, notice, t. III, p. 874.
Gnsnun (François). — 5569, 5712, 5366.
Ingénieur civil, originaire de Bordeaux, qui avait fait à Manille un pont suspendu. Il s'p était ]ié avec Edmond Plauchut, qui envo}~a par son intermédiaire des papillons exotiques à George Sand.
777

800 778 INDEX DES G01tRESPONDANTS CABILLAUD (Ludre). — 5889n.
Né au Cerisier, commune de Cuzion (Indre) le Io novembre 181 z, il est souvent appelé Ludre-Gabillaud, ou Ludre tout court, quoique Ludre soit son prénom.
Avoué àChambon-sur-Voueize (Creuse) en 1841, i] prit la suite de Gabriel Planet à La Châtte en avril 1848 quand celui-ci abandonna son étude, et fut dorénavant chargé des affaires souvent délicates de George Sand et de ses enfants.
Il sera témoin au mariage de Maurice Dudevant.
11 avait épousé en 1841 à Guéret Marguerite-Cécile-Françoise Perdrix. Ils n'eurent qu'un 61s, Antoine, que nous retrouverons ultérieurement dans cette correspondance. Ludre Gabillaud est mort à La Châtre le q février Igo3.
Dans l'édition projetée en 1875, George Sand avait ]'intention de lui dédier la Filleule.
GIRARDIN {Émile de). — 5439. 545?> 5497> 5548. 5599. 5691,
5737•
Cf. notice, t. VII, p. qoz.
GIRAUD (Daniel). — 5595ll> 575 zn, 587z.
Cf. notice, t. X, p. 863.

GIRERD (Frédéric). — 5776.
Cf. notice, t. II, p. 8z4.

GouNon (Charles-François). — 5381, 5506 bis.
Cf. notice, t. X, p. 863.

GRZYMALA (Albert). — 5849•
Cf. notice, t. IV, p. 907, à laquelle il convient d'ajouter : George Sand lui a dédié son roman Gabriel.
GuRowsxl (Ignatius, Miceslaus, dit Ignace). — 5793n.
Fils de Wladislaus, comte Gurowski, le bel Ignace naquit ei1 Pologne, à Kalik, le 18 mai I S I z (ou à Varsovie en 1809, suivant l'acte de décès). I( fut longtemps le commensal (et bien davantage) d'Astolphe de Custine, dont on connaît les goûts particuliers. ,dais Gurowski qui aimait aussi ]es femmes sédui- sit et enleva l'infante Isabelle de Bourbon, la cousine de la
801 reine d'Espagne Isabelle II. Beau scandale ! Le mariage-eut lieu à Douvres (Angleterre) le z6 juin 1841.
Ignace Gurowski est mort à Paris (8e) le IH avril 1887. Il est enterré au Père-Lachaise.
Cf. Jules Janin, 7~J lettres à sa fem~rre, éd. l~tergier-Bourdeix, t. I, Klincsieck, 1973.
Hr:rzrl, (Pierre-Jules), - S3~f> 53~7>
5385, 5389, 5400, 5417, 5424, 5433,
5368,
5440,
535z>
5444,
5383, 5384,
5445, 5480,

545So> 5489, SSO2> 5518, SS22> 5531,
5532,
5547, SS54> 5575,
5~13>
5~31> 5~32>
5~39D>
5~44>
5~53>
5~97>
5722,
5730. 57Sr>

5751,
579~> 5808,
5831,
5851,
5861,
5869,
5903,
59°~> 5911+

5912,
5925, 5938,
5950





Cf. notice, t. V, p. 87z.
Housswxs (Arséne Housset, dit). - S GGB.
Cf. notice, t. VI, p. 940.

IIoosslwux (Pierre-Alexandre}. - 5917.
Fils d'un menuisier, Alexandre Houssiaux est né à Paris le 3 novembre IS17; il a d'abord été commis de librairie de Charles Furne et de Baillière, puis libraire à son compte (Brevet n° 8294 du z4 novembre 1849}. Sa maison était rue du Jardinet-Saint-André-des-Arts, n° ;. ll avait épousé en 1844 Aimée-Esther Ladtange, fille d'un libraire (Arch. Nat. FrR r~~E), Il s'est rendu célèbre par l'édition de la Comédie humaine de Balzac qui porte son nom :ayant racheté le stock de l'édition Furne, il la termina en ajoutant des volumes complémentaires.
Il est mort ]e zI juin 1859. Sa femme qui lui succéda fit de nombreuses réimpressions du Balzac en vingt volumes.
JwcQuliv (Jean-Antoine-Émîle). - S880.
Fils du général baron Jean-Baptiste Jacquin, )~mile Jacquin est né à Paris (IeT arrt. ancien} le go janvier 181 z. Il montera à Fontainebleau une importante imprimerie. En même temps, il était propriétaire du journal l'Abeille de Fo>rtainebleau. C'est lui qui édita les premiers guides de Denécourt.
Il a imprimé pour Cadot trois romans de George Sand les lllaîtres sonneurs (18 S 3), Adriani (1 S S 4), les Beaux Mes- .rrntrs de Bois-Doré (1858).
Cf. Jules Aigoin, Fontainebleau sozrs le serorrd Empire, p. 79.
802 Jos (Geneviève, dite Ursule, Godignon, Mme Jean). — 5 5 5 0~ 57sz.
Cf. notice, t. VIT, p. 807.
Knxx (Jean-Baptiste-Apphonre). — 5847•
Né à Paris, 3G, rue de Bondy, le z4 novembre 1808, Alphonse Karr, fils d'un pianiste allemand, après un court passage dans l'enseignement, se fit connaïtre par un roman qui, tout roman- tique qu'il était, avait un indéniable accent personnel :.Sour les tilleuls (1832). D'autres suivirent, trop nombreux pour étre énumérés ici, et tous oubliés. S'il reste de lui autre chose qu'un nom, c'est qu'il fut l'auteur des Guêper, publication satirique et périodique qu'il poursuivit avec grand succès de 183 à 1849, exerçant sa verve et son esprit sur ses contemporains... et ne manquant aucune occasion d'y faire sa réclame personnelle. Après le coup d'État, il s'établit à Nice (alors terre italienne) et se ht horticulteur-fleuriste sans cesser d'écrire néanmoins, et utilisant souvent la plume de l'écrivain pour faire la publi- cité du marchand d'æillets.
Il est mort àSaint-Raphaël le z~ novembre 1890.
C£ la thèse de D.-P. Scalcs, Alphonse Karr, sa vie et son teuvre,
1959•
LAFERRIÉRE (Louis-Fortuné Delaferrière, dit Adolphe}. — 5885.
Divers dictionnaires donnent de sa naissance à Alençon des dates inexactes. C'est le 1 z avril 1806, comme l'indiquait la Nouvelle Biographie normande de Mme Ouxsel (vérification faite à l'état civil d'Alençon). Il était né de père et de mère inconnus. Il débuta à l'Ambigu, passa à la Porte-Saint-Martin, puis en 1831 aux Français, où il ne demeura pas longtemps, alla faire quelques fructueuses saisons àSaint-Pétersbourg, revint en 1837, joua à la Gaîté, au Vaudeville, au Théâtre historique, à l'Odéon, etc. Ce fut, jusqu'à un âge avancé, un jeune premier idéal, intelligent, séduisant, passionné, sachant émouvoir le public et faire couler les larmes, celles des spectatrices en particulier. Mais il n'a jamais été un acteur de premier plan, et i1'a pas fait de créations éclatantes. On lui reprochait une exagération de gestes, dans Antony par exemple, où il ne fit pas oublier Bocage.
Il est mort à Paris le 15 juillet 1877. II a laissé des lllémoires.
Cf. Adolphe Kacot, Portraits <l'hier, 1887.
803 Lwt:o*rT.4rNe (Louis-~1larie-Henri Thomas, drt). — 54z5~ 54z6n,
Né à Bordeaux le zq novembre i8z6, Lafontaine s'évada du séminaire où oir l'avait fait entrer et tâta de divers métiers avant de se faire comédien. Il débuta en province, vint à Paris à pied avec un ballot de colporteur sur le dos faute d'argent, se fit engager au théâtre des Batignolles, d'où il passa à la I'orte- Saint-Martin, puis au Gymnase où il connaîtra longtemps de ciombreux succès. Il a joué des rôles importants dans cinq
pièces de George Sand le 1blariage de Victorine (r85r), les
Vacances de Pandolphe, !e Démon du foyer (r85z), le Prersoir
(r8S3), Flaminio(r854)•

Passé en r 86; au Théâtre Français, imposé par le ministère comme sociétaire, ainsi que sa femme, Mlle Victoria, i] y rencontra de l'hostilité, et du mauvais vouloir. Il en partira en novembre r87r pour jouer dans d'autres théâtres, où cet artiste puissant, mais inégal, se sentait plus à l'aise.
Il est mort le zz février x898 à Versailles.
Dans l'édition projetée en 1875, George Sand avait l'intention de lui dédier Flaminio.
LnisNFr. de la Swr.rs (Germain, dit Alfred). — 5900. Cf. notice, t. VII, p. Sol.
LA?iBLRT (Alexandre-Stanislas). — 54o7D, 54r5~ 5458D• Cf, notice, t. VIII, p. 78q et t. IX, p. ~z8.
Lw~isr:xr (Louis-Eugène). — 539rD• S475D~ 5491 549zD, S8o5,
5 876.
Cf. notice, t. X, p. 866.
Ln Rocne-Arsro*r (Louise-Augustine-Emma Vallet de Ville- neuve, marquise de). — 57r4.
Cf. notice, t. VI, p. 943•

On n'est pas très bien renseigné sur l'identité de ce Leblanc. D'après Aurore Lauth-Sand, c'était le concierge du 3, rue Racine (Souvenirs et Idées, p, q6, n. r). Nous l'avons suivie, faute de recoupements crédibles, bien que sachant pax expé- rience qu'on ne pouvait accorder à sa mémoire une confiance illimitée. Certaines mentions d'adresses de ce Leblanc (3, rue
804 Campagne Première et 117, bd Alontparnasse) s'accurdent mal avec un emploi de concierge au 3, rue Racine.
LE Boys des Goexs (Jean-Jacques-François-Étienne). — S76o,
5 770
Né à Châtillon-sur-Loing, aujourd'hui Châtillon-Coligny (Loiret) le IS octobre 1794, Le Boys des Guays fut juge au Tribunal de Saint-Amand-içlontrond en 18zq, sous-préfet au mëme lieu en 1830, révoqué en septembre 1831. Il s'initia au swedenborgisme un peu plus tard et devint le propagateur enthousiaste des doctrines du mystique suédois, dont il tra- duisit les ouvres, du latin en français (Arcanes célerter... zo vol. qui parurent de 1841 à 1863 ; — De la nouvelle Jéruralem, et de ra doctrine célerte etc.). Il avait fondé àSaint-Amand la Nouvelle Église, dont le culte se célébrait dans sa propre maison, créé une revue, la Nouvelle Jéruralem.
Il tenta d'endoctriner George Sand, et lui envoya les ouvres de Swedenborg; elle essaya de les ]ire, mais Le Boys des Guays mourut à Saint-Amand le 18 décembre 1864 sans l'avoir comptée au nombre de ses adeptes.
Cf. les articles de Gaston Imbault «George Sand et le Sweden- borgisme », Cahiers bourbarr:air et du Centre, 3e trim. 1973; et d'A.-J. Boyer, t George Sand et Swedenborg », les Cahiers de l'Homme-esprit, n° z, 1973.
LEBHIIIV DE LA 1~IESSARDIÈflE (Adolphe-HugüeS). — 5376D.
Né à Champigny-sur-Veude (Indre-et-Loire), le 17 mars I Ho8, Adolphe Lebrun, après une dizaine d'années dans l'armée comme sous-lieutenant puis lieutenant, entra dans l'adminis- tration :conseiller de préfecture de la Meuse, il fut nommé sous-préfet de La Châtre le Ier décembre 1851. Il n'y resta guère, ayant été remplacé à ce poste dès le 9 mai 185z. On le perd de vue par la suite. (Arch. Nat„ F'''BI r66f rg.)
LECOMTE (Juter-François). — 5598•
C'est Boulogne-sur-Mer qui vit naître Jules Lecomte, le z7 juin 1810 (date vérifiée auprès de la mairie, car les biographes sont en désaccord}. Fils d'un marin du commerce, il suivit d'abord la carrière paternelle, puis fut officier sur des vaisseaux de guerre, mais donna sa démission en 183z pour écrire des ouvra- ges, les uns techniques, les autres historiques, sur la marine,
805 et des romans maritimes. Il fonda aussi, en 1834, des journaux le Navigateur, la France maritime, la Xtvue maritime qui lui apportèrent plus de soucis que de revenus.
Pressé un jour par des besoins d'argent, il commit, par sottise plus que par malhonnèteté véritable, un faux, dont il devait porter le poids toute sa vie.
Comme il avait aussi du goût pour la littérature pamphlétaire, il eut la fâcheuse idée de publier dans l'Indépendant, journal belge, des «Lettres sur les écrivains français » (1837), pleines d'anecdotes plus ou moins exactes, mais médisantes, rail- leuses, satiriques à plaisir, que reproduisit à Paris le Cabinet de lecture. C'était sous un pseudonyme :Van Engelgom, mais le secret fut vite percé. Autant d'auteurs égratignés; autant d'ennemis que se faisait là Jules Lecomte. C>eorge Sand y figurait, pas trop maltraitée en fait. Ce qui la concerne n'est ni très méchant, ni non plus très spirituel. (On ignore si elle en fut informée et dans ]'afFirmative quelles furent ses réac- tions :elle s'est toujours montrée assez indifférente à ce genre d'attaques.)
Jules Lecomte publia encore de nombreux romans et ouvrages, dont un s'appelle l'Italie des gens dzr monde :Venise... (1845, z vol.). Mais il n'eut jamais la célébrité ni la considération qu'il désirait ardemment. Il mourut, aigri et désenchanté, le zz avril 1864 à Paris.
Cf. Journal des Goncourt; d'Alméras, Introduction aux Lettres de Van Engelgorn (Bossard, IgzS).

LELONG (J.-A.). — 5939•
Imprimeur, libraire, éditeur à Bruxelles, rue des Pierres, Lelong édita notamment des pièces de théâtre Xëpertoire de !a scène française (18;1-1834), puis Nouveau répertoire de la scène française (1834-ISSz).
Il a publié aussi pas mal de contrefaçons d'ouvrages français d'étendue restreinte, 4o à So pages, qui paraissaient hebdoma- dairement (Hermann Dopp, la Contrefaçon des livres françair en Belgique, Louvain, 193 z, p. 67).

LEMAITRE (Antoine-Louis-Prosper, dit Frédérick}. — 5 S o3> 5 S z4>
S~o3> S6o8, 56x3> 5~73~ 5~93> S$z7D> 5837•
Cf. notice, t. X, p. 867.
806 LE1f OINE-!\~IONrIGNY' (Auguste-Adolphe Lemoine, ddt). — 5482,
5493 5511. 55z9. 5535 5539 5549. 5558 5570, S600, 5616, 5777, 5783 579z, 5798, 581 G.
Cf. notice, t. X, p. 867.
Lraous (Charles-I'icrrc). 5406.
Cf. notice, t. X, p. 868.

LExoos (Pierre-Henry). — 5459"~ 55Gz> 5587n
Cf. notice, t. III, p. SSz, t. IV, p. glz, t. X, p. 868.
LEROYER DE C1inNrLr1E (\Tarie-Sophie). -- 5484. Cf. notice, t. IiI, p. 883.
LOYER (Eugène-Lméli0). — 573zD. 5757n. 5773•
Né à Versailles le z3 octobre 1807, docteur en droit à zo ans, Eugène Lover, avocat à Rouen pendant huit ans, puis direc- teur d'une filature, avait été élu représentant à la Constituante, et à la Législative (républicain, mais modéré). Nommé, te z8 octobre 185z, préfet de l'Indre, en remplacement de Léon Berger, il devait y rester près de trois ans, jusqu'en aoùt 1855 (Arch. ,~7ai. F`B` r66~r3). Par la suite, il deviendra maître des requétes, puis conseiller d'~aat de 186o à 1870.
Il est mort au Houlme (Seine-Inférieure} le 7 mars 1880.
LucuEr (Dominique-Alexandre-Esprit Bénéfand, dit René). SSzS~ 5703+ 57z4, 5800, 58z8D, 5838.
Cf. notice, t. IX, p. 930.
LuhrEr (F... Rémond, Mme Jean-Baptiste). — 5 515 n.
Femme d'un vigneron d'Issoudun, républicain militant, engagée elle-méme dans l'opposition, elle a fait de la prison en 185z.
Luxo (Bertrand-L'ictor-Onésime). — 5945 D
Né à Villecomtal (Gers) le IG octobre IHz3, Luro, après avoir fait son droit, s'inscrivit au barreau de Paris. En 1846, il se présenta sans succès aux élections comme républicain avancé. Pendant quelques années, il fut avocat à la Cour de Cassation et au Conseil d'État et s'honora, après le coup d'État, en sou- tenant devant la Cour de Cassation le pourvoi des républicains
807 condamnés pax les conseils de guerre. En 1857, il se retira dans le Gers, où il fit de la politique d'opposition modérée. Nommé en février 1871 député du Gers, il surprit ses amis en siégeant au centre droit avec le parti monarchique, et tous ses votes fuient poux soutenir les propositions les plus réaction- naires.
Élu sénateur inamovible en IB75, il évolua encore en sens
inverse et se rallia à la gauche.
Il avait écrit quelques ouvrages :Drs travail et de !'organisation
der indurtries dans la liberté (1848), ttilarguerite d'Angauléme,
reine de Navarre (1866).
Il est mort le I e T novembre 190;.
Cf. Ad. Bitard, Dictionnaire de biographie contemporaine.
Mexo-FouxNlEa (Jean-tllarc-Louis Fournier, dit). — 573oD,
5754, 5894> 5898•
Cf. notice, t. X, p. 870.
Mnerlx (François-Louis-Silvestre-Fulbert). — 546on, 5747n. Cf. notice, t. 1X, p. 931.
l~lnurns (Charlemagne-Émile de). — 5513. 55z~•
Cf. notice, t. X, p. 870.

MezztNl (Giuseppe). — 5477: 5591D~ 591~D
Cf. notice, t. V, p. 885.

Mlxox (Clarisse llidroy, dite), — 55z3D-
Née ]e so avril ISZo, elle débuta tout enfant au C:ymnase- Enfantin, puis fut, à la Gaïté, une délicieuse :14arie dans A !a grâce de Dieu, de Dennery et Lemoine. Elle était très jolie et avait un jeu fin et distingué.
14aîtresse de Frérédick Lemaïtre de 1841 à 1854, elle fut impo- sée par lui dans toutes les pièces où il jouait.
\Malheureusement une maladie de coeur amena une obésité inguérissable, et la contraignit à se tourner vers les rôles comiques étrangers à sa nature, mais où l'excessif embonpoint n'est pas un handicap.
D'après le Dictionnaire der pseudonymes de Georges d'Heilly, son véritable patronyme serait Bonfils.
Elle est morte à Paris en novembre 1870.
Cf. H. Hostein, Historiettes et souvenirs d'rru homme de théâtre, p. 166.
808 MONTOU R (Théophile Le Beau, baron de). — S 5 0 5 D, 5 5 27• CF. notice, t. X, p. 87z.
MONVAL (Joseph-Léon Stockly, dit). — 5494•
Né ia Paris le 7 thermidor an VIII (zG juillet 1800), il joua en province, puis aux Nouveautés. A partir de 1832 il devient régisseur du théâtre du Gymnase (tout en jouant parfois les utilités) et le reste jusqu'à sa mort ]e 16 janvier 1866 à Paris (XQ). Il avait épousé Rosalie-Aimée-Aurore Henri, dite Alme Monval, actrice au méme théâtre.
MULLER-STRUHWG (Hermann). — 5664D.
Cf. notice, t. IX, p. 934.

NAPOLÉON III. Voir :Bonaparte (prince Louis-Napoléon).. ORSAY (Gillion-Gaspard-Gabriel-Alfred de Grimaud, comte d').
— 539°~ 5421, 5434. 5454D> 5463> 5471 5507> 55zS.
Cf. notice, t. X, p. 873.
PAPET (Gustave). — 5682, $746.
Cf. notice, t. I, p. IOI2.

PArUREAU (Jean, dtt PATUREAU-FRANCOEOR). - 5430D, 5797D.
5857D
Cf. notice, t. IX, p. 935.
Payt (Le). — 5908.

PERDIGUIER (Lise Marcel, blme Agricol). — 5819, 5836. Cf. notice, t. V, p. 887.
PÉRIGOIS (Ernest-Charles-Édouard). — 552D~ 5543. 5585> 5780, 5Sz3~ 5841•
Cf. notice, t. VIII, p. 794 et t. IX, p. 936.
PÉRIGOIS (Marguerite-Angèle Néraud, Dime Ernest). — 5506,
5544. 5586, 5811, 5822, 5823, 5833> 5841 5844•
Cf. notice, t. IX, p. 937.
809 PERSIGNY (Jean-Gilbert-L'lctor Fialin de). — 5373D. 5393D.
5423D> 5949•
Cf. notice, t. X, p. 875.
PHILLIPS (Charter-Victor-Joseph). -- SSSz, S556o, 5678• Cf. notice, t. IX, p. 937.
PICHON (Jean). — 5778, 5888•
Cf. notice, t. IX, p. J37.

PLeNEr (Gabriel RlconlN}. — 5457D. 5583. 5619D. 5728. Cf, notice, t. I, p. Io13.
Pl.nucxu•r (Edmond-Lucien-Joseph). — 5568D, 5865D. Cf. notice, t. VIII, p. 795 et t. IX, p. 938.
PLOUYIER (l:douard). — 5 731. 5 744 S 804•
Né à Arras le z août 1820 (et non à Paris le z août rBzl, comme l'écrivent plusieurs dictionnaires), Plouvier, de famille pauvre, fut d'abord ouvrier corroyeur. Laborieux et obstiné, il parfit san instruction et parvint à percer et à faire reconnaître des mérites non éclatants, mais estimables. Il a écrit nombre de poésies, nouvelles, chansons, et surtout des piéces, seul ou en collaboration,
I] avait épousé en 1851 Lucie Mabire, qui devait mourir en 1857. George Sand s'est intéressée à lui, particulièrement à cause de ses antécédents :c'était, lui aussi, un ouvrier devenu poète. Il est mort ]e I I novembre 1876 à Paris, atteint d'une paralysie faciale.
Cf. Comte d'Héricourt, Édouard Plouvier, 1879; Cardevacque, Dtcttonnaire biographique du Par-de-Calair.
POÉTE (Gustave). — 5386.
Inspecteur des postes de l'Indre de 1848 à 185z, puis de la Nièvre et enfin des Bouches-du-Rhône, où il devint directeur départemental en 1865.
PoNCY (Louis-Charter). — 5469> 5553. 5635. 5736> 5756> 5787> 5821.
Cf. notice, t. V, p. 890 et t. IX, p. 938.
810 PONSARD (Francis, dit François). — 5839D. 5893> 5929• Cf. notice, t. \%I, p. 950.
REpACTF_UR dC la PRESSE. - 5490.
ROCIIERY{Paul). — 5427n~ 54557}. 5SO1
Cf. notice, t. IX, p. 939.

RocuLr (Christophe-tllichel, comte). — 5472n. SSIo~ 5542I'• Cf. notice, t. X, p. 877.
ROLLINAT (François). — 5733D.
C£ notice, t. II, p. 934.

RovEr (Jean-Glaude). — 576G.
Né à Châteauroux le 6 juin 1809, Claude Rouet fut conducteur des Ponts-et-Chaussées à La Châtre de 183o à 1869. Il devint maire du 111agny, petite commune proche de La Châtre. Admirateur de George Sand, il avait nommé ses filles Lélia, Juliette et Valentine.
Il semble bien que le Rouet conducteur des Ponts-et-Chaussées dont se plaignait George Sand dans une lettre du 8 décembre 1846 ne soit pas celui-ci, mais un homonyme, prénommé Jules ou Sylvain. La note I du t. VII, p. 5 S 3, est à rectifier en consé- quence.
Claude Rouet, qui fut souvent invité à Nohant, est mort au Magny (Indre) le 14 février 1888.
SAINI•ARAILLE (Joseph-Édouard). — S4ozD.
Né à Barbaste (Lot-et-Garonne) le 8 juin 1$23, ami de vacan- ces de Maurice, cet avocat de Nérac, républicain déclaré, avait été condamné à Algérie plua par la commission mixte. S'étant réfugié à Figueras (Espagne) pour échapper à la dépor- tation, il sollicita sa grâce par lettre du r1 décembre 1852, et obtint satisfaction le IZ mars 1853 (Arch. Nat., BBZE r6¢). On ]e retrouve plus tard juge de paix à Nemours. Il vivait encore en 1882. (Arch. Lnt-et-Garosue.J
SALMON (N...). — 5374D
Correspondant sur lequel manquent les renseignements. Il y avait à ce moment â Châteauroux un tanne}Ir de ce nom et un huissier nommé Salomon.
811 SHF.rPARD (~Tlarie-Thérèse-Catherine Ducroc de Brassac, Dlme Thomas). — S4zgD, 5886D.
Cf, notice, t. X, p. 878.

S[LV ESTRE (Théophile-Simon-Clément-Louis). — 5771.

Né au Fossat (Ariège) le Iz octobre ISz3, "Théophile Silvestre, d'abord républicain avancé, et qui avait été en 18¢8 commis- saire adjoint de la République dans l'Ariège, devait plus tard se rallier complètement à l'Empire.
On lui a beaucoup reproché ses relations avec le pouvoir et les subventions importantes qu'il en recevait, révélées par les Papiers trouvés aux Tuileries en 1870 (Cf. Larousre du XIXe siècle). I] ambitionna d'étre l'historiographe de Napoléon III, u père et sauveur de la patrie ».
II a écrit plusieurs ouvrages sur la peinture dont Histoire der artistes vivants, français et étrangers (1856) qui demeura inache- vée; les Artistes frauçals (t86t), Eugèr:e Delacroix (t 864), etc. 11 est mort à Paris le zo juin 1876.
51\[ONNET (Dlarie-Léontine Chatiron, veuve Théophile). — 5679, 5G84> 574z, 5786.
Cf. notice, t. VIII, p. 799, à laquelle il contient d'ajouter dans l'édition projetée en 1875, G. S. lui aurait dédié sa nou- velle llfattéa.

SULLY-LFVY (Isaia Lévy, dit). — SSo4, 5936 5949•

Cf. notice, t. X, p. 879 (rectifier à la ;~ ligne, 1851, au lieu de 1858).

THIL.RLIN (Louis-Auguste). — 5 5 ~ 4•
Né à Troyes le z5 germinal an XI (15 avril 1803), avouE, puis juge suppléant àBar-sur-Aube, Thiéblin devint en 1852 chef de cabinet du ministre de la Police. II repassa en juillet 1853 dans la magistrature, fut juge d'instruction à Châteaudun, juge à Auxerre, Président à Dreux, puis à Rambouillet, juge à Paris où il finit comme vice-président (Arch. Nat. BBs r~, go6).
Tl est mort le 5 aoiit 1869 a Vichy.
812 790 INDEX DES COXXESPONDANTS TILLOT (Jean-Étienne-P/acide). — 5614.
Né à Paris le zq pluviôse an VI (17 février 1798), il était direc- teur-gérant du Siècle lorsque George Sand entra en relation avec lui.
Il y publiera !a Filleule et Adriani.
TOURANGIN (Alberte-~~liZa). — 5545 5574, 5690 5855• Cf, notice, t. III, p. 8qq.
TOURANGIN (Gurtave-Georges}. — 568gn. Cf. notice, t. III, p. 923.
VALLEr AE VILLENEUVE (FLanç015-Kené, COmte). — 5715, 576] 5 862.
Cf. notice, t. I, p. Io1q.
VIARnor(Pauline Garcia, Mme Louis). — 5536.
Cf. notice, t. IV, p. 904 et t. X, p. 880.

VILLEDEUIL (Pierre-Charles Laurens, comte de). — 58zov, 5834D.
Né à Paris le 4 juin 18; I, ce parent des frères Goncourt s'est acquis une solide réputation d'excentrique. Il avait ]a manie des entreprises littéraires, et a englouti beaucoup d'argent dans les deux journaux qu'il a créés l'1,'clair en ISSz et Paris en 1853. Il écrivait sous le pseudonyme de Cornélius Ho]fI des comptes rendus des pièces de théâtre, comptes rendus très fantaisistes, de préférence hors du sujet, et dont voici un savoureux spécimen «Notre collaborateur Cornélius Holff est tombé malade en sortant de la premiére représentation de Galatbée. La contraction musculaire qu'il s'était imposée pour ne pas bâiller lui a donné une névralgie qui le fait beau- coup souffrir. »
Il est l'auteur d'une Bibliographie des cbe~~~br.r de fer. Un autre ouvrage lui valut une condamnation en correctionnelle pour contrefaçon.
Il avait épousé une artiste du Théâtre lyrique, Louise-Rose Rouvroy (1823-188;).
Il est mort à Paris ]e Iz novembre Igo6.
Cf, E. et J, de Goncourt, Le, Hommer de /ettrer — %trrnal der Gouc~urt, éd. FasqueJle-Flammarion, t. 1 à ] V.