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Classiques Garnier

Index des correspondants

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Correspondance. Tome VII. Juillet 1845 – juin 1847
  • Pages : 789 à 821
  • Réimpression de l’édition de : 1970
  • Collection : Bibliothèque du xixe siècle, n° 7 – Hors collection
  • Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
  • EAN : 9782406084495
  • ISBN : 978-2-406-08449-5
  • ISSN : 2258-8825
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-08449-5.p.0809
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 26/10/2018
  • Langue : Français
809 INDEX DES CORRESPONDANTS 1

ACOLLAS (Pierre-Isidore). — 3z84.
Cf. notice, t. III, p. 857.

AFFRE (Mgr Denis-Auguste). — 3228.
Né à St Rome-de-Tarn le z8 septembre X793, Mgr Affre occupait depuis ]e z6 mai 1840 (sacré le 6 août) le siège archi- épiscopal de Paris, apxts avoir été successivement vicaire général à Luçon, à Amiens, coadjuteur de l'évêque de Stras- bourg. Il n'aurait peut-être pas laissé un souvenir impérissable s'il n'était tombé victime de son courage en essayant de faire cesser l'effusion de sang, le z5 juin 1848 :comme il exhortait les insurgés devant la barricade du faubourg Saint-Antoine, une balle égarée l'atteignit dans les reins. Il mourut le z~ juin, à la fin des journées insurrectionnelles. Ses obsèques eurent lieu le 7 juillet, au milieu d'une affluence considérable.
ALARY (Jules-Eugène -Abraham Alari, dit). — 3339, 3391

Né à Mantoue en 1814, de parents français, Alary vint en Fiance, après des études au Conservatoire de Milan, en 1833. On le trouve en 1836 chcE du chant au Casino-Paganini. En 1840, il fait représenter à Florence un opéra, Rosmunda.
L'année suivante, il devient chef du chant et bibliothécaire
de ]a Société de Musique religieuse et classique fondée par le prince de la Aloskowa. Parmi ses oeuvres, Rédemption, mystère en 5 parties (Théâtre-Italien, 1850), Tre noZZe, opéra-bouffe (1851), Sardanapale, opéra en 3 actes (St Pétersbourg, t85z) etc. Sous le second Empire, il fut accompagnateur à la Chapelle impériale en même temps que directeur de la musique au Théâtre-Italien. (Cf. Dictionnaire de biagrap/pie franFaire, t. I et Fétis, Biographie universelle des mrrriciens, Supplément I,
p. 8).
r. Les numéror renvoient aux letdrer, et non aux gager.

810 7yo INDEX UL.i' COXKESPOND_?NTS ALBRECHT (Thomas). — 3472D
Thomas Albrecht, né vers ISo3, était négociant et consul de Saxe à Paris (nommé le IQT mai 1838, obtient son exequatur le z1 novembre suivant}. Il avait ses bureaux Iz, place Ven- dôme. Il exerce ces fonctions jusqu'en 1865.
Il avait épousé Jeanne-Élisabeth-Lovely Dumas.
Sa fille Thérèse, née à Paris le Io mai 1836, était la filleule de Chopin, qui a dédié le Premier ScberZo en si mineur, (op. zo) à Thomas Albrecht.
ALLeRr (Hortense). — 3683.
Cf. notice, t. II, p, yog.

APP~ (Angélique). — 3467.
Cf. notice, t. IV, p. 88~.

AReGo(François-Victor-Emmanuel). — 3355 3394, 34o4D, 3430
3435D~ 3444 3462 3473, 3476, 3482, 3527
3535D~
3550
3553D~
36zy.



Cf. notice, t. III, p. 860.



ARPENTIGNY (Casimir-Stanislas d'). — 3347,
3377>
3395
3426,
35 gI.



Né à Yport (Seine-Infre) le t3 mars 1791, d'Arpentigny, soldat au zy~ de ligne en 18to, passa par les grades inférieurs, et se trouva sous-lieutenant à la chute de Napoléon, et prison- nier de guerre à Dantzig. Réincorporé, puis mis en demi-solde pendant 4 ans, il est réintégré avec son grade en t 8 t g, devient lieutenant dans la ligne, passe aux gardes du corps (Compagnie de Croÿ) avec rang de lieutenant, puis de capitaine. Après la Révolution de t83o, il repassa dans la ligne, au 40~ Régiment, où il resta sans avancement jusqu'à la retraite, survenue le z5 novembre 1844 et liquidée à 17z8 f. Chevalier de la Légion d'Honneur du 5 mai 1833. Son dossier militaire le représente comme frondeur, cherchant à critiquer les actes du gouver- nement et la conduite de ses chefs en excitant ses camarades à l'indiscipline (en t8zz). Qu'il ait marqué le pas ne peut donc
surprendre.
Disciple de Lavater et de Spurzheim, il est l'auteur de deux livres qui curent de nombreuses éditions la Cbirognozrronie (t84;) et la Science de ta main (t 865). D'après Maurice Sand, il aurait été présenté à George Sand en t84t par le comte d'Aure.
811 1`fais on peut se demander si elle ne l'a pas connu plus tôt, car il était dans la même compagnie de gardes du corps qu'Auguste Dacher, le mari de Clotilde Maréchal, cousine de G. S. Poussé par elle à écrire, il a collaboré à la Revue indépendante, et publié dans divers journaux des nouvelles qui ne révclent pas un talent hors pair. Il était très lié avec Alfred de Musset.
Cf. Dictionnaire de biographie franFaise, t. III; Mme Martellet, Dix ans chez Alfred de 161usset (pp. 56-57).
BACFIERACHT (Mme de). — 337. 339z•
Nos renseignements sur cette destinataire de deux lettres de G. S. sont sommaires. Elle était la femme du consul de Russie à Hambourg, et il semble qu'elle s'intéressât beaucoup à ]a littérature française. Liszt lui écrit de Manchester le 4 décembre 1840, en lui vantant, mais non en lui révélant, les Lettres d'un voyageur (Thérèse Marix-Spire :les Romantiques et la musique, pp. 6z1-6z3).
BERTHOLLET DE FRARIÈRE. - 3599•
Ce littérateur débutant auquel G. S. envoie en 1847 de sages conseils est-il l'Auguste de Frarière qui a publié quelques traités sur l'élevage des abeilles, ou le Berthollet de Frarière sous la signature duquel paraîtra en 1873 une brochure de 3 S pages Cléricaux et IiGres penseurs considérés au point de vue gouvernemental (Paris, imp. de A. Azur)? De toute manière, il n'a pas atteint la notoriété, et nous n'avons trouvé sur lui aucun renseignement biographique. A noter qu'une dame Amélie Strehl Bertholet de Frarière a publié un roman pour
la jeunesse ler Jeunes Helvétieus {Paris, A. Leroux, 18z6,
z vol. in-Iz). Sa mère peut-être?

BLANC (Jean-Joseph-Louis). — 3393. 379•
Cf. notice, t. VI, p. ~z6.

BLOT (Jean-Gabriel-Ernest). — 3549, 3~7z•
Licencié en droit du zz août 1835, Jean Blot, qui était né à Paris ]e 1 z décembre 1813 (ze arrt ancien) devint avoué en remplacement de son père, Louis-Gabriel-Christiné, à compter du z7 juin 184z. I] s'occupa pendant quelque temps des affaires de G. S. Son étude était 16, rue de Gramont, puis 55, rue Ste-Anne. Il démissionnera en 1865. (Arcb. Nat. BB.9 797).
812 BOCAGE (Pierre-François Touzé, dit). — 334z• Cf. notice, t. IV, p. 8~i.
BONAPARTE (PY1nCe Louis-Napoléon). — 34i8.
Cf. notice, t. VI, p. 9z7.

BosQuEr (Amélie}. — 3596.
Cf. notice, t. VI, p. 9z9.

BOUCOIRAN (jean-Jule.r). — 33oI> 3497> 3662.
Cf. notice, t. I, p. 999•

BOURDET (François-Édouard). — 3434•
Né à Paris (Se arrt ancien) le r~ décembre t8tg, Édouard Bourdet, après des études de droit, sera inscrit le ~ mars 1848 à l'ordre des avocats. Au moment où G. S. fait sa connaissance, il est clerc chez l'avoué Bouché-Durmont. Il fait aussi beaucoup de cheval, monte en course d'obstacles, s'intcresse au dévelop- pement du sport hippique. On le verra collaborer à la Prerse (politique et sport). En 1848, il est membre secrétaire de la Commission hippique, où il retrouve le vicomte d'Aure et Lancosme-Brèves notamment. Il deviendra pendant quelque temps le confident du ménage Clésinger sur le point de se disloquer. Il se marie ]e z4 février t85t avec Marie-Pauline i~Iichel, riche héritière qui lui donnera une fille :celle-ci a peut-être été la filleule de G. S. Il semble qu'il ait cessé d'exer- cer comme avocat à la Cour royale pendant quelques années, mais il se fait réinscrire le z5 novembre 1856. Il meurt préma- turément le 30 octobre i86i à Paris (i6e).
BOtIRGOING (Rose-Jeanne-Marie Petit, dite RoZanne, Mme Joseph). — 3386, 3661.
Cf. notice, t. III, p. 864.
BRAULT (Marie-Edme-Adélaide, dite Adèle, Philbert, 11Ime Joseph). — 3z7z.
Cf. notice, t. IV, p. 593.
BREWSTER (N...). — 33z3•

Officier de santé dentiste, d'origine anglaise ou américaine, ce Brewster a été le dentiste en vogue à cette époque. Son cabinet, t t, rue de la Paix, était très fréquenté. Parmi ses
813
clients, outre G. S.: Delacroix, Mérimée (Corr. de Mérimée IV,
4t5) qui le recommande à Jenny Dacquin, en janvier 1846.

CAVAIGNAC (Louis-Ezrgène). — 3zo9n, 36z5n.
C'est le second fils du conventionnel et de Marie-Julie Olivier de Corancez, le frère de Godefroy avec lequel G. S. avait été liée. Sa carriére militaire et politique est assez connue né à Paris le z3 vendémiaire an XI (15 octobre 18oz), entré en 18zo à l'École polytechnique, sous-lieutenant du génie en 18zz, il fit la campagne de Morée comme capitaine (18z8). Trop républicain pour n'être pas suspect, envoyé en pénitence en Afrique, il s'y fit remarquer et fut chargé par le maréchal Clausel d'un poste dangereux, pioche de la frontière maro-
caine Tlemcen. Chef de bataillon aux zouaves (1837), il
participa à la prise de Cherchell (t84o); lieutenant-colonel
(1840), colonel (t84t), maréchal de camp, commandant la
subdivision de Tlemcen (1843), gouverneur de la province
d'Oran, il sera nommé le z mars 1848, par le gouvernement
provisoire, gouverneur de l'Algérie et général de division.
Il refuse d'abord (en mars) le portefeuille de la Guerre qui
lui était offert. Élu représentant dans la Seine et dans le Lot,
il se fit remplacer dans son commandement, vint à Paris,
et cette fois accepta d'être ministre de la Guerre. Lui qui
passait pour un généra] républicain sera investi le z4 juin de
pouvoirs extraordinaires, et écrasera avec une vigueur sans
merci l'insurrection populaire. Bonaparte avait fait couler
moins de sang à Saint-Roch. Il sera désormais voué aux
gémonies par la classe ouvriZre, et ne recueillera, lors des
clections présidentielles, quc moins d'un million 500 000
suffrages. A partir de ce moment, il se rachètera en refusant de
préter serment au régime impérial lorsque les élections de
1852 et de 1857 l'enverront à la Chambre. Il avait été arrëté
au z décembre, conduit à Ham, puis libéré un mois plus tard.
C'est à cette époque que se situe son mariage avec Claire-
Louise Odier (1833-1874), fille du banquier James Odier.

Il est mort prématurément, au cours d'une partie de chasse, le z8 octobre 1857, au château d'Ourne près de Saint-Calais (Sarthe).
Cf. Dictionnaire de biograpLie franfaire, t. VII (Cavaignac, z).
CAZAMAJOU (Angélique-Caroline Dclaborde, Mme Pierre). 3z35, 3671, 3685•
Cf. notice, t. I, p. Ioo1.
814 794 INUL,~' DI S COI{1{E.SPONDANI'S CAZA1fAjOU (:1lammès-Charles-Oscar), — 3z1oD, 3z34D, 36841'•
Fils de la demi-scEur de G.S., Oscar Cazamajou est né à Paris le 3 décembre ISzz. Nous avons eu l'occasion de le rencontrer dans les tomes précédents, élève dissipé de la pension Barbet puis employé de commerce, et causant maint souci à sa tante. Sa mère fondait sur lui des espoirs qu'il déçut, et son enga- gement aux zouaves, ]e 7 mars 1845, dut apparaître comme une bonne solution à toute sa famille. ï\tais sa carrière militaire ne fut pas brillante. Il passera des zouaves au corps de cavalerie légère, puis au ze spahis d'Oran, mais ne dépassera pas le grade de brigadier malgré les interventions de G. S. auprès de ses chefs. Dégoûté du métier, il se fera libérer le 7 mars I S 5 z et se retirera à Châtellerault (Vienne) où il épousera Herminie Lécuyer, et ouvrira une boutique de mercerie. Après avoir été paralysé pendant quelques années, il y finira ses jours le 7 sep- tembre 181. De la correspondance relativement importante qu'il a échangée avec G. S., nous n'avons pu retrouver que peu de vestiges, malgré nos recherches. Il n'avait pas de descendants directs, et la famille collatérale ne paraît pas avoir conservé les souvenirs de G. S., nombreux à n'en pas douter. Nous avons déniché un jour chez un bouquiniste modeste une édition des ~uvre.r àllustrée.r portant une dédicace de G. S. et le cachet du «négociant »Oscar Cazamajou. Mais que sont devenus les autographes?
Oscar avait été le parrain de la seconde petite-fille de G. S., Gabrielle (baptême protestant).
CIIARPF.NTIF.R (Gervais-Hélène). — 3515•
Cf. notice, t. III, p. 868.

CxerlRON (Hippolyte). — 3282, 331i> 3340> 34o5D, 3508, 3G~1. Cf. notice, t. I, p. Ioo1.
Canvv$r (Mme). — 33oG.
111x et Mme Chauvet étaient maîtres de poste à La Châtre. Leurs noms se trouvent dans Fanchette, où G. S. rapporte l'enquëte Faite par le commissaire de police au sujet de la disparition de Fanchette l'idiote. Chauvet, Mme Chauvet et Mme Gazon- neau ont été l'objet de pressions de la part de la supérieure de l'hospice pour perdre la malheureuse sur la route de La Châtre à Aubusson. Bien que les dames Gazonneau et Chauvet aient assuré qu'e]les n'avaient accepté cette mission «qu'avec une extrême répugnance », on constate qu'elles n'ont tout de même
815 pas beaucoup résisté, ni songé à alerter la police. Tout comme s'il se fût agi d'un chien...
CHortrr (Frédéric). — 3237, 3536n> 3537n> 3551n, 3552n> 3556n

3569D~ 357zD, 36o7n, 361zD, 3616n, 3618n, 36zon, 36zz1>> 3639n> 3644n.
Cf, notice, t. IV, p. 8~8.
CLÉSINGER (Jean-Baptirte, dit Auguste). — 336in, 3371, 3583.
3590 36o8n, 36o9n> 3637> 3688.
Ah I quel malheur d'avoir un gendre ! G. S. n'aurait guère pu tomber plus mal lorsque Clésinger s'est imposé comme préten- dant à la main de Solange. Né à Besançon (Doubs) le zz octobre 18r4, fils de Georges-Philippe Clésinger (r788-1852), lui- même sculpteur, élève de Flatters et de Bosio, et d'Anne- Gabrielle Doroz, Jean-Baptiste étudia dans l'atelier de son père, montrant de bonne heure une certaine maîtrise, continua ses études à Florence, exposa au Salon dès 1843. Improvisateur puissant, fougueux, spontané, brutal, adroit praticien en même temps, il travaillait vite. Son habileté réelle et le sensua- lisme de ses figures lui valurent des succès, notamment lors- qu'il exposa au Salon de 1847 la Femme piquée par un serpent. Fiais une partie de la critique réagit en sens contraire :Gustave Planche en particulier l'accusa d'avoir moulé sa statue.
C'est en cette année 1847 qu'il s'insinua dans les bonnes grâces de G. S., sollicitant sa protection, lui offrant de faire son buste et celui de Solange (Salon de 1848). Il profita des séances de pose pour remplacer Fernand de Preaulx dans le coeur de la jeune fille et mena ensuite le mariage tambour battant, avec derrière la tête la conviction que G. S. était riche, et que la dot ]ui permettrait de payer ses dettes. Nous verrons dans les tomes suivants l'histoire lamentable du ménage, et les chagrins que cette union suivie de désunion apporta à G. 5. Clésinger fit une autre statue de G. S. dite la Littérature qui est à la Comédie-Française.
I] est mort à Paris le 5 janvier 2883.
C£ Émile Fourquet, Hommer célebres de la Franche-Comté; Dictionnaire de biographie franfaire, t. IX (Clésinger, r}; Larourre du XIXe riècde (qui donne une date de naissance inexacte 18z1, corrigée dans ]es dictionnaires Larousse postérieurs).
CL~slNcsx (François-Xavier). — 36i 1.
Ce frère plus jeune de Jean-Baptiste Clésinger est né aussi à
816 Besançon, le II juillet 18zt. Aussi fougueux que son aîné et suivant son exemple, il jeta son dévolu sur Augustine Brault et tenta sa chance. Mais G. S. réussit à écarter cet indésirable soupirant, qui n'avait aucune situation, si ce
n'est celle de garçon de courses de son frère.
Nous ne savons pas ce qu'il est devenu par la suite. COMON (Louis-François-Bernard-Gustave). — 3445, 3454•
Né ]e z2 prairial an r3 (lei juin i8o5) à Toulouse, de parents inconnus, mais légitimé ensuite par ]e mariage de ses parents. Associé avec l'éditeur Victor Magen du ier avril i84o au Ier janvier t 84z, il se sépara de lui (cf. Gazette des Tribunaux du iz janvier t84z). Il sera nommé libraire à Paris le Ier juillet z 842. On le trouve par la suite sous la firme Comon et Cie, Comptoir des Imprimeuts-unis, z 5, quai I~Ialaquais, mais il fait de mauvaises affaires.
Il n'a publié de G. S., pendant son association avec Magen, que le roman Pauline (i84i). La maison était alors, zt, quai des Augustins. Il est mort en décembre i85z.
Coxw (Albine-Hortense Lacroix, Mme Sébastien). — 32o6D,
337zn
Née à Paris au palais Cerutti le 8 avril i8og, fille d'un maître d'hôtel et d'une nourrice du prince Louis-Napoléon, elle eut pour parrain le prince, alors âgé d'un an, et pour marraine la reine Hortense. Elle épousa le peintre Sébastien-Melchior Cornu (t8o4-1876) en 1834. Son fière, Paul-Joseph-Eugène Lacroix, se fit connaître comme architecte.
Très au courant de la littérature allemande, elle écrivit sous le pseudonyme Sébastien Albin, de nombreux articles et des ouvrages estimés : Ballades et chants populairer de !'Allemagne {i84r), Correrpondance de Goetbeet de Bettina d'Arnim (t84z), etc. La faveur impériale ne lui aurait pas manqué après le coup d'État qui amenait sur le trône son parrain qu'elle avait visité fidèlement dans sa prison de Ham de i84r à 1845. ~tifais ce fut elle qui s'écarta volontairement de lui et de ]a princesse Mathilde après le coup d'État. Ce n'est qu'en t86o qu'elle reprit avec l'empereur des relations épistolaires. Elle tint un salon qui réunissait des écrivains, des artistes, des érudits et des savants. Elle est morte à Longpont (Seine-et-Oise) le z4 mai tS7S.
Cf. Marcel Emerit, Madame Cornu et Napoléon III, thèse; Dictionnaire de biographie franFaire, t. IX (Cornu, 6).
817 CORRESPONDANTS NON IDENTIFIÉS
M.***, — 33zo
M.***, poète — 33zI
M.***, écrivain — 3334

M.*** — 3351
b1.***, écrivain — 3411

M.***, — 3580

DEBURAU (Jean-Gaspard). — 3345D
Fils de Philippe Debro, ancien soldat, et de Catherine Graff, le célèbre mime Jean-Gaspard Deburau naquit à Neukolin, en Bohême, le 31 juillet 1796. Sa jeunesse fut errante et nomade, il courut l'Europe avec des troupes minables, faisant rire dans les emplois de paillasse, de funambule et d'acrobate. C'est à Paris qu'il trouva sa voie, au théâtre des Funambules, dans la défroque de Piertot, élevant la pantomime à la hauteur d'un art. Charles Nodier, Jules Janin, quelques autres le virent, et lui firent une réputation qui attïra dans ce théâtre exigu et crasseux les gens du beau monde à côté des gavroches du faubourg.
G. S. assista fréquemment à ses représentations, elle a soupé, une fois au moins, avec lui au restaurant Duffieux, boulevard du Temple (voir Journal des gens du monde, n° 7, janvier 1834, oü un ancien saint-simonien, Edouard Pouyat, fait un curieux récit de cette soirée à laquelle il assistait}. S'il faut en croire Paul de Musset, Deburau était présent chez George Sand, déguisé en diplomate anglais, à ce dîner où Alfred de Musset était travesti en servante cauchoise (Biographie d'Alfred de Musset, eh. vI).
Deburau fit une chute grave dans une trappe de son théâtre en février 1846. A la suite de quoi, et pour plaider en faveur de son théâtre, menacé poux non-conformité avec les règle- ments de police, G. S. publie dans !e Constitutionnel du 8 février 1846 un article qui a été recueilli dans Questions d'art et de littérature. Deburau allait mourir peu de temps après, à Paris, le IS juin 1846. D'un second mariage il laissait un fils, Claude, qui imita son père, mais ne l'égala pas.
Cf. Dictionnaire de biographie franFaise, t. X (Deburau, z).
DELACAOIX (Eugène). — ;zz7, 3238, 3330, 3465D, 35og, 36z8. Cf. notice, t. II, p. g17.
818 798 INDEX DES CORRESPONDANTS DELAHODDE (François-Lucien). 35zzv.
Ce publiciste est né à Wimille (Pas-de-Calais) le z5 novembre 181 z, et mort célibataire au m@me lieu le zz avril 1863. Soldat au ; 8e de ligne de 1 S 3 z à 18; 5 et déjà affilié à la Société des Droits de l'homme, il fit de l'agitation républicaine et se fit remarquer de ses chefs, mais d'une manière qui n'attire pas l'avancement en faisant représenter, à Soissons, une pièce à allusions politiques. Il fut même traduit en Cour d'Assises, mais acquitté, et passa dcs lors pour un républicain de bonne trempe. En relations avec Armand Marrast, il quitta l'armée en I S 3 5 pour faire ou plutôt poux ne pas faire son droit, publia des vers exaltés (les Gémonies, 1835), s'affilia à la Société des familles, retourna dans la sienne, revint à Paris pour faire de la littérature, collabora à quelques journaux, dont la Presse, végéta, enfin trouva une situation stable... dans la police secrète, autrement dit le corps des mouchards. On a conservé sa lettre au Préfet de police, par laquelle il se mettait à la disposition de l'administration; c'est un docu- ment savoureux (cf. la revue Maintenant, nia 9-Io, pp. 337-338)• Ce n'est qu'en 1848 que Delahodde fut démasqué après avoir trompé son monde pendant dix ans. Un comble : il fut même nommé secrétaire général à la préfecture de police.
Au cours d'une scène dramatique, le II mars, Caussidière le mit en demeure de s'expliquer sur un paquet de rapports signés Pierre et dans lesquels le mouchard renseignait la Préfecture sur les sociétés secrètes dont il était un membre important. II écarta le pistolet et le poison qu'on lui tendait, se laissa emprisonner, fut libéré après le départ de Caussidière, se rendit à Londres, et dès lors ne cessa de publier des jour- naux et des pamphlets diffamatoires contre ses anciens amis. Sous l'Empire, il rentra, mais évita de revenir à Paris où on l'aurait reconnu.
G. S., en parlant de lui (Souvenirr et Idées, pp. 5-6), a raconté brièvement la scène du I I mars qu'on trouvera plus détaillée dans le Larousse du XIXe siècle, Ce dictionnaire ainsi que Maintenant donnent des dates inexactes de naissance et de décès. Nous remercions Monsieur le Directeur des Archives du Pas-de-Calais des recherches qu'il a bien voulu faire sur ce sujet, à notre intention.
DFLAVLGVE (PaUI). — 322I, 3518D.
Nous n'avons pas trouvé de renseignements sur ce Delavigne, avec lequel G. S. a signé un traité pour le Pëclié de Monsieur
819 Antoine (qui sera édité par Souverain), et pour FranFois !e Champi (qui sera édité par Cadot). Ce devait ëtre un capitaliste qui achetait des manuscrits aux auteurs et les revendait
ensuite aux journaux et aux éditeurs.
Il demeurait en 1845, 8, rue des Beaux-Arts, et en 1848, 78, rue Hautefeuille.
DELORME (Jean-Jacques). — 331.
C'est àSaint-Aignan (Loir-et-Cher) que J.-J. Delorme est né le 15 aoilt 1778, qu'il est mort le ro mars 1856, après y avoir
été notaire de 1815 à 18z4 et IeT adjoi~It de 1848 à 1850.
Franc-maçon, anticlérical, membre de sociétés secrètes, il fut un de ces bourgeois qui, sous la royauté comme sous l'Empire, soufflaient dans les provinces sur la cendre où couvait peti- tement la braise démocratique.
11 est l'auteur d'une Histoire de la Vrille de Saint-Aignan (Loir- et-Cher) .
Nous remercions le docteur J.-J. iVfeunier sans lequel nous aurions sans doute ignoré cet ouvrage où figure une lettre de C:. S. que personne n'avait signalée.
DoxvwL {l~farie). — 33z4, 3593•
Cf, notice, t. II, p. g 1 q.

DUDEVANT (François-Casimir}. — 35z4D, 3541D> 3548D, 3~31D, Cf. notice, t. I, p. Ioo3.
DUDEVANT-BAND (Maurice). — 3z31~ 3z3z~ 3378. 3397 3401, 3407, 3412, 3417, 3419, 305, 3Go6, 3~15~ 36zID, 3~z4~ 3~3z~ 3~35-
Cf. notice, t. I, p. Ioo4.
DUDEVANT-BAND (Solange). — 3637.
Cf. notice, t. II, p. ~zo.

Dorl.oMs (Pierre-Adalpbe). — 3zo4.
Cf. notice, t. I, p. Ioo7.

DuneF (Louis-Jules), — 3613.
Ce peintre estimable cst né à Nantes le 5 avril 1811 et non pas à Nancy en I s I2 (comme le dit le Larorrrse dar XIXe riècie) et mort àl'Isle-Adam le G octobre 188q. C'est un paysa-
820 piste de qualité, qui ne fait pas mauvaise figure auprès de Théodore Rousseau, de Daubigny, etc. Il a peint quantité de paysages, dans des coins de France très différents, Landes, Sologne, Pyrénées, forêt de Compiègne, Picardie, et aussi Berry (Bergerie dans le Berry, Passage d'animaux sur un pont, Exposition Universelle de 1867). Il obtint au Salon une I!e médaille en 1833, une ze médaille en 1867, reçut ]a Légion d'Honneur en septembre 184. La lettre de G. S. à Dupré publiée dans ce tome est la seule conservée, semble-t-il.
Y en eut-il d'autres? ce n'est pas impossible.
Cf. Dictionnaire de biograpbre franFaise, t. XII (Dupré, zq). DURRIEU (Joseph-Emmanuel-Xavier). — 3365, 3366, 3398,
34z5D, 3436n
Né àCastillon-en-Couserans (Ariège) le zz décembre 1814, (et non en 1817, comme le dit le Larousse du XIXe siècle), fils d'un receveur des douanes, Xavier Durrieu fera une carrière de journaliste, au Siècle, au Temps, dont il est le rédacteur en chef en 1841, au Courrier frany~ais, journal très avancé dont il est le directeur de 1845 à 1848. Élu représentant du peuple en 1848 pour l'Ariège, non réélu à la Législative, il fonde en 1851 le journal la Révolution. Arrêté lors du coup d'État, déporté sur un ponton, puis exilé, il passa en Angleterre et de là en Espagne où il entra au Crédit mobilier espagnol. Il mourut au moment où il se disposait à rentrer en France, le 6 février 1868, aux environs de Barcelone. Il était demeuré en relations avec G. S. pendant son séjour en Espagne. Celle-ci l'a cité dans la préface au livre d'Alfred de Bougy, Légende, Histoire et Tableau de Saint-Marin (Schlésinger, 1865).

DUVERNET (Charles). — 3zo5, 3z45, 3z85. 3383, 3557, 3560,
3571, 3657•
Cf, notice, t. I, p. IooB.
DUVERNET (Françoise-Eugénie Ducarteron, Mme Charles).
3z46, 3247, 3446, 3457, 3490> 3491, 3498> 3575. 3577, 3578
Cf, notice (de Charles Duvernet), t. I, p. IooB.
Fnl,nMrlN (Jean-Gabriel). — 3z74D, 3z96D, 3360, 34z7D, 35z8n• Cf. notice, t. V, p. 868.
821 FLEUAY (Laure Decerfz, nlme Alphonse}. --- 4438. Cf, notice, t. I, p. 7ooz (au nom de Decerfz).
FxANço7s (Ferdinand). — 3z66, 3z83D, 3z87, 3327• Cf. notice, t. VI, p. 938.
GAUBERT (Dr Parrl-Léon-Marie). — 4659.
Cf. notice, t. IV, p. 905.

GENESTAL (Eugène). — 3670, 3682.
Cf. notice, t. I V, p. 906.

GENOL'DE (Antonin-Errgëne Genou ou Genoud, dit de). --
3474D> 344°U. 35°4, 3572. 3584•
Publiciste assez oublié, mais qui fut célèbre, ce fils d'un cabaretier nommé Genoud, né à Montélimar (Drôme) le 9 février z79z, étudia d'abord au collège de Grenoble, puis vint à Paris où il enseigna au lycée Bonaparte (Louis-le-Grand). Déiste, il fut converti au catholicisme orthodoxe par la lecture de Rousseau et entra au séminaire de Saint-Sulpice (où il se lia avec Lamennais) mais sans recevoir les ordres. On lui doit des écrits religieux (la Sainte Bible, traduite en français d'après les textes sacrés, z6 vol, (78zo-78z4), l'Imitation de Jésus-Christ, (7834), les Pères de l'Église des trois premiers siècler, g vol. (7837-2843), mais il fut surtout connu pour son action politique :légitimiste déclaré, il soutint les Bour- bons dans le Conservateur, dans !e Défenseur (créé avec Lamen- nais), dans l'Étoile (qui lui valut l'anoblissement), mais surtout dans la Galette de France qui fut un temps le journal officieux de la royauté, et jouit de privilèges exorbitants. Après la révolution de 7830, il lutta contre la nouvelle dynastie, mais voulut embrancher la légitimité sur la conqu@te du suffrage universel, ce qui le rapprocha des républicains, mais ne pouvait qu'écarter de lui les chefs du parti légitimiste, y compris le duc d'Angoulême lui-même. Le gouvernement l'accabla de procès de presse, et son journal fut interdit dans plusieurs pays d'Europe, ennemis farouches du suffrage universel. En 7834, il perdit sa femme qui lui avait donné quatre enfants, et alors entra dans les ordres (7835), ce qui explique qu'on parle souvent de lui en l'appelant l'abbé de Genoude, bien qu'il ne portât pas la soutane et ne dît pas la messe. Envoyé à la Chambre en 7846 pax les électeurs de
822 Toulouse, il n'y exerça que très peu d'influence. En fait, il était en porte-à-faux. I] mourut, presque ruiné et déçu de ses échecs, le t q avril t 8q~ aux îles d'Hyères.
Cf. Philibert Audcbrand, Souvet:irr de la tribrtne des journalistes, Dentu, 1867, pp. Go-74; Lamartine, Cours familier de lüté- rattrre, t44~ entretien; Souvenirs et Portraits, Hachette et Fuxne, 1864, t. I, PP• 303-333; Stendhal, Henri Brulard, ch. xxxvt.
(rrxnantN (Émile de). — 3zz3.
Déclaré à Paris le zt ou zz juin x806 sous le nom d'Émile Delamothe, il était fils adultérin du comte Alexandre de Girardin (1776-i85S) et de 1~1me Dupuy, née Adélaide-Marie Fagnan, femme d'un conseiller à la Cour de Paris. Élevé par des personnes étrangc`res, en partie à la campagne, pratique- ment délaissé par ses parents, il se forma à peu près seul, et commença pax de petits emplois, si la Maison du roi, puis chez un agent de change. En t8z7, il écrivit, sous l'anonymat, un roman autobiographique, sous le titre Émile; puis fit un coup d'éclat en prenant, de sa propre autorité, ]e nom d'un père qui ne pouvait le reconnaître, mais qui s'abstint de réclamer.
Pourvu d'un emploi peu absorbant d'inspecteur-adjoint des Beaux-Arts (t8z6), Girardin lance alors le Voleur (avril i8z8) et la Mode (octobre i8zq), qui obtinrent rapidement un brillant succès, et ]e Fettilleton der journaux politiques avec Balzac (i83o).
Il épouse Delphine Gay le teT juin t83t, crée le Murée des familier, l'Almanach de France, le Panthêon littéraire, tout en spéculant dans diverses entreprises pour asseoir sa Fortune. C'est en 1836 qu'il crée la Prerse, et bouleverse l'économie des journaux de l'époque en fixant l'abonnement à 4o f. par an, au lieu de 8o f., grâce au développement des annonces, augmentant du méme coup le nombre de lecteurs, et faisant du journal une véritable puissance avec laquelle les gouver- nements devaient compter. D'où beaucoup d'ennemis achar- nés. En même temps il ambitionnait de faire une carrière politique (il s'était fait élire député de Bourganeuf dans la Creuse en 1834, non sans difficulté, et combattu alors par les amis politiques de G. S.), mais il eut de ce côté beau- coup de déceptions. Le duel qu'il eut avec Carrel, et au cours duquel celui-ci fut mortellement blessé, aviva les attaques contre lui. Les républicains ne le lui ont jamais pardonné. G. S. a consacré à cet épisode quelques pages d'Hirtoire de
823 mu vie (5e partie, ch, xu). Elle a échangé avec lui et avec sa femme une correspondance importante à partir de 185z, et particulièrement lorsque la Prer.re publia Hirtoire de ma vie. Émile de Girardin vint à Nohant en août 1855•
Sous l'Empire i] eut des démêlés avec le gouvernement et la l're.r.re reçut plusieurs avertissements. Il finit par abandonner ce journal et en relever un autre, la LrGerté, auquel il donna un tirage énorme pour l'époque.
Ce publiciste n'avait pas de style, et ne laisse pas une page qui mérite d'être relue. Au point de vue politique, il s'est
défini ainsi « Conservateur constamment progressiste,
progressiste constamment conservateur; appartenant à la
monarchie par mes goûts et mes relations, rallié à la République
par mes idées et mes études; fermement antirévolutionnaire,
en ce sens que la plus grande réforme à opérer ne m'eût
coûté ni ne me coûterait, pour prévenir, de si loin que ce fût,
1a plus petite révolution, mais nullement contre-révolution-
naire... » (cité par Eugène Spuller, Figurer di.rparue.r, Paris,
Félix Alcan, (lie série).)

Veuf de Delphine de Girardin en 1855, il épousa le 31 octobre t856 Mina Brunold de Tiefenbach, veuve du prince Frédéric de Nassau. Elle accoucha en 1859 d'une fille, Marie-Clotilde, qui, d'après les Goncourt, avait nécessité les soins d'un coadjuteur. Cette enfant mourut à Biarritz le z octobre 1865. Quelques années plus tard, Girardin désavoua une autre paternité (Anaïs-Marguerite-Suzanne, née le zo août 1871 à Londres où Dlme de Girardin avait filé avec le jeune prince de Chimay) et se sépara de :Mina en 1872.
Il est mort à Paris le z7 avril 1881.
Cf. Maurice Reclus, Émile de Girardin, Hachette, 1934; Journal des Goncourt (édition de Monaco), t. VII, pp. 165-166.
GIRERD (Frédéric). — 3573, 3660.
Cf, notice, t. II, p. gz4.



GIROUX (Louis-Victor-Julien). — 3189, 3zoz,
3258, 3z64, 3265, 3269, 3270, 3z88o, 3289, 3295,
3313, 3331, 3332> 3333, 3338, 3344, 3349, 3354,
3388

3241,
3302,
3356,
3255.
3308,
3364>

Imprimeur, né vers 1808, associé avec Vialat son beau-frère, du Ier janvier 1840, installé à Saint-Denis-du-Port, près de Lagny. Il obtint son brevet d'imprimeur le zz avril 184x, en remplacement de Laurent, démissionnaire.
824 Leur maison a imprimé Iridora (1846), la Mare au Diable (1846), le Pécbé de Monsieur Antoine (1847).
GxnNur:rE c (Raoul-Louis-André Guilloteau, comte de).
36oIv.
Fils d'André Guilloteau de Grandeffe (175z-ISzS) écuyer, dont le nom figure sue l'acte de décts de Louis-Claude Dupin
son cousin » (Paroisse St-Gervais, 6 juin 1786), Raoul, comte de Grandeffe, est l'oncle de Fernand de Preaulx, fiancé temporaire de Solange. Il était propriétaire à Gratin, commune de Chézelles (Indre) et administrateur des chemins de fer de l'Ouest (domicile parisien : 11, rue Pigalle). Il avait épousé le I[~ mars 1831, Charlotte-C/aire-Noémie de Faudoas (à noter qu'une Clary de Faudoas était au couvent des Anglaises en même temps qu'Aurore Dupin). (flirt. Vie, éd. Michel Lévy, t. VII, p. z38, n. t; Q-_'uvref autobiograjihigue.r, Bibl, de la Pléiade, t. I, p. I IOI.
Raoul de Grandeffe, né le z1 juillet 178, est mort au château d'Englesqueville (Calvados) le 13 juin 1870.
Cf. Cte de Grandeffe, Alliances de !a famille de Grandeffe, Paris, 1888; et abbé Ambroise Ledru, La famille de Faudoas, g vol., Paris, 108.
GRIhfALUI (Tancrède-Florestan-Louis-Roger, prince de Monaco).
— 359477-
Né le Io octobre 1785, Florestan Grimaldi, fils d'Honoré IV, ne devait régner qu'après la mort de son frère Honoré V, duc de Valentinois. Sa jeunesse avait été besogneuse, car la principauté avait été incorporée à la France en 1793, et la famille dépossédée, jusqu'en 1816. Florestan vécut dans la pauvret~, et l'on dit même qu'il dut pour vivre se produire comme figurant dans les théâtres des boulevards. Le gouver- nement français ne lui accorda une petite pension que vers ]afin de l'Empire. En 1816, il épousa une Française, c d'origine très obscure >r, Marie-Louise-Caroline-Gabrielle Gibert de Lametz, qui lui donna deux enfants.
En 1841, il succéda à son frère sous ]c nom de Florestan Ier mais il vivait beaucoup plus en France, notamment à Paris, yue dans sa principauté, comme en témoigne la lettre qu'il écrit en mars 1847 à G. S.
La Révolution de 1848 eut des contrecoups dans la principau- té : c'est à ce moment yue Menton et Roquebxune s'en sépa- rent, pour se donner au roi de Sardaigne Charles-Alhert, et
825 Floxestan eut beau adresser des protestations, il ne parvint
pas à les recouvrer.
Il est mort à Paris le so juin 1856.
Si G. S. a répondu à la lettre que nous publions, sa réponse
ne s'est pas retrouvée dans les archives de ]a principauté.
GROTE (Hatriet Lewin, Mrs George). — 3381n
Née à Ridgeway près de Southampton (Angleterre) le Ier juillet 1792, Harriet Lewin épousa George Grote, banquier, député aux Communes et historien célébre (1794-1871) et fut sa collaboratrice. Mais elle a également écrit pour son propre compte, dont The persona! lije of George Grote (London, J. Murray, 1873). Le ménage Grote avait de nombreux liens avec des savants et des hommes politiques français. Il est à noter que 1blrs Grote n'aimait pas du tout Mérimée :dans une lettre que publie M. Dennis Mc Neice Healy, elle l'appelle « un fat diabolique », et se félicite d'avoir toujours éprouvé un sentiment d'aversion pour lui. (Mérimée et les Anglais, Paris [1947], p. 83, cité par Correspondance générale de Mërimée, p.p. Maurice Parturier, IX, p. 65, n. 4).
George Grote fut membre correspondant, puis associé étranger de l'Institut. G. S. l'a rencontré avec i~Irs Grote dès 18i9 chez Mme Marliani (Journal de Didier, à la date du 1; dé- cembre 1839).
Mrs Grote est morte à Shiexe (Surrey) le z9 décembre 1878.
GRLYMALA (Albert). — 335z> 3374 34~9~ 3484 3513 341• Cf. notice, t. IV, p. 907.
GUILMAT Oü GIJILLEMAT (Gulllaume). — ; 564.
Une autre lettre à Guillernat ayant été publiée dans l'Écho de l'Indre, journal imprimé à La Châtre, en 190I, nous croyons pouvoir identifier ce Guillemot avec le libraire Guillaume Guilmat, établi à La Châtre, qu'un rapport du procureur impérial représente (en octobre 1855) comme un ennemi du gouvernement, subalterne, mais c très dangereux ». (Arch. Nat., BB30 414). Il était né à La Châtre le Io mai 1818, fils de Louis Guilmat, huissier aux Contributions directes, et de Sévère Boulet.
GUTM.INN (Adolphe}. — 3G4o.
Pianiste et compositeur, cet Allemand est né à Heidelberg le Iz janvier 1819. On lui doit notamment Dix études crirac-
826 térirtignes. Il fut un ami fidèle de Chopin, et quoi qu'c~ ait dit la nièce de ce dernier, il assista à ses derniers moments on a là-dessus deux témoignages, celui de Grzymala et celui de Pauline Viardot, en dehors d'une lettre de Gutmann 111i- même. Il continua à correspondre avec G. S., jusqu'en i 87z au moins.
Chopin lui avait dédié le Troisième Scherzo en do diè.~e mineur
(opus 39)•
Gutmann est mort le z7 octobre 188z à la Spezia (Italie). Cf. Grove'r dictionary of Music and Musicienr, t. III, p. 8 5 7.
GUYARD (Nicolas-Augustin, dit Auguste). — 3335•
Chef d'institution, journaliste et littérateur, né à Frotey-lés Vesoul (Haute-Saône) le 9 septembre 1808, dirigea d'abord l'institution Sainte-Anne à Vesoul, puis vint à Paris, et s'y passionna pour ]a méthode Jacotot. On le trouve en 1844 à Roatlne rédigeant d'Écho, puis le Progrès de la Loire (1846); il s'attache alors à Lamartine et rédige à il4âcon, en 1847, le journal de celui-ci, le Bien public. 1848 le ramène à Paris où il fonde un club. 1850 il dirige une colonie socialiste d'inspiration phalanstérienne à Saint-Just (Hte-Loire). Puis il revient dans son pays natal, essaie d'y implanter une commu- ne-modèle. Il a écrit plusieurs ouvrages sur des sujets divers de philosophie et d'éducation :Jacotot et sa méthode (1840), Pau! orr l'athée conrégrrent (1850) Lettres aux gens de Frotey (1863-1867), Der droits, des devoirs et des Constitutianr, au point de vue de la doctrine furionienne (1848), qui connut cinq éditions. Il est mort à Barmouth (Angleterre) le z7 août 1882.
REINE (Henri). — 3348-
Cf. notice, t. II, p. 9z6.

HETZEL (Pierre-Jules). — 3z°3, 3218, 3zz°, 3z81> 33zz, 3460>
3474 3479> 3503> 35°7. 3510, 3516> 3519, 3531. 3532> 3539>
3544, 3545> 3558, 36z3, 3643. 3651, 3655•
Cf. notice, t. V, p. S7z.
JEDRZE~EWICL (Ludwika Chopin, \4me). — 3195, 3zo7, 3z6o,
3369, 3421, 3492, 3511, 3674•
Cf. notice, t. VI, p. 941.
JOLY (Pierre-Paul-Jean-Ariste-Anténor). — g194, 3196, 3188,
3zoo, 3zlz, 3214 3215, 3217 3224 3229> 3248> 3249 325°,
827 3zS ~, 3z5z, 3254, 3257, 3z~7, 3268, 3273, 3z78D> 3279, 3z94, 3307, 3312, 3410, 3424, 3468, 3477, 3494, 3514, 3517D, 35z~• Anténor Joly est né à Savone (Italie) vers TSoT. On n'est pas très bien renseigné sur ses débuts. Il a dirigé le Théâtre de la Renaissance de 1838 à 1844. Sa gestion aboutit à une déclaration de faillite le zg janvier 1845, mais il obtint son concordat.
On le trouve ensuite directeur du feuilleton du journal l'Éj~oque, où il accueillit en 1845 le Péché de Monsieur Antoine après avoir publié de Balzac Une instruction criminelle (3e partie de Splendeurs et Misères des cosrrtisanes).
Il est mort d'apoplexie à Paris le 4 septembre 185 z. L'acte de décès le dit âgé de 51 ans et célibataire.
Jos (Geneviève, dite Ursule, Godignon, Mme Jean). — 3561,
352, 353-
Fille d'un chapelier, Geneviève Godignon, Ursule au baptême, est née à La Châtre le zG nivôse an XI (16 janvier 1803). Elle était la nièce de Marie Baronnet, dite Julie Baron, femme de chambre de Mme Dupin de Francueil. A ce titre, elle avait été ]a compagne de jeux de la petite Aurore depuis 1808 jusqu'à l'entrée de celle-ci au couvent. Voir dans Hist. Vie plusieurs charmants passages qui la concernent (éd. Lévy, t. IV, pp. Igz-196, t. V, pp. 147-ISo; ouvres autobiogralShigues, Bibi. Pléiade, t. I, pp. 600-603, 713, 73z-734, etc.).
Elle accompagnera pendant le voyage en Suisse G. S. et ses enfants bien qu'elle fût déjà mariée à l'époque avec Jean Jos, cordonnier (1799-1858), épousé à La Châtre le z3 juin
1828.
En 1848, nous la verrons à Paris, où elle vient pour consulter de grands maîtres de la médecine au sujet de la maladie de son mari, diabétique.
Elle fut longtemps, malgré un caractère un peu susceptible, chérie de G. S. qui lui assurait du travail de couture, et la traitait en amie, non en ouvrière. Elle est très connue des sandistes, mais sous le nom d'Ursule Josse, correspondant à ]a prononciation mais non à l'état civil. C'est d'ailleurs ainsi que G. S. écrit son nom.
Elle a survécu à G. S., et est morte à La Châtre le 3o juillet 1881, laissant un fils, né en 183T, Eugène, instituteur primaire.
LAISNEL DE LA SALLE (Geimaln, dit Aljred). — 3z43.

Le nom de ses parents s'écrit Laisné ou Laisnel suivant les
828 actes. Germain Laisné son grand-pére était grainetier au grenier à sel de La Châtre, gendarme de la Garde du Roi, puis Lieutenant du Roi. Son père, Sylvain Laisné, seigneur de Cosnet, garde de la Porte du Roi, avait épousé Louise Lebreton de la Vernelle, fille d'un conseiller du Roi.
Alfred Laisnel, né à Lacs (Indre) le Ier germinal an IX (zz mars t8ot), fut un temps adjoint au maire de La Châtre, de juillet i83o à février i83z. Destitué de ses fonctions il s'adonna à ses goûts, qui étaient de vivre en petit propriétaire dans son manoir de Cosnay, de noter les moeurs et coutumes des paysans qui l'entouraient, de recueillir leurs contes et dictons. Il en fit plusieurs ouvrages pleins d'observations et de bon- homie qui ne furent publiés par ses enfants qu'après sa mort Croyances et Légendes du Centre de la France (Chair, 1875, z vol. in-8~), ouvrage repris ensuite dans Le Berry, murs et coutumes (J. Maisonneuve, igoz, z vol. in-t6), Aneienner Murs (La Châtre, Montu, 1899)•
Il est mort à Neuilly (Seine) le r r août t 870, laissant deux enfants, Pierre-Amédée et Claire.
G. S. avait fait une préface pour les Croyances et Légendes, où elle évoque excellemment cette sympathique figure d'érudit modeste, trop modeste. Cette préface a été recueillie dans l'édi- tion Calmann-Lévy à la suite des Légendes rustiques (pp. T 5 ~-i 67).
LANCOSME-Bxi;vss (Louis-Stanislas Savary, comte de). — 345zD, 3464D~ 35ooD~ 3ï~I, 3521D. 354zn
Né à Venda?uvres (Indre) le ro octobre t8o~, le comte de Lancosme-Brèves, grand chasseur, écuyer fameux, gentilhom- me accompli mais sans morgue, et imbu d'idées de progrès, est un de ces riches propriétaires qui firent des efforts sérieux pour valoriser la Brenne, région située entre Châteauroux et Le Blanc, très pauvre et malsaine au début du XIXe siècle. Pour créer un élevage de chevaux indigènes, destiné à apporter à ce pays déshérité un élément de richesse, il avait organisé des courses annuelles àMézières-en-Brenne. C'est aux courses de z 846 que G. S., invitée par lui, se tendit avec Solange et Augustine; elles y rencontrèrent Fernand de Preaulx, qui tomba amoureux de Solange.
Le comte de Lancosme-Brèves a écrit de nombreux ouvrages, pour la plupart consacrés à des questions hippiques
De l'équitation et des haras, Paris, Rigo frères, i84z; la Vérité lr cheval, Paris, Ledoyen, r 843 ;Maux et Remèdes, Paris, Lacram- pe fils et Cie [i847], Théorie de la centarrrisation, Paris, J. Dumaine, i86o, etc.
829 Il avait épousé Marie-Antoinette-Juliette Gaudard de La Verdine, qui lui donna une fille, Marie-Louise-Marguerite, néc le 16 janvier 1840, laquelle épousa la comte Charles de Lambert, aide-de-camp général de l'empereur Alexandre III. Il est mort à Bayonne le z4 novembre 1873, ayant dépensé une grande partie de sa fortune dans ses entreprises.
Cf. Henri Navelet, !e Comte de Lanco.rme-Brèves, avec avant- propos et notice bibliographique par Joseph Thibault, Paris, Charles Bosse, 193z; Georges Lubin, George Sand en Brenne; Tours, Gibert-Clarey, 1967.
LA ROCHEFOUCAULD-DOUDEAUVILLE (Sosthènes, vicomte de La Rochefoucauld, puis duc de Doudeauville). — 3598, 360;.
Cf. notice, t. II, p. gzG.
LATOUCHE (H. de}. — 3z11D, 33o3D~ 33z9D> 337SD> 34o6D.
359Sn>36Szn
Cf. notice, t. I, p. Io1o.
LE BLANC, dit de VARENNES (Dr Michel-Louis}. — 359z.

Une seule lettre de G. S. à ce personnage s'est retrouvée jusqu'ici, bien qu'elle ait été en relation avec lui pendant plus de vingt-cinq ans. Nous avons eu quelque peine à l'identifier, car il est toujours présenté sous le nom de Varennes qu'il avait adjoint à son nom véritable.
Né à Nevers le z3 janvier 1808, fils d'un avocat, Michel- Louis Le Blanc fait des études de médecine (anormalement prolongées), obtenant son diplôme de docteur le 8 août 184z avec une thcse dont le titre n'annonce pas des recherches trés originales : ~ue.rtionf sur diverses branches der rciencer médicales. Sa vie semble avoir été assez irrégulière : il est surprenant de voir un médecin tomber dans la misère, au point que ses amis doivent se cotiser pour qu'il puisse faire un repas par jour :c'est ce qui résulte d'une lettre de Victor Borie du z1 décembre 185 3 (Lov., E 964, fol. 97}. Il est mort le ro janvier 1854 à Paris, 3, rue de l'Abbaye, dans sa 46e année. Il semble qu'il ait été amoureux de Solange. Nous verrons plus tard qu'il l'escorte quelquefois lorsqu'elle vient à Nohant, après sa séparation d'avec Clésinger; mais en l'état actuel de notre information, nous ne pouvons afiirmex qu'ils ont eu une liaison.
LEROUX (Jean-Achille). — 3564 bisD.
Ce frère de Pierre Leroux, né à Paris le zz messidor an VIII (11 juillet 1800), est celui qui a épousé le z6 décembre 1843
830 Jeanne-Aimée Térage, légitimant deux enfants qui firent l'objet d'un procès dont nous avons vu le déroulement au tome VI (cf. notamment pp, z8o, n. z, 371-378).
Il était déjà veuf de Pauline Lacour.
Il a vécu dans le sillage de son frère Pierre pendant de nom- breuses années, tant à Paris qu'à Boussac, puis s'est séparé de lui comme on le voit par la lettre 3564 bis. Nous ignorons ]a date de sa mort.
LExoux (Pierre). — 3282 GirD, 3z~1D, 33o4D.
Cf. notice, t. III, p. HHz, et t. IV, p. gi2.

L$xor (Antoine). — 34z8n, 3441 n.
Né à Chartres ]e 18 juillet 1814, Antoïne Lexoy, licencié en droit, avocat, épousa ]e 17 mai 1845 Antoinette-Augustine- Adélaïde Philbert, fille née le z1 juillet 1815 de père inconnu et de Marie-Edme-Adélaide Philbert, divorcée de Valambert et pas encore remariée avec Brault (elle était par suite 1a demi- sceur d'Augustine).
Leroy légitimait par ce mariage deux enfants Philbert nés en 184o et 1843 (de lui?). Il semble qu'il ait eu par la suite au moins un autre fils.
La date de sa mort nous est inconnue.
L~xor (Ferdinand). — 3300, 3310, 3533> 3547, 3555• Cf, notice, t. VI, p. 945•
Liïsris (Napoléon, dit Léo). — 3453D.
Né à Bouchain (Nord) le 18 juin 1815, Léo Lespès commença à écrire alors qu'il était sous les drapeaux, fusilier au 55e de ligne, puis se produisit dans quantité de feuilles sous divers pseudonymes dont le plus célèbre est Thimothée Trimm, qui fit la fortune du Petit Journal. Cette feuille, dont il fut un des fondateurs, arriva en moins de deux ans au chiffre de tirage de 200 000, énorme pour l'époque, grâce surtout à ]'article quotidien de Léo Lespès. Il fut un des journalistes les plus cotés de son temps : !e Petit Moniteur lui avait offert Ioo 00o f. par an pour quitter !e Petit Journal. Il a fondé de très nombreuses feuilles et collaboré à quantité d'autres, dont l'Événement, le Figaro, et a publié plusieurs volumes dépourvus de valeur littéraire et complètemeriC oubliés.
Il est mort à Paris le z~ avril 1875. Ses relations avec G. S. ont été très épisodiques.
831 Lasssrs (Jean-Charles). — 3zol, 33z7~ 3346
Né à Bayonne le zI avril 1804, parent du célèbre Ferdinand de Lesseps, Charles fera ses premières armes de journaliste à !a Tribune, puis au Commerce, organe bonapartiste, dont il devint rédacteur en chef. Voici comment le dépeint en 1841 la Biographie des journalistes : «Charles Lesseps, rédacteur en chef, 1 ancien secrétaire de M. Mauguin. C'est un homme bilieux et mécontent, qui se met toujours en fureur et voit des mouchards partout; ennemi intime de M. Thiers et de NI. Barrot, l'adver- saire le plus énergique des fortifications de Paris. »
En 1845, il entre à l'Esprit public, journal d'opposition républi- caine, et continua à y combattre ]e gouvernement de Louis- Philippe.Élu en 1846 député par l'arrondissement de Villeneuve- d'Agen, i] siégea à l'extrême gauche. II avait démissionné de ses fonctions de député peu avant la Révolution de février 1848, et ne fit pas partie de la Constituante ni de la Législative. Conseiller d'État pendant quelques mois, il devint rédacteur en chef du Vate universel de I S 5 o à la fin de 18 51. Après le coup d'État, il s'occupera de travaux de librairie, comme la Biographie Michaud.
LÉVY (Armand-François-Théodore). — 3363•
Cet ami de Lamennais, qu'il assistera à ses derniers moments, est né à Précy-sous-Thil (Côte-d'Or) le 18 mars 18z7. Il a été journaliste, franc-maçon ardent. Traducteur de Afickiewicz, il sera tuteur des enfants mineurs de ce dernier. En 1858, il tentera, soutenu par Michelet, de se faire patronner par les partis d'opposition pour être inscrit sur les listes en vue des trois élections partielles du z6 avril à Paris :Émile 011ivier, qui le juge durement dans son Journal (t. I, pp. 3z6-331) le fit écarter. Il est mort dans la nuit du zI au zz mars 1891.
Voir Dàctionnaire biographique du mouvement ouvrier franFais.
T. II.
Lswas (George-Henry). — 338zD, 36ozD.
Cf, notice, t. VI, p. 945

Mec xEnnr (William-Charles). — 3574 3676.
Cf. notice, t. VI, p. 946.

1`IAGU (Marie-Éléonore). — 3387•
blagu est né à Paris rue du Temple, et y est mort, à l'hôpital de la Charité le 13 mars 1860. Mais il a passé son enfance et une partie de sa vie à la campagne.
832 Cet ouvrier poète, tisserand à Lizy-sur-Ourcq (S.-et-141.), a écrit beaucoup de vers, à la manière de Béranger. « I.e plus naif et le plus aimable de ces poètes nouvellement éclos au sein du peuple... c'est le bonhomme Magu » :ainsi débute la préface que G. S. a mise en tëte du recueil publié en 1845 chez Charpentier. « Il chantait dans la vieille bonne langue fran- çaise dont il avait conservé le tour naïf et clair, l'heureuse concision et la grâce enjouée »continuait-elle. Certes, mais il y a beaucoup de vers de mirliton et de poésie de circonstance, dont une partie destinée à obtenir des protections ou des subsides, ou des souscriptions.
Cela dit, Magu est une figure sympathique dont la vie mérite le respect, et si les couronnes que lui ont tressées Béranger, George Sand et d'autres nous paraissent imméritées, il a eu le bon sens de ne pas trop s'en faire accroire, et de rester modeste et simple. Il signe toujours Magu, sans pronom.
Le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier franFair qui lui consacre une notice bien que 14fagu ne fasse entendre que bien timidement la note sociale, le prénomme Marie-Éléonore, ce qui est confirmé par des pièces officielles (Arcb. Nat., F1' 3182).
La fille de Magu, Félicie, épousa un autre ouvrier poète, Gilland, que nous verrons plus tard correspondre avec G. S.
14fARÉCHAL (Marie-Lucie Delaborde, Mme Amand). — 3 316. Cf. notice, t. III, p. 886.
MARLIANI (Charlotte de Folleville, Mme Emmanuel). — 3213,
3239D~ 3277 3402, 3432 3481 3495 35°5~ 35Sz~ 363°•
Cf, notice, t. III, p. 886.
MARLIANI (Emmanuel). — 338°•
Cf. notice, t. V, p. 884.

MARrIN (Bon-Louis-Henry, dit Henri). — 3585• Cf. notice, t. V, p. 884.
14IARTINEAU-DESCHENEZ (Auguste, baron). — 3318 3567• Cf. notice, t. III, p. 888.
MARTY (abbé Jcan). — 3242, 3665D.
L'abbé Jean bfarty, né à Laveissièrc (Cantal), le 6 mai 1813,
833 a été curé en Berry pendant longtemps, d'abord àJeu-les-Bois, puis àSaint-Chartier du 3 février 1843 jusqu'au z3 mai 1851. Il passa ensuite àSaint-Florent-sur-Cher (Cher) et mourut à Rome le 31 mai 1877 au cours d'un pèlerinage. Son nom revient souvent dans la correspondance, car G. S. le tira d'un mauvais pas où l'avait conduit un exccs de confiance et de générosité. Nous le verrons au tome VIII témoin des scènes dramatiques de juillet 1847.
Nous remercions M. l'Abbé Dumoulin des renseignements qui nous ont permis de compléter cette notice.
MAZZINI (Guiseppe). — 3575 6irD, 3654•
Cf. notice, t. V, p. 885.

MONACO (PYlnce de). - VOIT GRIMALDI.
MORTAIN (Camille-Louis de). — 3458•

On ne sait pratiquement rien sur cet acteur, puis directeur de troupe. Lyonnet (Dictionnaire der Comédiens franfair, t. II) dit seulement c Turin 1861, Hambourg 1862, Strasbourg
1863-1864, Gaîté 1865, Genève 1867.
D'ailleurs Mortain est-il un nom véritable? Nom d'état civil ou nom de théâtre, celui qui ]e portait ne l'a pas rendu célèbre. Peu importe après tout, car son passage dans la vie de G. S. est un court épisode.
b4ouz'rET (Alexandre-Barnabé}. — 3z80.
Capacitaire en droit du 18 août 1838, avoué à Toulon de 1838 à 1867, Mouttet était né à Pignans (Var) le 18 mais 1814. C'est par l'intermédiaire de Poney qu'il est entré en relations avec G. S. Républicain actif, il sera forcé de démissionner en 1867. On se servait de tous les moyens, sous l'Empire, pour éliminer les ennemis politiques : en l'occurrence, il était accusé d'avoir une liaison avec une dame André, condamnée le 13 décembre 1866 par la cour d'Air à 4 ans de prison pour excitation à la débauche. (Arcb. Nat., B Bs — 7og.}
NAVELET (Jacques-Pierre-Edme-Henri). — 3449•
Fils de Jean-Jacques Navelet, notaire, et de Marguerite- Florence Tuxquet de Mayerne, Henri Navelet est né à Mézières en-Bienne (Indre) le 15 juin 18oI. Il étudia la peinture dans l'atelier d'Horace Vernet, puis d'un autre peintre, mais y renonça assez vite, faute d'une vocation véritable, et mena
834 la vie d'un grand bourgeois fortuné, mais non oisif :comme le comte de Lancosme-Brèves, le sort de sa région natale l'a beaucoup préoccupé et il s'est intéressé à l'assainissement de la Brenne, au défrichement des brandes, au développement des routes, à la question des haras, à l'amélioration de ]a race bxennouse, qui fournissait alors des chevaux de qualité. Maire de Mézières, conseiller général, il se montra l'ardent défenseur de son canton à l'assemblée départementale.
Il obtint en 1865 la Légion d'Honneur.
Sa femme Solange-Céleste Vivier, était la petite-fille du baron Deslandes, ancien maire de Tours.
Il est mort à Mézières le 14 Février 1882.
Ces renseignements sont en grande partie tirés de la notice mise pax Joseph Thibault en tête du petit ouvrage posthume
de Navelet Le Comte de Lancorme-Brèver (Paris, Charles Bosse, 193 2).
NEFFTZER (Auguste). — 3S7o, ;669> 3673 3678, 3690.
Grand journaliste français, né à Colmar le 3 février 1820, Auguste Nefftzer collabora pendant seize ans à la Presse dont il fut le gérant (ce qui lui valut une condamnation à un an de prison en 1851). Il a fondé en 1888 la Revue germa- nique, avec Charles Dollfus ; en 18GI le Temps, pour lequel il quitta la Presse. G. S. sera en relation avec lui jusqu'en 1871 au moins. Il était surtout spécialisé dans les questions de politique étrangère, mais traitait aussi de philosophie. Après le départ de Girardin, c'est lui qui signa chaque jour dans la Presse le bulletin politique. Il est mort à Bâle le Zo août 1876. Vair : R. Martin, !a Vie d'un grand journaliste. Auguste NeJjtZer. r8zo-r8~6, Besançon, Camponovo, 1948-1953, 2 vol.
OLIVIER (Juste). — 3589•
Cf. notice, t. IV, p. 917.

OLLIVIER (Olivier-Émile). — 3390.
Né à Marseille le 2 juillet 1825, Émile 011ivier était le tils d'un républicain très avancé, représentant du peuple en 1848, Démosthènes 011ivier (cf. t. V, p. 238, n. I). Il fit son droit,
passa sa thèse en 1846.
En 1848, il fut nommé par Ledru-Rollin commissaire de la République dans les Bouches-du-Rhône, malgré son très jeune âge.
On lui a reproché d'avoir eu pour les réactionnaires locaux
835 des complaisances qu'on n'eût pas attendues du fils de Démosthènes 011ivier. Nommé préfet sur place par Cavaignac, il fit réprimer durement une émeute d'ouvriers.
En juillet r 848, il se laissa nommer préfet de la Haute-Marne, ce qui était grandement déchoir. Louis-Napoléon l'ayant révoqué ensuite, il revint au barreau et y acquit une brillante réputation. Il échappa à la proscription qui n'épargna pas son père, exilé en Belgique.
En 1857, il se fit élire député de Paris, et contrairement à ce que faisaient les élus du parti démocratique, prêta le serment. II estimait, avec raison peut-être, qu'on était plus utile à la cause dedans que dehors. Il fit donc partie du Groupe dit des Crnq qui jusqu'en 2863 représentait seul à la Chambre l'opposition (avec Darimon, Hénon, Jules Favre et Ernest Picard). Mais à partir de z 860, il mit beaucoup d'habileté à se rappro- cher de Morny et de l'Empire, critiquant l'opposition systé- matique dans un discours célèbre (z8 avril 1864) qui lui valut son éviction de la gauche. Il fut même rayé du tableau des avocats pour avoir accepté ]e poste chèrement rétribué de conseiller du vice-roi d'Égypte. Réélu député en 1863 à Paris, il échoua dans cette circonscription en ~86g, mais fut plus heureux dans le Var.
Chef de l'opposition dynastique, ou du tiers parti, il fut appelé à constituer le cabinet du z janvier i87o qui eut le malheur d'être en fonctions lorsque éclata la folle guerre de i87o. On connaît le mot qui pèsera toujours sur la mémoire d'$mile 011ivier «Nous en acceptons la responsabilité d'un c¢rer léger... ». Le cabinet tomba le 9 août z 870.
Émile 011ivier vécut désormais dans la retraite, occupé à écrire ses Mémoires et justifications (notamment !'Empire libéral), et des travaux historiques et à l'occasion polémiques. Toutefois il avait essayé, sans succès, de rentrer dans la vie politique en se présentant aux élections dans le Var, en 1876 et en X877. Élu à l'Académie française en t 870, il n'a jamais prononcé son discours de réception, s'étant montré intransigeant sur une phrase relative à la Révolution de t83o qualifiée de u coup d'État fait par les zzi », et qu'il refusa de modifier. II fut néanmoins admis à siéger.
Ce n'est qu'en 1868 qu'il rencontra pour la première fois George Sand, à un dîner chez Girardin, le 3o mai, et à cette occasion il lui rappela qu'elle avait corrigé la dédicace de sa thèse, ce dont G. S, n'avait nul souvenir (Émile 011ivier, Journal, Paris, Julliard, s. d., t. II, p. 3z5). Elle lui écrivit par la suite, en solliciteuse, quatre lettres en i87o.
836 011ivier est mort àSaint-Gervais-les-Bains le zo août 1913. On sait qu'il avait épousé, en 1857, la fille de Liszt et de Mme d'Agoult, Blandine, qu'il perdit en 186z. Il se remaria en 1869 avec Mlle Gravier, de Marseille.
Cf. Marie-Thérèse 011ivier, la Jeunesse d'Émile 011ivier, Garnier, 1918; Pierre Saint-Marc, Émile 011ivier, Plon, 1950; Geneviève 011ivier Troisier, Autour d'Émile 011ivier, Boulogne-sur-Seine, Diaz.
PAGNERRE (Édouard). — 36gz.
Cf. notice, t. VI, p. 949•

PAPET (Gustave). — 3149> 3305 3646n~ 3647 3649• Cf. notice, t. I, p. IOI2.
PEPE (Guglielmo). — 3 5 86.
Né en Calabre, à Squillace, le IS février 1783, patriote italien, carbonaro, révolutionnaire, Guglielmo Pepe a vécu depuis l'âge de quinze ans la vie la plus agitée qu'on puisse concevoir. Il s'est évadé de mainte prison, a échappé plusieurs fois à la peine capitale, s'est battu à Marengo, en Catalogne, en Calabre, dans les Abruzzes, à Venise, etc., a été général de brigade dans l'armée française, généralissime de l'armée napolitaine en 18zo. Il a connu l'exil :l'Espagne, le Portugal, ]a Belgique, l'Angleterre, Paris l'ont accueilli tour à tour. Il a écrit des Mémoirer, qui font précisément l'objet de ]a lettre de G. S. publiée ici.
II est mort à Turin le g août 185 5
Deux autres généraux du même nom ont vécu à la méme époque : FIorestan (178o-1851), frère de Guglielmo, et Gabriel (17ôI-1850), son cousin.
PERDIGUIER (Lise Marcel, Mme Agricol). — 3314D• Cf, notice, t. V, p. 887.
PÉrÉTIN (Anselme). — 3581D, 361OD, 3619D.
Cf. notice, t. V, p. 888.

Pr.Ai.Icxwr (Pierre-Louis-Alfred). — 3 5 5 9D
Né à Levroux (Indre) le zg juillet 1813, Planchat devient notaire à Paris, successeur de Florestan Bonnaire, ]e 9 septem- bre 1845, et par conséquent détenteur des titres de propriété de l'hôtel de Narbonne dont G. S. a précisément besoin au
837 moment du mariage de Solange. Nous ne croyons pas que G. S. ait traité beaucoup d'affaires dans cette étude lorsque
Planchat en est titulaire. Il démissionne en juillet 1853.
POITEVIN (Auguste). — 3396.
Sculpteur français, élève de Rude et de Maindron, né à La Fère (Aisne) le 5 juillet 1819, mort au même lieu le Iz août
1873, Auguste Poitevin a exposé de 1845 à 1867 aux Salons,
obtenant en 1846 une 3e médaille. Les musées d'Amiens, Fécamp, Nancy abritent certaines de ses oeuvres. Il n'a jamais atteint la grande consécration. Nous ne savons ce que repré- sentait la statuette dont parle G. S. dans la lettre n° 3396, ni ce qu'elle a pu devenir. Au Salon de 1846, Poitevin avait exposé un plâtre Le Dévouement de Viala (n° zz18}.
Cf. Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurr de l'écale franjaise au XIXe siecle, t. IV.
PoNex (Louis-Charles). — 3z3fi~ 3z5~~
3z~3~
3z75.
3z93~ 3z97>

33z5, 3359 3379 3403 3409 341,
3433
3450
3478 35oz,

35~~, 3597 304, 317, 350 358
3~~7,
3680.

Cf. notice, t. V, p. 8qo.
Pxsaal.x (Charles-Fernand-Alexandre-Raoul, vicomte de).
3530D. 3588D~ 3~z7D
Fernand de Preaulx est entrë dans l'histoire littéraire par son mariage manqué avec Solange Dudevant. Né à la Ferté- Imbault (Loir-et-Cher) le 13 novembre ISzz, il a mené la vie rustique des petits hobereaux pauvres, chasseurs, et centau- risés. Son manque de culture ressort des lettres que nous publions mais ses qualités morales s'y révèlent aussi. Il fut évincé par la capricieuse Solange au profit d'un candidat plus brillant en apparence. Fernand de Preaulx fut plus tard employé aux chemins de fer de Tours à Nantes, résidant à Saumur, aux appointements de 83,33 f. par mois. Il finit pax faire un mariage qui releva sa fortune le z mai 1854 il épousa Marie-Alphonsine-Valérie du Bisson (18z5-1911). Solange et lui se revirent plus tard, en 1882 : dans une lettre à Maurice, Solange déclare qu'il est un peu sourd, mais tou- jours la bonté incarnée. Elle serait même assez disposée à l'épouser si la loi sur le divorce est votée. Ce qui nous amène à nous poser la question :Fernand était-il séparé de sa femme légitime?
Il est mort le zz novembre IH(~I.
838 Cf. Frédéxic Saisset, Hirtoire de la famille de Preaulx ou de Preaux du XIe riècle à nos jours, Dijon, impr. Bernigaud et Privat, Ig3Y.
RANCOGNE (Char]es de Devezeau, 3e marquis d'Herbault, dit marquis de Rancougne ou de). - 3688,
Ancien officier de la Garde royale, Charles de Rancogne, né à Herbault (Loir-et-Cher) le Ier janvier 1779, était l'oncle maternel du comte Théodat de Taillevis de Périgny, l'ancien sous-préfet de La Châtre sous la Restauration (cf. t. I, p. IO19). C'est ainsi que G. S. a fait sa connaissance. Il habitait le château de la Ravinière, près de Bracieux (Loir-et-Cher), où il vivait avec sa femme, née Marie-Hélène-Geneviève de 14lontigny de Boulainvilliers (1783-1857), épousée ]e 3 ~ octobre 1802.
Il y est mort le 8 février 18 S 8.
Cf, Wcelmont de Brumagne, Noticer, t. VIII, p. 484•
Il est à remarquer que tous les faire-part que nous avons pu consulter sont au nom de Rancougne.
Rédacteur du Courrier franÇair [Xavier Doxxl~u]. - 3366.
Rocxr;T (abbé Jean-Georges). - 319zD.
Cf. notice, t. III, p. 8~6.

ROLAND (Pauline-Marie-Désirée). - 3z71D Cf. notice, t. VI, p. 95z.
ROLLINAT (François). - 3zz6D, 3447D> 3455D> 3499D• Cf. notice, t. II, p. 934•
ROUSSEAU (Théodore). - 3587, 3614,

3633, 3645,
3648,
3664,
3668, 3677, 3687, 3688.





Cf. notice, t. V, p. 893.





ROZIÉEIES (Marie-Elizabeth-Epicharis de). - 3185, 3219,

3230,
3240, 3259, 3290, 340$, 3413,
3420,
3423,
3429,
3437.
3442n>
3443, 3451, 3456, 3459, 3480,
3485,
3525,
3534,
3538,
3634,
3636, 3642, 3653•





Cf. notice, t. V, p. 893•
839 SAINTE-BEL'VF. (Charles-Augustin). — 3187. 3z53> 3336• Cf. notice, t. II, p. 935•
SANDRÉ (Michel-Marie-Gustave). — 3z9z, 33z6•
Cf, notice, t. VI, p. 953•

SAN-Islnxo (comtesse (ou marquise?) de). -- 3461n.

Cette Espagnole, amie de ~Ime D-Iarliani, est probablement la femme du marquis don Francisco R-fanuel Rui-Gourez de San-Isidro, qui sera sénateur en Espagne en 1868 (rensei- gnement que nous devons à l'obligeance de IVi. Maurice Parturier).
SCHLÉSINGER (Moritz-Adolf, dIt Maurice). — 3341- Cf. notice, t. VI, p. 944•
SÉGUIER (Antoine-Jean-Mathieu, Baron). — 3661, Cf. notice, t. III, p. ScJ8.
SENANCOUR (Agathe-Erelalie-Ursule Pivert de). — 3385•

La fille de Senancour, née à Givisiez ou à Fribourg (Suisse) le 8 septembre 1791, a vécu dans l'ombre de son père, et après la mort de celui-ci a essayé, mais sans grand succès, de lui assurer une célébrité posthume qui ne devait venir que plus tard. Elle est morte à Fontainebleau le I1 mars 1876.
SIMONNET (Théophile-Guillaume). — 3463,
3483. 3486, 3458, 3489, 3493. 3496> 354,
36z6, 3666.
3466,
3543,
3471,
3546,
3475,
3554,

Cf. notice, t. VI, p. gq 5.
SOUVERAIN (Hippolyte). — 3357D, 3439v, 3565n

Cf. notice, t. V, p. 895•
SUMNER (George}. — 3373•

Cet Américain qui a passé une partie de sa vie en Europe et notamment à Paris, était né le 5 février 1817 à Boston où il mourra le 6 octobre 1863. Tout jeune encore, à z1 ans, il s'embarque sur un cargo chargé de riz et de coton, destination Russie. Son appétit de connaître et d'étudier les institutions des autres pays l'amena à s'intéresser aug bibliothèques,
840 musées, écoles, prisons et hôpitaux, sur lesquels il fit des rapports et des études, en divers pays. Il fut en relations amicales avec le Hongrois Kossuth, l'Allemand von Humboldt, les Français Lamartine, Tocqueville, George Sand, l'Anglais Macready, l'Américain Washington Irving, alors ambassadeur en Espagne, etc.
Rentré aux États-Unis en 1852, il se vit offrir en raison de sa connaissance profonde des affaires d'Europe, une situation de Secrétaire d'État adjoint qu'il refusa, car on exigeait de lui le désaveu de la position anti-esclavagiste de son frère Charles Sumner (1814-1874), hornme politique et orateur remar- quable, chef du parti radical au Congrès.
George Sumner a publié quelques ouvrages, peu volumineux, plusieurs sur des questions pénitentiaires, par exemple The Pennsylvanie rystem of prison discipline triumphant !n France, Philadelphie, I. Ashmead, 1847; Remarks on capital punrsbmentr and the penitentiary systenr, Boston, Tuttle and Weeks, August
1835 etc...
C£ Robert C. Waterston, « Memoir of George Sumner » in Proceedings of the Massachusetts Historical Society (1880-1881, vol. XVIII, pp. 18~-zz4}.
Nous remercions M. Arthur M. Wilson, Directeur du Depart- ment of Biography of Darmouth College, grâce auquel cette notice a pu être complétée.
THORÉ (Théophile). — 36g;.
Cf. notice, t. IV, p. qzz.

TIXIER (Catherine Chatiron, Veuve Gilbert). — 347on.
Fille de Jean Chatiron, charpentier, et de Marie Léger, née à La Châtre ]e 5 janvier 1779, Catherine Chatiron était servante au château de Nohant lorsqu'elle fut séduite pax le jeune Maurice Dupin au cours d'une permission. Il en naquit Pierre Lavexdure, «fils naturel de la Patrie » (selon l'acte de naissance} né à La Châtre le 16 floréal an VII (5 mai 1799)• Pierre Laverdure, plus connu sous le nom d'Hippolyte Chatiron, est le demi-frère de George Sand (voir notice t. I, p. Ioo1). Catherine épousera Gilbert Tixier, aubergiste à La Châtre (1773-1835). Elle est morte à La Châtre le 5 juin 1866.
TOURANGIN (Alberte-EliZa}. — 3188, 31go, 3zz5, 3244, 3z6z,
ï35o> 3367> 3663.
Cf. notice, t. III, p. 8g~.
841 VALLET DE VILLENEUVE - WITfY~ICKI 821 VALLET DE VLLLENEUVE (Apolline-Charlotte-Adélaide de Gülbert,
comtesse René). - 3zo8, 3309, 3315, 3370, 3400, 3448, 3520D, 3675•
Fille du comte de Guibert (174;-17go), général, tacticien, litté- rateur (et amant de Mlle de Lespinasse), et d'Alexandrine-Louise Boutinon de Courcelles, femme-auteur (17..-ISz6), Apolline épousa le 12 avril 1795 René Vallet de Villeneuve (cf. notice, t. I, p. Io1g). Elle en eut deux enfants, Septime et Emma. Dame du Palais sous l'Empire, elle se retira ensuite avec son mari au château de Chenonceaux. Baptisée à Paris le 15 décembre 1776, elle mourra à Chenonceaux le 18 novembre 185 z.
C£ Jean de Jaurgain, Notice aur le.r famiddea de Villeneuve et
de Guibert.
VALLET DE VILLENEUVE (FTan~015-l~ene, Comte). - 3193, 3zIG,
;261, 3276, 3286, 3298, 3299, 3337, 3358, 3368, 3389, 3448,
3506, 3523, 3568, 3579, 3600, ;638.
Cf notice, t. I, p. Io1g.
VARENNES (de). - TjOIY : LE BLANC DE VARENNE$.

VÉRON (Dr Louis-Désiré). - 3184D, 3191D, 3197D, 3343D• Cf. notice, t. VI, p. 95G.
VEYRET (Cbarler-Gabriel). - 3384, 3415, 1431
Cf. notice, t. VI, p. 957.

VIALAT (Jean-Baptiste-Clair). - 3189, 3zoz, 3241, 3255, 3258,
3z64, 3265, 3269, 3270, 3z88D, 3289, 3295> 3302, 3308, 3313,
3331, 3332, 3333, 3338, 3344, 3349, 3354, 3356, 336zD, 3364, 3388
Jean-Baptiste Vialat, qui paraît être né vers 1812, a été impri- meur à Saint-Denis-du-Port, près de Lagny, associé avec Gixoux, son beau-frère, à partir du Ie1 janvier 1840. Il a obtenu son brevet d'imprimeur en mars 1849.
VIARDOT (Loisir-Claude). - 3186.
Cf. notice, t. IV, p. 904.

VIARDOT (Pauline Garcia, Mme Louis). - 3222, 3422, 3487, 3576D, 3656D
Cf. notice, t. IV, p. 904.
WITWICKI (Stefan). - 3328D> 3353D
Cf. notice, t. VI, p. 958.