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Classiques Garnier

Note sur les domiciles parisiens de George Sand pendant la période 1851-1852

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Correspondance. Tome X. Janvier 1851 – mars 1852
  • Pages : 837 à 838
  • Réimpression de l’édition de : 1973
  • Collection : Bibliothèque du xixe siècle, n° 10 – Hors collection
  • Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
  • EAN : 9782406084587
  • ISBN : 978-2-406-08458-7
  • ISSN : 2258-8825
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-08458-7.p.0857
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 08/11/2018
  • Langue : Français
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NOTE SUR LES DOMICILES PARISIENS DE GEORGE SAND PENDANT LA PÉRIODE 1851-1852 1851-1852 — }, rue Racine. George Sand n'a toujours pas de domicile attitré à Paris lors¬ qu'elle vient, en coup de vent, assister à une représentation de Claudie au milieu de janvier 1851. Elle campe au 5, rue Racine, chez Manceau, qui va loger ailleurs (cf. lettre n" 4751). Il occupe au 4® étage à gauche un appartement lambrissé qui porte le n" 11, et se compose de : sur la rue, un atelier, une petite pièce aussi à l'usage d'atelier; sur la cour, une pièce à feu, cuisine et lieux d'aisances, couloir au milieu. Le loyer est de 500 f. La maison, qui existe encore, est en moellons et a sept croisées de face sur la rue. Le propriétaire d'alors : un rentier, Dominique Auguste Chardon, qui habite lui-même la maison, où son fils, imprimeur en taille-douce, a également un apparte¬ ment (et probablement son atelier dans la cour, couverte). Sur le cadastre de 1852, le nom du locataire est orthographié « Mansot, artiste-graveur ». Lorsque G. S. revient en mai 1851, elle se loge dans les mêmes conditions, mais c'est très probablement alors qu'elle retient l'appartement n" 7, au second étage à gauche, où nous la verrons s'installer en novembre (cf. lettre n° 5127). Ce logement comporte, sur la rue, une pièce à feu, sur la cour petite salle à manger avec poêle, cuisine et lieux d'ai¬ sances, couloir au milieu. Le loyer était de 400 f. au début, il sera porté plus tard à 500 f. On voit que c'était une instal¬ lation modeste et plutôt exiguë; on devine ce qu'en pensait Maurice, en lisant ces mots de sa mère : « Nous y serons très

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8}8 NOTE SUR LES DOMICILES PARISIENS bien tous les deux, quoi que tu en dises. » (lettre n® ^i2j). G. S. monte d'ailleurs souvent deux étages pour aller tra¬ vailler chez Manceau, et cette combinaison lui permet d'échap¬ per aux visites importunes. Elle sera fidèle pendant près de treize ans à cet immeuble, où nous la verrons, en 1861, prendre un autre appartement. Ces renseignements sont tirés des Archives de la Seine (DQ 18-316).