Aller au contenu

Classiques Garnier

Note sur les domiciles parisiens de George Sand pendant la période 1849-1850

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Correspondance. Tome IX. Janvier 1849 – décembre 1850
  • Pages : 907 à 908
  • Réimpression de l’édition de : 1972
  • Collection : Bibliothèque du xixe siècle, n° 9 – Hors collection
  • Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
  • EAN : 9782406084556
  • ISBN : 978-2-406-08455-6
  • ISSN : 2258-8825
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-08455-6.p.0927
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 08/11/2018
  • Langue : Français
927
NOTPJ
SUR LES DOMICILES PARISIENS
DE GEORGE SAND
PENDANT LA PÉRIODE

1849 - 1[850


Pendant ces deux années, George Sand n'a pas de domicile attitré dans la capitale. Lorsqu'elle y fait un bref séjour, elle descend, soit chez des amis, soit chez son fils, soit à l'hôtel.
1849 (ie1 au 3 mai) — r6, rue de Dotrai (actuel So).
C'est la maison des Viardot.
« Ma famille habitait rue de Douai, près de la Barrière Blanche [aujourd'hui place Blanche] dans un hôtel que mon père avait fait construire pour être loin du centre, en bon air, sur un terrain qui servait à ]a culture des artichauts. » (Pau! Viardot, Sazroenirs d'un artiste, Fischbacher, i9i9, p. 8.)
Dans cet hôtel particulier, avec cour d'honneur et commuas, le confort était médiocre, au dire de G. S., et Dickens, qui y dînera le ro janvier 1856, et à cette occasion y fera la connais- sance de G. S., note, dans une lettre à Macready : <c Les Viardot ont une maison dans le nouveau Paris; ils ont absolument l'air d'avoir emménagé la semaine dernière et de devoir démé- nager la semaine prochaine; pourtant voici huit ans qu'ils habitent ]a même demeure. Rien d'ailleurs n'y rappelle l'art de la grande cantatrice. Je n'y ai pas vu de piano. » (Cité par W. Karénine, George Sand, t. IV, p. 299.) Bien entendu, il y avait un piano, et peut-être plusieurs :Dickens n'avait pas vu toutes les pièces de l'hôtel.
Mais les Viardot y recevaient l'élite de la littérature et des arts. Et l'on sait que Tourguéneff y habita longtemps.
Cette maison a change plusieurs fois de numéro i6 à l'ori- gine, puis 48, puis So.
928 go8 NOTF. .SUR LES DOMICILES PARISIENS i 849 (z au z; décembre) — zs, rue d'Antin, Hôtel de France.
Lorsque G. S. vient à Paris pour assister aux représentations de sa pièce FranFois le Champi, elle descend, avec les Duvernet qui l'ont accompagnée, à l'Hôte] de France, au n~ Zz. L'Al- manach-Bottin de i85o le présente ainsi « Pxès la Bourse, les Tuileries et le Boulevard des Italiens. Grands et petits appartements, chambres et cabinets fraîchement décorés. » Il était tenu par Mme Brunet-Beaumont. Cet hôtel existe encore à la même place.
Le Dictionnaire des rues de Paris de Jacques Hillaixet dit que G. S. a quitté le 8 de la rue de Condé pour le r4 rue d'Antin c'est inexact. Au z4 demeurait Falampin son homme d'af- faires, et elle s'y faisait adresser son courrier, d'où la confu- sion, mais elle n'y a jamais habité, ce fut une simple boîte aux lettres. Cette maison a disparu dans ]e percement de l'avenue de l'Opéra.
i85o (G au t7 septembre) — j-7, j~lace Fnrstemberg (actuel 5), et i, rue de Tournon, Hôtel de Tournon.
Durant ce séjour, G. 5. logea d'abord dans la <t cambuse » de Maurice, au ;e étage sur la cour du 5-7 rue de Furstemberg. Mais elle en laissa presque aussitôt la disposition à Augus- tine de Bertholdi qui était accompagnée de son fils George, âgé de dix-huit mois, et s'en alla à l'hôtel de Tournon, au ter étage (cf. n~ 4595)• Cet hôtel, alors tenu par Guiard (Alma- nach-Bottin de r85o), existe encore à la même adresse.