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Classiques Garnier

Index des correspondants

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Correspondance. Tome IX. Janvier 1849 – décembre 1850
  • Pages : 911 à 942
  • Réimpression de l’édition de : 1972
  • Collection : Bibliothèque du xixe siècle, n° 9 – Hors collection
  • Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
  • EAN : 9782406084556
  • ISBN : 978-2-406-08455-6
  • ISSN : 2258-8825
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-08455-6.p.0931
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 08/11/2018
  • Langue : Français
931
INDEX DES CORRESPONDANTS '


ACCURSI (Michelc). — 4413, 4454, 446z> 4469, 4476, 4482, 4485, 4513•
Cf. notice, t. VIII, p. 767.
AcovLT (Marie-Catherine-Sophie de Flavigny, comtesse d').
4636, 4~46D
Cf. notice, t. III, p. 857.
ALKAN aîné (Charles-Henri-Valentin Morhange, rlit). — 436zD. Cf. notice, t. VIII, p. 767.
ALLART DE MÉRITENS (HOYtense). — 4143, 4z36, 4z45D, 4436D>
4467D
Cf. notice, t. II, p. gog.
ANCESSY (Joseph-Jacques-Augustin). — 437zv.
Violoniste, chef d'orchestre à l'Odéon, à la Comédie-Fran- çaise, Ancessy était né à Paris le z5 avril ISoo. Il est l'auteur de sonates pour violon et de trois opérettes jouées au théâtre des Folies nouvelles : Entelle et Némorin, Jean et Jeanne, Un troc. George Sand a fait sa connaissance en 1849 lorsque, en qua- lité de chef d'orchestre de l'Odéon, il mit en musique les thèmes berrichons qu'elle lui avait envoyés pour Franyoil le Champi. Il a d'ailleurs publié un FranFoir le Champi, gr+adrille berrichon (Paris, J. Meissonnier fils).
II vint à Nohant en septembre 1857 et tint même à cette oc- casion un rôle dans quelques comédies. George Sand l'appré- cia, au point de le recommander en ces termes à René Luguet
qui espérait obtenir la direction d'un théâtre « Si vous
réussissez, pensez à Ancer.ry pour chef d'orchestre. C'est un

I. Les numéros renvoient aua lettres, et non aux pages.

932 vrai talent ad boc, et un talent réel, complet ». (Corr. Sand-
Dorval, p. 306.)
Il est mort à Paris, le z janvier 1871.
(Dictionnaire de lüagraj~bie franfaire, t. IL)
Axeeo (François-Victor-Emmanuel). - 418gll, 4z83, 4301, 4345D> 4401 44z7n~ 446oU~ 4479 GirD, 4536 4606, 4679 4694•
Cf. notice t. III, p. 860, à compléter par G. Sand lui a dédié son roman Le Piccinino (1847).
Axnco (Étienne). -- 4181, 4z78, 43z9ll> 4678c~.
Cf. notice, t. VI, p. ~z3.

Axnco (Catherine-I_ovely Renol-Faget, ivZme Emmanuel). -
4605> 4679•
Emmanuel Arago épouse le 4 août 18So à Marmande Lovely Renol-Faget, née à Fauguerolles (Lot-et-Garonne) ]e IG septembre 1828, fille de Pierre Renol-Faget, propriétaire, et de Catherine-Thëmir Monteau.
Elle lui donnera deux enfants Catherine-Jeanne, née ]e
28 mai 1851, et Pierre-Jean-François, né le ro janvier 186x.
Elle est morte à Paris, 3, rue de la Trémoille, le 4 février 1905.

ARPENTIGNY (C351m1r-Stan151aS d'). -- 4696.
Cf. notice, t. VII, p. 790.

AocnlvrE (Émile). - 4164
4171, 4x53, 4z8z, 4x96, 4304 43oS>
4306,
4338,
4385,

4417,
4432 4433. 4445, 4448, 45z3~ 4S z6,
4571
4575,
4580,

461x,
4618, 46zz, 46x6,
46x8,
46z~, 4633,

4651,
4663,
4709

4721,
4725 47z6~ 4727
4728.

Cf. note, t. VIII, p. 769.
AI7GIER (Guillaume-Victor-Émile). - 4380.
Fils de Victor Augier, et d'Anna-Honorine Pigault-Lebrun, Émile Augier est né àValence-sur-Rh6ne le r7 septembre 18zo. Il quitta le barreau, auquel il était destiné, pour faire des pièces de théâtre à l'instar de son grand-père Pigault-Lebrun (1753-1835), auteur de romans et de comédies sans nombre. En 1844, il fit jouer sa première pièce, en deux actes et en vers, !a Ciguë, qui obtint à l'Odéon un vif succès. Le Théâtre- Français qui avait rejetë la Ciguë s'attacha alors Émile Augier,
933 qui fit représenter sur cette scène plusieurs comédies, dont les plus connues sont l'Aventurière (1848), Gabrielle (1849). Peintre des vertus bourgeoises, adepte de l'école du bon sens, il a manié avec vigueur le fouet de la satire dans le Gendre de Monsieur Poirier, en collaboration avec Jules Sandeau (Gym- nase, 8 avril 1854), les Lionnes patrvres (Vaudeville, zz mai 1858), Ies Effrontés (Comédie-Française, ro janvier i86i}, le Fils de Giboyer (id. Ier décembre i86z), Paul Forestier (id., z5 janvier z 868), etc.
II a collaboré avec divers amis de George Sand, ]es uns anciens :Jules Sandeau (la Pierre de toucbe, le Gendre de Monsieur Poirier, la Chasse au roman) et Alfred de Musset (l'Habit vert); l'autre récent :Gounod, auteur de la musique de l'opéra Sapho dont il écrivit le livret.
Émile Augier qui était entré à l'Académie française le z8 jan- vier 1858, est mort à Croissy (Seine-et-Oise, actuellement les Yvelines) le z6 octobre r S 8 g.
George Sand avait l'intention de lui dédier Lrrpo Liverar:i dans l'édition projetée en i67S. On connaît actuellement cinq lettres d'elle à Augier mais il est probable qu'elle lui en écri- vit davantage.

AuLnxn (Claude-Félix). — 4394•
Ce curieux personnage était né le z4 thermidor an 5 (z z juillet 1797} à Neuvy-Saint-Sépulcre (Indre), fils de Jacques Aulard, percepteur à La Châtre, et de Catherine-Philippine-Julie Peudefer. Il fit une carrière dans les Contributions indirectes, notamment à Angoulême, et se maria dans la région, àMont- bron (Charente), le i4 mai i8i8, avec Anne-Clotilde Raoul, mais les époux semblent avoir vécu séparés, au moins à partir du moment où Félix Aulard vint habiter Nohant, vers 1846. On a en effet une lettre de George Sand à lui adressée, et qui semble bien être la pxemicre, datée du z r août r 846 (nous n'avons pu l'incIure dans le tome VII, n'en ayant eu connais- sance que tout récemment; elle figurera dans un supplément). En z 848, une proclamation de DZaurice Dudevant, maire provisoire, aux habitants de sa commune, fait état des efforts « de notre concitoyen Aulard, dont le dévouement ne s'est pas démenti un instant ». Aulard, qui était alors membre de la commission administrative, prendra les fonctions de maire de Nohant-Vicq, et les gardera jusqu'en 1856.
Il deviendra un des familiers de George Sand et de Maurice, participant aux joyeuses soirées de Nohant, ce que facilitait
934 la proximité de son domicile situé tout près du château, de l'autre côté de la route de Châteauroux à La Châtrc. Il pos- sédait dans le bourg plusieurs maisons, des champs et des vignes.
Grand amateur de vers badins, d'acrostiches, de bouts-rimés, il était souvent l'objet de railleries (sans méchanceté) de la part des habitués, en particulier des amis de 11laurice, jeunes peintres volontiers blagueurs.
Nous avons une quinzaine des lettres certainement plus nom- breuses que lui adressa George Sand. Il participa avec elle au sauvetage des fresques de l'église de Vicq.
Nous n'avons pu élucider les raisons pour lesquelles il se fai- sait appeler baron de Itinner : il était évidemment trop jcu[Ic pour avoir pu être anobli par Napoléon Ier
Il paraît avoir quitté Nohant à une date non déterminée poux aller habiter Cuzion, puis Le Pin. Mais ce n'est ni dans l'une ni dans l'autre de ces localités de l'Indre qu'il est mort, pro- bablement en octobre 1878.
Il laissait un fils, Jacques-Alphonse, inspecteur d'Académie (1819-1897), lui-même père de l'historien de ]a Révolution bien connu, François-Victor-Alp/~onse Aulaxd, (1849-19z8).
BAxOUNINE (M1Gllel). — 4167D.
Cf. notice, t. VIII, p. 770.
BARBÈS (Sigismond-Auguste-Armand). — 41631, 4170, 4z98, 44z8n~ 458z, 46z5D, 4648.
Cf. notice, t. VIII, p. 770, à compléter par G. Sand lui a dédié La Petite Fadetde.
BARDONNEAU (ELza As11LLYSt, bime Jean). — 4583D• Cf. notice, t. VIII, p. 768 (au nom Ashurst).
BARET (Césaire-Marius-Marcel}. — 4567.
Docteur en médecine qui soigna 1\Ime itlarliani pendant sa dernière maladie. L'adresse de son cabinet était bien à l'époque 7, rue Rumford. Plus tard, on le trouve au Io, même rue, puis au 4z, boulevard Malesherbes. Les annuaires médicaux indiquent que Césaire Baret a soutenu sa thèse à Paris, en 1836, mais Baret a préféré inscrire Marcel sur la couverture de sa thèse, intitulée Propositions nm grrelq:res faitr observés danr le Midi de la France (thèse n~ z37, t. VIII), Il était originaire de Salon, où il était né le I or mars I S I 3.
935 BEAUFILS N... - 4538D,
Directeur de la poste à La Châtre.
BERTHOLDI (Augustine $rault, Lime Charles de). -- 4151, 4161,
4207. 4292, 4395, 4404, 4444, 4529. 4563 4579. 4645, 4665, 4715•
Cf. notice, t. VIII, p. 773.
BLnNc (Auguste-Alexandre-Philippe-Char/er). - 4251, 4384• Cf. notice, t. VIII, p. 774.
BLANC (Jean-Joseph-Louis). - 418z, 4581.
Cf. notice, t. VI, p, gzC,.

Bocnct: (Pierre-François '['ow.é, rlit). - 4zoo, 4zo4, 4z1o, 4z13,
4z 16, 4243, 4258, 4263, 4295. 4307, 4309, 4321. 43z6, 4327,
4328
4342,
4349,
4354,
4364,
4366,
4371

4375,
4383.
4396.

4409,
4414,
4418
4423.

4440,
4442,
4453.

4458,
4463.
4477.

4478
4481.

4490,
4498,
4504,
4514,
4518,
4533,
4545,
4556,
4564,
4566,
4570,
4574,
4587,
4585.

4591,
4594,
4598,
4601,
4609.
4617,
46z1>
46z4> 46zb 4637,

4639,
4642.
4647.

4655,
4660,
4666,
4669,
4671,
4672,
4673

4674,
4675,
4680,
4683,
4686,
4692,
4695.

4701,
4703.

4705,
4708,
4710

4712,
4716,
4719,
4720.









Cf. notice, t. IV, p. 891.
BONVIN (François). - 46S6D.

Orphelin de more à trois ans, autodidacte, ouvrier typographe, puis employé à la Préfecture de police, puis peintre, François Bonvin, né à Vaugirard (Seine) le zz novembre 1817, se fit connaître à partir de 1847 par des tableaux témoignant d'une observation réaliste poussée, un peu à la manière des artistes flamands.
On l'a appelé le peintre des religieuses parce qu'il peignait de nombreuses toiles montrant des intérieurs de commu- nautés, des écoles d'orphelines. II sait user avec bonheur et souvent d'une manière saisissante des effets d'une lumière pauvre et comme avarement mesurée. Sa couleur est triste, en général, sa gamme se tient dans les bruns, les noirs, les verts sombres, mais il réussit à être coloriste quand même. II rappelle souvent Chardin et les Hollandais.
936 II a obtenu une 3° médaille au Salon de 2849, une ze à celui de i85r.
Baudelaire l'appréciait : «Parmi les artistes qui se contentent du pittoresque naturel de l'original se font surtout remarquer M. Bonvin, qui donne à ses portraits une vigoureuse et sur- prenante vitalité... » (,S'alnn de rBJg, Pléiade, p. io74), et van- tait ses eaux-fortes «laborieuses, fermes et minutieuses comme sa peinture » (ld„ p. r i48). Il fut en relation avec Victor Borie, et c'est peut-êtte ce dernier qui le présenta à George Sand. Bonvin est mort àSaint-Germain-e~-Laye le t~ décembre 1887.
C£ Champfleury :Souvenirs et Portraits de jeunesse, Paris, Dentu,
i87z, p. i47-i5z. — Moreau-Nélaton Bonvin raconté par
I:rr-nséme, Paris, Floury, igz7, ouvrage abondamment illustré
de reproductions de tableaux, où l'on trouve deux lettres à
Borie, d'aont et octobre 1853 (P• 43-45)•

BORIL (Er~gène-Léonard-André). — 4555n
Originaire de Tulle (comme son cousin Victor Borie) où il était né le iz mars i8zt, docteur en médecine :thèse soutenue le r 7 janvier r 849, à Paris, intitulée : De la cbloro-anémie (thèse n~ to, t. TI). Eugène Borie aexercé àNeuilly-sur-Seine. Il figure sur un carnet d'adresses de Maurice : <t Eugène Borie, docteur, rue du Bois na ~ à Champerret, Cne de Neuilly » (B. H. V. P., Fonds Sand, H r 3).
BORIE (Alexis-Picrrc-Victor-Louis-André), — 4474"~ 455on
4559 4643n
Cf. notice, t. VIII, p. 774, à compléter par G. Sand lui a dédié son roman !a Famrdle de Germandre (i8Gt).
BOURD$T (François-Édouard). — 4367D.
Cf. notice, t. VII, p. 79z.

BouxcoiNe (Jeanne-Rose-Marie, dite Rozanne Petit, Mme Joseph). — 4353 4387 445 z, 4698D
Cf. notice, t. III, p. 864, à compléter par : Née à Roanne (Loire) le r3 septembre i8o3, morte à Paris (XVIe) le 6 mai 1893 sous ]e nom de Veuve Bourgoing (n'aurait donc pas épousé Alexandre de Curton).
BovRlor (Marie-Stéphanie Geoffroy-Saint-Hilaire, Mme Alexandre 436in.
Cf. notice, t. VIII, p. 77G.
937 BROHAN (Joséphine-Félicité-At.~gu.rtine). — ¢zoSD, 4zz6D, ¢z67D. Cf. notice, t. VIII, p. 777.
BRUN (J....) - ¢6S9D.
Faute de trouver son adresse sur des factures, nous n'avons pu identifier ce Brun, dont le nom revient fréquemment dans les relevés de comptes adressés par Falampin et dans quelques lettres de George Sand. L'Almanach du Commerce pour [ 8 5 0 donne deux Brun, marchands devins, l'un cité Laurent de Jus- sieu et l'autre zz port de Bercy, mais celui-ci se prénomme Louis,

CAMUS (Alexis). — 4[69, 4zz¢, ¢zz~D, ¢zG[, ¢687.

Employé des postes (chargeur des malles-poste au chemin de fer à Châteauroux), Alexis Camus est entré en relation avec George Sand probablement par Dessoliaire dont il se déclarait disciple, ou par Pàtureau-Francoeur, dont il partageait les idées.
Ses opinions le firent mal voir de ses chefs, et il quitta l'admi- nistration pour devenir coloa de George Sand de [85i à 1857. Sa gestion ne fut pas heureuse, ainsi qu'en témoigne une note éloquente de Maurice sur l'enveloppe contenant les lettres de sa mère pour l'année r 85 z : «Camus colon, Aucante régisseur, pitoyable combinaison. » (B, H. V. P,, Fonds Sand.)
Nous ne savons pas exactement ce qu'il est devenu par la suite; son activité de militant lui valut probablement des poursuites et des internements :d'après un document des Archives Nationales, il serait devenu fou en prison, et sa veuve, reçut en [S8z un secours au titre de victime du coup d'État de z 85 z et de la loi de süreté générale du z7 février 1858 (Fls 4z[8-Indre).
CAUSSIDIÈRE (Louis-Marc). — 4[78ll.
Cf. notice, t. VIII, p. 779.


CAZAA[AJOU (Angélique-Caroline Delaborde, Mme Pierre).

4[So> 4SJ9~ 4~~7•
Cf. notice, t. I, p, foot.
938 Srs INDEX DES CORRESPONDANTS CALAJIAJOU (Mammès-Cltarles-Oscar). — 465]n,
Cf. notice, t. VII, p. 794, à compléter par : G. Sand lui a dédié son roman Mademoiselle Mergrrem (1868).
CIiALLAAtLL (Jean-Baptiste-Marie-_Augustin). — 4464 4510• Cf. notice, t. V, p. 860.
C HAR70N (Édouard-Thomas). — 4186 D, 43 5 8D, 4641
Cf. notice, t. VIII, p. 780, à laquelle il convient d'ajouter G. Sand lui a dédié son roman la Torrr de Percemont (1876) et avait prévu de lui dédier !es Amours de l'âge d'or dans l'édition complète projetée en 1875.
CIIAVLL (Honoré-Joseph). — 4459 4484 4494r'> 4495 4499•
Honoré Chavée, né à Namur (alors rattachée aux Pays-Bas) le 3 j uin 18 r 5, avait été ordonné prêtre en 1838. Il quitta bientôt l'Église et se serait alors affilié à la franc-maçonnerie (Polybi- 6lion, sept. 1877, p. z6z.) Il entra en rapports avec G. S. en 1850, au sujet de son beau-frère Joseph Bourrotte qui se proposait comme fermier de George Sand. Il ne semble pas que toutes les lettres échangées nous soient parvenues.
Il est mort en août 1877.
Cxr:v11.1.Axo (Laurent-Jn(es). — 4z76".
Cf. notice, t. VIII, p. 780.

Cr.AKsxce•. (_Jean-Charles Cappua, dit). -- 4343•
Fils de Charles Cappua et de Jeanne Françoise Chaulin, ué à Paris le IS février 181], Jean-Charles Cappua a joué sous le nom de Charlait, puis sous celui de Clarence. Il sortit de l'obscurité d'abord au théâtre de la Porte-Saint-Martin. Il excella quelque temps dans les rôles exigeant distinction et élégance « Rochegude, de rllathilde, Louis XIV de Made- moiselle de La Vallière, Athos des Moresgrretaires etc, marquèrent dans sa carrière une ascension dont Franfois le Champi fut le zénith. Depuis, Clarence a cessé de progresser. » (Paul Foucher, F_ntre cour et jardin, p. 5 So).
Il s'était mis à boire, dit-on, sans doute par défiance de lui- même, pour échapper au trac. Il est mort à Paris le z1 sep- tembre 1866, n'obtenant plus que des rôles d'utilités, et laissant une veuve, actrice de ]a Gaité, sous le nom de Juliette Rose.
939 COLLIN (Pierre-Adrien). — 43z5n.
Né à Paris le 8 avril 1806, Pierre Collin est, lorsque George Sand entre en rapport avec lui, chef de Bureau, chef du secré- tariat au ministère de l'Instruction publique où il était entré le zg janvier 18zI. Il avait été nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du 6 mai z 846.
Il sera mis à la retraite le 3o décembre 2858. Son dossier aux Archives nationales (FI7 zo 449) n'indique pas la date de sa mort. Il avait épousé à Paris le z3 décembre 1857 Clarisse- Eugénie Cau, veuve Collas.
CORRL$PONDANT$ NON IDENTIFIÉS
M***. —bourgeois du Berry 4318•

M***. — écrivain
438.
M***• —
4391
lvi***. - de Carpentras
44zzD.
M***. —éditeur
q.439.
141***. —
4441.
M***. —rédacteur de journal 4471.
M***. —journaliste 4479•
M***, — 45z1.
DECAUDIN (Laurent Jules). — 4359n,
George Sand connaissait depuis longtemps ce Decaudin que nous avons déjà vu apparaïtre au tome Ier. Son père était architecte à La Châtre où il mourra le 5 juin 1849. Lui-mî:me était né à Châteauroux le 17 mars ISIo. Peintre, il ne semble pas avoir atteint la moindre notoriété. On ne sait mémo pas où aller pour voir un de ses tableaux.
Il avait été secrétaire de Félix Pyat, et en 1848 sous le gouver- nement provisoire, investi de fonctions au château de Ver- sailles. Ce qui avait suffi pour le rendre suspect à ]a réaction par la suite.
En 1851, lors du coup d'État, il est installé à Vierzon, marié à Céline Chicot, père de trois enfants. Présenté comme déma- gogue, affilié à une société secrète, en rapport avec des soldats du ge régiment d'Artillerie affiliés à la même société, il sera proposé par la Commission mixte du Cher pour tt Algérie moins ». La décision sera <t condamné à être transporté à Lambessa pour 5 ans. »
Il obtint la remise de sa peine par décret du z février 1853 (Arch. Nationales, BB22 ISo), mais la grâce arriva trop tard. Il était mort à Lambessa, probablement en janvier 1853,
940 comme l'indique une note parue dans le Charivari du i1 jan- vier 1853. u Un artiste distingué, M. J. de Caudin qui s'était fait connaître par quelques tableaux d'histoire et par de bons portraits, et qui rendit compte pendant plusieurs années de l'exposition des beaux-arts, dans le Charivari, vient de mourir à Bône, où il avait été transporté à la suite des événements de décembre. » (Bône est probablement une erreur, car le décès n'a pas été enregistré dans les registres d'état civil de cette ville : Lambessa (Lambèse) demeure plus probable, mais n'est pas vérifiable pour l'instant.)
DEGEORGE (Frédéric). — 41SSD,
Cf. notice, t. V, p. 865.

DELACROIX (Eugène). — 4376 4597•
Cf. notice, t. II, p, q17.

DELATOUC IIE (Charles-Alexandre), — 4488, 4501, 4S 16D. Cf. notice, t. VIII, p. 78z.
DELAVIGNE (Paul). — 4312D.
Cf. notice, t. VII, p, 798.

DtsllnYns (Jean-Baptiste-François). — 4682D.
Fils d'un tabletier, cet acteur est né à Paris en IH18. Il débuta en 1838 à la Gaîté sans être passé par le Conservatoire, puis passa à l'Odéon, où il tint des rôles de jeune premier pendant plusieurs années. Une de ses meilleures créations fut le Jean Bonnin de Franyoir le Champi.
II se maria avec une actrice, Céline Schweich, dite 14111e 1•Iax, et fut par ]a suite engagé dans divers théâtres :Variétés, Porte- Saint-R4artin, Ambigu, jouant des rôles marqués.
On le retrouvera en 1866 dans une pièce de George et Mau- rice Sand ler Don Juan de village, au Vaudeville (rôle de Jean Robin). Il est mort à Paris pendant la guerre, en 1870 ou 1871.
Sa femme qui avait tenu le rôle de Mariette dans FranFoir le Champi, le suivit sur les différentes scènes où il se produisit. 'Veuve, elle passa au Châtelet et mourut en 1889.
(Dictionnaire de Biographie frmeFuire, t. X, Deshayes-9.)
941 DOUILLE-DUVEI{GIER DE HAUKAIVNE gzi ROUELLE (Mme). - 4468D.
Marchande de modes, z7, rue Louis-le-Grand, qui avait figuré dans notre tome VI, sous l'appellation erronée de Mme Douille.
DUDEVANT-BAND (Maurice). - 4zo1, 4208, 4zog, 4214,
4215,

4218,
4z1~, 4zzo, 4222,
4225,
4227,

4232,
4234,
4235,
4237,

4240,
4241,
4242,
4244,
4369>
4589.

459°,
4592,
4593,
4595>

4596,
4689,
4690,
4693,
4697,
4699,

4704,
4706,
4711,
4717•

Cf. notice, t. I, p. Ioo4.
DUsxelssE (Marc). - 417zD> 4345D
Cf. notice, t. VIII, p. 783.

DUPLOMB (Pierre-Adolphe). - 463zD, 4652•
Cf. notice, t. I, p. Ioo7.

DUPONT (Jacques-Marie-Antoine-Célestin). - 43z5D•

Né le Ier février 1792 à Iglesias (Sardaigne) où son père était commissaire de la marine, il avait fait ses études à Nice, puis à Turin où i] reçut ]es ordres. En 1817, s'attachant à Mgr de la Faxe (17Sz-18zg), il vient en France et commence une belle
carrière ecclésiastique vicaire général à Sens, évêque in
partibur de Samosate, évêque de Saint-Dié en 1830 (entre
temps, il avait obtenu ses lettres de naturalité}, archevêque
d'Avignon en 1835, archevêque de Bourges en 1841, cardinal
en 1847. Le clergé berrichon attaché à ses usages particuliers
n'aimait pas beaucoup ce prélat qui exigeait une stricte ob-
servance du rit romain.

Il est mort à Bourges le zG mai IS59.
C£ Maurice de Laugardière, le Clergé du Berry aux élections de r8g8 (Bourges, Tardy, 1958, p, q-Ig). -Dictionnaire de b10- graphie frangalre (t. XII, Dupont - 11).
DUYERGIER DE HAURANNE (PTOSpet). - 4144D, 41 ôOD.

Publiciste et homme politique, ce Normand, né à Rouen le 3 août 1798, fils d'un député de la Seine-Inférieure, s'est implanté en Berry en devenant député de Sancerre en 1831, après avoir collaboré au Globe, dés 1824, avec Guizot et Rémusat, à la Revue franFaire de 1826 à 1830. Il a joué un rôle important, par ses interventions à la tribune, par ses écrits, notamment dans la Revue der deux monder de 1840 à 1845, dans
942 la Bevue française qu'il ressuscita, et pax son opposition après I S43 à la politique suivie pax son ancien ami Guizot. Il se lança dans la campagne réformiste avec vigueur, et prononça des discours très sévères dans ]es banquets qui précédèrent la révolution de Février.
D4ais celle-ci le ramena du côté des conservateurs, et même des monarchistes. Élu à la Constituante, il échoua aux élec- tions de 1849 à la Législative, mais rentra à la Chambre à la faveur d'une élection partielle à la fin de 1850. Le coup d'État l'enleva poux un temps à la politique; il fut emprisonné, puis expulsé de France oiX il rentra seulement en aoilt 185z. II redeviendra sénateur en 1876.
Il a écrit de nombreux ouvrages de politique et d'histoire, notamment De !a révolution parlementaire et de la réforme élec- torale (1846), Hirtoire du gouvernement parlementaire ere France (7 volumes, 1857-1865). Il était entré à l'Académie française le 1~ mai 1870.
Il est mort à Hexry (Cher) ]e IC) m:1i 1887.
DUVERNET (Charles-Benolst). - 4.132,
4159, 4179, 4198, 4203 4275, 4293
4560, 4576, 4604, 4613 46z3> 4634
4136,

4330, 4G85>
4138,
4373
4724,

4140,
4416,
4729•
4148,
4443

Cf. notice, t. I, p. Ioo8.
DUVERNET (Eugénie Ducarteron, Mme Charles}. — 4160, 4z7z,
4339, 4356 4390 4435 4461. 4527, 4560 4585 4631, 4655 47~2 4723•
Cf. notice de Charles Duvernet, t. I, p. Ioo8.
D IIVEYRIER (Charles-Constant-Honoré). — 448q, 4509, 4515
4519, 4524, 4534 4535. 4540, 4546
Littérateur, auteur dramatique, homme d'affaires, Charles Duveyrier, né à Paris le Iz avril IHo3, fit son droit, collabora au Globe, à !'Organisateur, journaux des saint-simoniens dont il avait adopté la doctrine avec conviction (il est dans la liste des «Pères », et on l'appelait alors « le poète de Dieu »). Il fut même condamné en 18;z, avec Enfantin et Michel Chevalier, à un an de prison, pour outrage à la morale publique.
Après la fermeture de la maison de Ménilmontant, il écrivit des pièces, en collaboration avec son frère Anne-Honoré Duveyrier, dit Mélesville (1787-1865}, avec Scribe et quelques autres, collabora à de nombreux journaux et revues, le Monde, le Journal der Débats, !e Crédit, l'Artiste. Créant la Société
943 générale des Annonces, il contribua à l'extension considérable de la publicité des organes de presse. Il fut aussi quelque temps inspecteur des prisons.
Il est mort à Paris le Io novembre 1866.
Cf. Paul Foucher, Entre cour et jardin (Amyot, 1867, p. 3o3-3oq), Sébastien Charléty, Histoire du saint-simoniserte (Hachette, 1896).
Fnl.nalrlN (Jean-Gahrie!). — 4141n, 4142,
41551~>
4223>
4z731'>

4z84D, 4z861~, 44oS> 4421n~ 4465, 44661'> 4SoSD> 43o7D, 461ID, 4618U.
Cf. notice, t. V, p. 868.
4472n~

4473>


4491n>


FISHER (Catherine-,Sof~bie Quirin, veuve Fisher). — 4530,

Née à Strasbourg le z juin I S 16, Sophie Fisher a été la compa- gne de Pierre-Jules Hetzel pendant quelques années avant de devenir sa femme le Ig octobre 1852.
Elle lui avait donné deux enfants Dfarie-Julie Janus, née à Paris le 5 janvier 1840, reconnue lors du mariage, et Louis- Jules, né à Paris le 18 novembre 1847, reconnu à la naissance. George Sand a été en relations avec elle surtout à partir de l'exil de Pierre-Jules Hetzel.
Sophie Hetzel est morte le 3 juillet 18gI, cinq ans après son mari.
Fr.E1.xY (Alphonse). — 416zD, 4192, 4291, 46381'. Cf. notice, t. II, p. 9zz.
FLEGRY (Laure Decerfz, Mme Alphonse). —44.08, 4426, 4526,
4554•
Cf. notice, t. I, p. Iooz (Decerfz Laure}.
FLEURY (Nancy-Lucie-Élisabeth). — 4426 45 z6, 45 S 2, 4S 5 3

La fille aînée d'Alphonse Fleury et de Laure Decerfz est née à La Châtre le 13 décembre 1834. George Sand fut sa marraine, le 18 du même mois (église Saint-Germain de La Châtre, acte n° 147)•
5a vie fut grise et triste. Peu favorisée par la nature, elle ne trouva pas de mari. La situation de fortune de ses parents se ressentit de l'exil auquel Fleury se condamna de 183 i à 1859. Elle dut travailler, courir le cachet, donnant des leçons comme institutrice dans des familles bourgeoises.
Elle a été en décembre 1868 la marraine de Gabrielle Dudevant,
944 la seconde fille de I/4autice (baptême protestant). Elle est motte à Paris (5e) le zg janviér 188q.
FIÉVÉE (Adolphe-Joseph-Simon). — 4480.
Ce'Fiévée, qui entre én rapport avec George Sand au moment où celle-ci cherche de nouveaux fermiers, n'a pas été identifié sans peine. T.a mention portée sur l'autographe de la seule lettre connuë semblait promettre une rech~exché facile, mais la piste se déroba longtemps. Nous avons d°abord écarté ]e docteur Fulgence Fiévée de Jeumont (x794-2858), bien qu'il eût des propriétés dans l'Indre, près de Buzançais et de Clion. La lecture de la tab);e de.la Galette der Tribunaux nous a révélé l'existence d'un Fiévée (Adolphe-Simon-Josepb), fondateur dë plusieûrs sociétés (Banque militaire, B'arigpe mutuelle d'économïe ét de ptévoÿance) qui étaient tombées en faillite (Arcb. Seine, DI° Us zz, faillite 4285 de 1843).:L'adréssc, d'âprès cé dossier : i 3 rue Pauquet de Villejust. A cette mêmé àdresse, I'A1mailach-Bottin de ~485ô indiquait 'un 'Fiévée,' ancien of- ficier du gênié. Ainsi avons-noûs été conduit à consulter' le dossier de cét officier au Sérviçé histor;qué de l'Armée; 'ce qui leva tous les doutes : né à Paris lé zz jiritlét z79z, Fiévée était pâssé par l'École polytechnique et l'École d'application de Metz avant de choisir l'arme du Génie, où il n'alla pas plus loin que le grade de capitaine. Admis à faire valoir ses droits à la retraite le z8 octobre 2838, il dut s'occuper d'affaires, pas toujours heureuses, comme on l'a vu. Il est mort, non à Denain, mais à Anzin, ville toute voisine, le z8 juin 1850.
il était chevalier de la Légion d'honnéur depuis le 6 rIlars 1815:
GEOFFROY SAINT-HILAIRE (ISiClOre): — 4L5z.,
Fils du grand savant avec lequel George Sand avait été en rapport en 18i5 (cf. notice t. TT, p. ~z;), Isidore Geoffrôy Saint-Hilaire a fait lui-même une brillante carrière scientifique. Né à Paris le z6 décembre 1805, il fut amené à faire des cours au Jardin des Plantes, comme suppléant de son père. A z7 ans, auteur d'un traité de tératologie, il était élu à l'Académie des sciénces. Professeur suppléant à la Faculté des sciences de Paris; doyen de la Pacuhé des Sciences de Boideaüx (1888), inspecteur de l'Académie de Paris; inspecteur général de l'Université, professeur` de zoologie à la Faculté des sciences de Paris (I S 5 0).
Il enritFrit beaucoup les toilettions du Jardin des •Plantes,
945 fonda la Société d'acclimatation, .organisa .1e Jardin •d'acr~li-
znatation.
Il est mort jeune encore, à Paris, le zo novembre z86z.
GILLAND (Jérôme-Pierre):.— 4256, 47oos'47z4•
Cf. notice, t. VIII, p. 7ô5,

GzananzN (Étnilé' dé). — 4664, 4668.
Cf, notice, t. VIt, p. 84z.

Gouzw (Nicolas~Louis-Honoré), —.4256r~.
Cf. notice; t: VIIi; p. 756.

Gxnva (Angélina). — 44G8D.
Actrice qui, d'après Lyonnet, aurait débuté â Bruxélles en zS4o, puis en rS4z au Théâtre-Français dans la Fille d'honneur, avant de jouer au théâtre de la Porte-Saint-Martin de 2848' à z8Sz. Son nom reparaît de 2853 à 1855, sur,des scènés,pari- siennes, On n'en sait pas davantage.
Gazz.z.E nE BEUZELIN (Amélie-biaxie-Louise Béghein, dite Mme). — 4264, 42$9•
Un certain mystère entoure cette personne. Le nom sous lequel elle est connue est usurpé.
Lè z7 mars z8oS, naît à Paris un enfânt, déclaré, sons le nom d'Ernest-Louis-Hippolyte-Théôdcire Grillë, pat' Frânçois- Joseph Grille, natif d'Angers, employé au ministère de l'In- térieur, âgé de vingt-cinq' ans: Celui-ci 'rèconnaît l'enfariC qu'il a eu d'Amélie-Marie-Louise Béghein, native de aille, mëme âge, avec laquelle il n'est pas marié,
Cet Emest sera connu sous le-'nom de Grille de Beuzelin et deviendra un archéologue distingué, qui collaborera avec Mérimée à la Commission des Monuments historiques, et publiera des travaux de valeur avant de mourir prématurément ]e zG février 1845.
~Or le père;~hoinme turiéux et brouilloü; après avoir été-chef de la division des Beaux-Arts au ministère de l'Intérieur, sera destitué en z83o et deviendra bibliothécaire d'1~ngers en 2837, puis préfet en 2848 (très provisoirement) :des biographies détaillées qu'on a donnes, de„lui dat}s divers, ouvrages et revues (Célestin Port, Iirctiânnaire historique, géographique èt bibliographique dzr R4alne-et-Loire, notammént) ne l'appellént
946 jamais Grille de Beuzelin, et ne font aucune allusion à cettc paternité. Il eut d'autres enfants, d'Honorine-Charlotte-
Victoire Lehadey,épousée en 1817.
Nous sommes donc en mesure de dire qu'Amélie Béghein n'est pas devenue par la' suite la femme légitime de François Grille et qu'elle est morte célibataire.
Ce qui est certain c'est qu'elle fut l'amie de Solange Clésinger, qui correspondit avec elle affectueusement jusqu'à sa mort. A l'instigation de Solange, ou de sa propre initiative, elle écrivit à George Sand, au moment où Chopin était près de sa fin, les lettres qu'on a pu ]ire dans ce volume. L'intention était louable; elle n'eut pas l'adhésion de la destinataire.
La prétendue Mme Grille de Beuzelin demeurait, en 1859, Io4 rue Saint-Lazare, en 1870, So rue de Rome. Elle est morte le 17 mai 1873 à cette dernière adresse, àquatre-vingt-onze ans. Elle était née à Lille le 3o novembre 1781.
GOY01' (Jean-Noël). -- 4381.
Agent général de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, qui avait son bureau Iz rue Ménaxs. Son fils Amédée lui succédera.
HERMANT N.... — 4508.
Personnage non identifié, dont nous savons seulement qu'il est en pourparlers avec George Sand en avril-mai 185o pour prendre à bail une des fermes de Nohant.
HETZEL (Pierre-Jules). — 4165.
4174
4238
4z48,
430$,
4313>

4332.
4363.

4386 4398 4406,
4415
4419.
4431
4437
4451

4455,
4456,

446G~ 4475 4486
4487.
4493
4496
4497
4500,

4502
4503.

4506, 4517, 4520,
45~2
4539.
4542
4544
4558.

4565.
4569.

4573 46oz, 4615. 4644, 4653, 4661, 4684.

Cf. notice, t. V, p. 87z.
HocrssAxE (Arsène Housset, dit). — 4z74, 4331 4340D, 456zD~ 4600.
Cf. notice, t. VI, p. 940.
JEnRZEJEwIcz (Ludwika Chopin, Mme). — 4z88. Cf. notice, t. VI, p. 941.
947 Jos (Geneviève Godignon, dite Ursule, Mme Jean). — 43i6,
4324, 4586, 4603, 46to, 4Gr4> 4731 473z> 4733, 4734 4735 4736
Cf. notice, t. VII, p. 807.

LACHAJiBEAUDIE (Pierre-Casimir-Hippolyte). — 4337•

Né à lblontignac (Dordogne), ]e z 5 décembre z 806, fils d'un percepteur, Lachambeaudie, après des études au séminaire de Sarlat d'où il se fit exclure, eut une jeunesse agitée. l'ion, employé de chemin de fer, apôtre saint-simonien, maître d'études, etc. douze métiers, treize misères. Chemin faisant il composait des chansons, des poésies, des fables :certaines lui valurent l'animosité de ses chefs et la perte de son emploi. Enfin il rencontra en 1839 une bonne âme qui finança la pre- mière édition de ses Fables. Désormais, il vécut (assez mal) de sa plume en collaborant aux feuilles d'opposition et en multi- pliant les éditions de ses recueils de Fables, avec des pr~faces d'Émile Souvestre, de Pierre Vinçaxd, de Louis Jourdan, de Pierre Letoux. Leur inspiration est éminemment populaire et démocratique, ce qui est louable, mais la muse est pédestre. En 1848, il devint fort populaire, jouant et mimant ses fables dans les clubs et les banquets. Cette activité de propagandiste de l'idée républicaine lui valut quelques ennuis après les journées de juin. Enfermé à ]a Conciergerie, il dut son élargissement à l'intervention de Béranger, qui depuis long- temps l'avait pris sous sa protection. Ses adversaires remirent la main sur lui après le coup d'État : le ri décembre i85T, il fut arrêté et bientôt dirigé sur le Havre, avec pour desti- nation Cayenne. D'après Rocal, auteur de rB¢B en Dordogne, c'est Béranger et George Sand qui obtinrent une commu- tation de peine : Lachambeaudie fut exilé à Bruxelles, d'où il revint gracié en 1856. Nous n'avons pas trouvé de confirma- tion de l'intervention de George Sand en sa faveur.
Il est mort à Brunoy (Seine-et-Oise) le 6 juillet i87z.
LAFONr (Charles). — 4344•
Cet auteur dramatique fécond, né à Liège (alors en France) le iG décembre i8og, a alimenté les scènes parisiennes pendant io ans, seul ou en collaboration, en drames, tragédies et comé- dies, dont certains ont connu des succès durables.
Bn i85o, muni d'une autorisation donnée un peu imprudem- ment par George Sand, il porta à la scène la Petite Fadette,
948 avec le concours d,'Anicet-Bourgeois,, (Variétés, :o avril x85o.) La pièce, très peu conforme au roman, réussit médio- crement, malgré le battage indécent fait par le directeur autour du nom de George Sand. Charles Lafont est mort à Paris le z3 janvier x8G4.
LAMBERT (.Alexandre-Stanislas) . — 43 5 zD, 43 x.x n 4G 5 on,
Cf. xiotice; t. VIII, p. 78g, à compléter par le renseignement suivant : « né au Mans (Sarthe) le zg avril x 8 x 5 ».
LAM$NNAI$ (Félicité-Robert de). —.- 4x9xll, 4z$5. 473ov: Cf, notice, t. III, p. 880.
L.+ ROCHE-AY~tON (Lotltse-Aügü3tinC-,lfll7na Va1lcC de Ville- neuve, comtesse, puis marquise de). — 43 3 z•
Cf. notice, t. VI, p. 943.
Lassus (Jean-Baptiste-fintoine). — 4374, 44,xo..,
Lassus, né à Paris le tg mars x8o7, entra à l'École des $eaux- Arts en. x828. Élève de Labrouste, il en sortit en x83o, acquis pour toujours au style gothique. Chargé de la restauration de la Sainte-Chapelle le x~T janvier x841; d'abord avec Dubau, puis -seul à partir de juillet x849, i] construisit la flèche.; En même temps il avait l'inspection des édifices religieux de la Seine, de la Sarthe et d'Eure-et-Loir. Il a restauré le clocher de Chartres, l'église Saint-Germain-l',Auxerxois, la cathédrale Notre-Dame de Paris, dont la sacristie est son ouvre, etc.
En x845 il est nommé architecte de Notre-Dame de Paris et fait chevalier de la Légion d'honneur. Il ~a construit aussi des églises nouvelles,. celle de la Visitation et celle de Belleville. Il est mort à Vichy le x 5 juillet x857, laissant une.htonographiede la cathédrale de Chartres (x843) et un ouvrage presque achevé, l'Album de Villard de Honnecourt (x858).
Lr-, BARBIF,R UE TINAN (1.4arie della Rlercédès Augusta Merlin, Mme Alfred). — 43 ooD, 43 3 S, 43 5 5
Fille. du fameux thernxidorién 14terlin de Thionville (x7Gz- x8i3) et d'Amélie-Charlotte de Lepel, I~lercédès, .née le z3 août a8x4, perdit sa.mère à onze ans''et son père àdix-neuf. Elle fut alors confiée à son oncle, le général Christophe-Antoine Merlin, et à sa tante, la fameuse comtesse ïVlerlin, d'origine espagnole, qui s'empressèrent de la marier.
949 Elle épousa~le z; avril 1834 Marie-Joseph-Alfred Le Batbier`de Tinan, receveur des finances, qui sera destitué en r 849 pour avoir visité Barbès à Vincennes, et s.'occupera ensuite 'de fabrication de papiers à Angoulême.
Ils eurent deux enfants : Marie-Louise-Amélàe (1835-r899) qui épousera le professeur et écrivain Paul-Albert (1827-r88o) et dont un fils, Maurice Paul-Albert, sera le filleul de George Sand; Eugène-Jean-Marie-1tilaarrice-Théodgse (1842-1918), père de l'écrivain Jcan de Tinan.
Noiis avons pour l'iristant ,dix-sept lettres de George Sand à 1~1me~Lé $ar~iér de Tïnan, quï est morte à Paris, le Iz décembre 1891. Cf. N. Paul-Albert, Histoàre du cimetière du Père-t.kchaïse, Gallimard, 1937 P• 143-158; et aussi Edmond Plauéhut, Autour de Nohant (Calmann-Lévy, 18c~8), qui a donné sans s'en apercevoir quatre lettres de ]3arbès à 11Ime Le Barbier de Tinan mêlées à celles que l'eKilc adressait à George Sand.

LFftoox (Pierre). — 456rD.
Cf. notice; t. III, p. 88z, et 1V; p. 91 z.
Llor~an (Jean-Louis Bayot, dit). — 44oxD.

Nous ne savons que peu de chose snr cet abbé. II était né le ~ août 1799, mais on ne sait ou, peut-êtré dans le diocèse de Valence. Ancien aumônier de régiment, prêtre enséignant à Romorantin, puis taré de Montierchaume (Indre), de Germi- gny-l'Exempt (Cher), de Montlevié, dé Montipouret (Indre), de Maxeuil-sur-Arnon (Cher), il s'avoua républicain lors des élections de i 848, publia uné brochure de ton assez vïf éoutre les candidatures de prëtres.
Il attira ainsi su; lui l'attention inquiète de la réaction. ,Le préfet, en 1849, demandait son déplacement et l'obtenait, Liotard passant à Reigny (Cher). Mëme dans cette nouvelle paroisse il fut l'objet de la persécution. Après avoir résisté, le cardinal Dupont lui enleva ses pouvoirs en 1850. Il se retira àSaint-Amand. On sut le retrouver après le coup d'État. Il fut expulsé et se rendit à Londres. Voici comment il était jugé par une note de police u Bayot, dit Liotard, 5 z ans, ex-prêtre. Célibataire. Prêchant les doctrines les plus blâma- bles en politique, en teligion ei en morale. Habile, ay9nt révolu- tionné tontes les communes qu'.il a •àdministrées avant d'étre interdit. Caractère violent. Intelligent, souple et très dange~teux. Moralité plus que suspecte. » (Arch. Cher U. 85.)
950 En 485z George Sand intervint en sa faveur. On perd sa trace ensuite.
C£ Maurice de Laugardière, le Clergé du Berry aux élections de r8¢8, Tardy, 1958 (P• 49-54 et los-rIz).
LUGIJET (Dominique-Alexandre-Esprit Bénéfand, dit René). 423°~ 4239 4378
Petit-fils de la Malaga, danseuse de corde fameuse, fils de 'Thérèse-Joséphine-Sextidi Bénéfand, comédienne de tournées provinciales, et de père non désigné, le jeune Bénéfand, né à Paris le Ie2 février 1813, monta sur les planches de bonne heure avec des troupes ambulantes. C'est en Belgique probablement qu'il rencontra Marie Dorval et fut son partenaire, en 7841. Son partenaire et son amant. Il épousa l'année suivante, le 27 décembre 1842, ]a fille de sa maîtresse, Philippine-Caroline
Allan, qui lui donna cinq enfants Georges, qu'adorait
l~larie Dorval et qui mourut avant d'avoir atteint sa cinquième
année (g novembre 1844-16 mai 1848), Marie, Jacques dont
il sera question plus tard, René fils et Marguerite.

René Luguet, qui prit ce nom lorsque sa mère eut épousé ]'acteur Joseph-Michel Luguet, fut un acteur gai et spirituel qui fit rire des générations de spectateurs au Gymnase (1842), au Palais-Royal (1845), au Vaudeville (1851-1852) où il joua le rôle de Gaston de la Dame arrx camélias à la création, puis de nouveau au Palais-Royal à partir de 185 3. II devint régisseur de ce théâtre sans cesser de jouer. Boute-en-train, intarissable, il écrivit aussi des monologues en vers, des chansons, la plupart gaillardes et gauloises.
Il est mort le 26 mars 1904 à la maison Galignani, à Neuilly. C£ Félix Galipaux, les Luguet (Félix Alcan, I gzg) qui publie une partie des Mémoires de Luguet. —Correspondance de George Sand et Marie Dorval, p. p. Simone André-Maurois (Gallimard, 1953)•
LUGUET (Philippine-Caroline Allan-Dorval, Mme René). — 4z4o.
Fille de Marie Dorval et d'Alexandre Piccini (1779-1850), compositeur et chef d'orchestre, elle est née à Paris le I I décem- bre 18zI. Elle devient blme René Luguet en 1842 (voir notice consacrée à son mari).
De faible santé, elle mourra le g juin 1871 à Paris.
George Sand l'aimait beaucoup et l'aida de multiples façons. Elle viendra passer, avec ses enfants, des vacances à I\Tohant, pendant plusieurs années.
951 IvInNCEea (Alexandre-Damien). — 466zD, 4688D, 47oz, 47o7D.
Né à Trappes (Seine-et-Oise), le ;mai i8i7, Manceau apprit l'art de la gravure sur cuivre. C'est ce qui le mit en relation avec Maurice Dudevant-Sand en z 848.
Venu à Nohant à la fin de 1849 pour quelques mois, il y resta z 5 ans.
Il était devenu très vite l'amant de George Sand, son secré- taire et homme de confiance. De plus il était un appoint pré- cieux pour le théâtre de Nohant, sachant tenir un rôle, faire parler les marionnettes, diriger les acteurs de chair, servir de régisseur et de décorateur.
IL continuait en même temps de se servir du burin, et il a gravé, outre le portait bien connu de George Sand par Couture, ceux de Béranger et du docteur Phillips, un Napoléon à Fontai- nebleau d'après Paul Delaroche, un Hamlet d'après de Rudder, paru dans l'Artiste. On lui doit encore la gravure des dessins de Karl Bodmer pour un Voyage dans l'Amérique du Nord, et celle des fort plaisantes illustrations de Masgues et Bouffons, de Maurice Sand.
Il fut aussi l'auteur d'un acte en vers, Une journée à Dresde, que l'Odéon joua le z3 janvier 1864 en lever de rideau, pour faire plaisir à George Sand.
La maisonnette de Gargilesse fut achetée par lui.
Lorsque George Sand abandonne Nohant à Ivlaurice et à Lino, en 1864, il s'installe avec elle à Palaiseau, déjà malade, dans une maison qui fut acquise à son nom.
Il y mourut, rongé par la tuberculose, le zr août 1865, à G heures du matin.
George Sand lui a dédié quatre ouvrages : !e Diable aux champs (1857), Plutus (1864), Lettre d'un voyageur (Impressions de lecture et de printemps) (1865), la Coupe (1865).
1-IaRrcxnL (Marie-Lucie Delaborde, Tome Amand-Jean-Louis).
— 4377•
Cf. notice, t, III, p. 886.
iVlnxLmNt (Charlotte de Folleville, Mme Emmanuel). — 4i47n,
4z55D> 4z$7n, 43zOD~ 4322v~ 435xD, 4365D.
Cf. notice, tome III, p. 886.
MnxriN (François-Louis-Silvestre-Fulbert). — 44z5~ 4557•
Fils de François Martin, huissier, et d'Adélaïde Taillefert, Fulbert 1~Iartin naquit à Mézières-en-Brenne (Indre) le
952 16 mars i80.q. Avoué, puis avocat à La Châtre, il fut amené à Nghant paf Émile Aucantc, semble-t-il. Ses fermes ,opinions républiçaines ne pouvaient pas lui én fermer les portes. En 185z, i1 sera condamné pax la,Commission mixte de l'Indre à l'éloignement momentané du territoirç. Voici les âttendus
Célibataire perdu de dettés, réduit à la dernière détresse par son inconduite. Secrétaire du gouvernement provisoire dans le Çher en t 84$; 'Se disant déçoré de juillet. A quitté La Châtrc dans la t*~ duinzainé de décembre. Il est retiré àBourges a demandé passeport pour Belgique.. Arxété à Paris, » (Arcb. Nat: BB3b 399.) George Sand est intervenue en sa faveur. Il se rendit à Londres, semble-t-il, puis à Madrid, où il serait mort en avril z 8G4, peut-étre par suicide.
Il avait unc soeur mariée à 1~I. Ysabcau, pxofesscur, ilui avait été nommé principal du Collège de La Châtre en scptcmhrc
1$48.
\IaxTin~ (Bon-Louis-Henry, dit Henri). — A.31ID, 4370~~> 44zo~~•
Cf. notice, t. V, p. 884, à compléter par :. Gï Sand lui aurait défilé A propos des Charmettes (1865} dans l'édition projetée des ouvres complètes.
Mnrxisv (Alexandrine). — 4547•
Écrivain obsçur gne, Georg~~e,rr Sând a dû recommander en iS50 à Charton, directeur du LV1ügüS2n pittoresque:
On ne trouve d'elle au catalogue de la Bibliothèque nationale qu'un seul ouvrage Artx femmes franfâises. Causeries sur les femmes célébres de l'histoire générale (Sandoz et Fischbacher, 1875), çompilation dépourvue d'intérêt qui se trouvait dans la bibliothèque de George Sand (lot go).
DfAzzirn.(Giuseppe). — ¢c57t~, 4266; 4249, 4z68, 4z7o, 4z8o,
4310 4333 44110, 4412 4449 4607, 46zo, 4630.
Cf, notice, t. V, p. 885.
i\TEut~tsx (Pierre-Jacqùes). — 4158n.
Fils de Pierre blennies, notaire, et de IVlârie-Lauisc Petit, né à Sancerre (Cher) le z5 ventôse an ; (i'S mars 1795), avocat dans sa ville natale, puis banquier, lbleunier devint sous-préfet
de Sancerre en 1830, préfet des Sassés-Alpes en t635, de ta
Conéze en 1838, du Cher en 1849 remplaçant Planet, l'ami de George Saud, Il était chevalier de ]a Légion d'honneur.
953 Nommé préfet du Gers, il sera révoqué ]e r7 novembre 1851 (Arch. Nat. FI BI 16721). O~1 ignore ce qu'i) est devenu pax la suite..
Il avait épousé une sæur d'Odilon Barrot, Sophie.

)\flcllsl.Er (Jules). —449 z, 4512, 4525•
Cf, notice, t. VI, p. 947.

IVilcrrLr (FranFoir-Arrgzufe-Marie). — 4146~~.
Grand historien, né àAis-en-Provence le 8 mai 1796, condis- ciple et ami de Thiers, avec lequel il suivit les cours de droit à Aix. Il abandonna le barreau pour la littérature, gagna Paris où il collabora d'abord à1i Courrier franfrrir toùt en proféssant à l'Athénée des côurs d'histoire qui le mirent en vedette.
Le premier- oilvrage qu'il publiâ fut une Hirtoire de la Révolu- tion frarzfaire (18z4): Fondateur avec Thiers et Armand Carrel du NaCiona/, il entra dans l'opposition active au goubernemcnt de Charles :Y.
Nommé après I.83o conseiller d'État et directeur des archives au ministère des Affaires étrangères, il deviit perdrecesfonc- tiens en 1848.
Membre de l'Académie française en 1836, commandeur de la Légion d'honneur en 1840, il a publié de nombreux Quvtages historiques, collaboré à la Revue dea deux monder. au Journal der Savants, etc. Il est mort à Paris le z4 mars 1884.
George Sand n'avait pas pour Mignct historien unè grande considération. Elle le critique vivement dans un de ses Carnets, à propos de •l' Histoire de la Révolution frangaise, qu'elle allait dans sa bibliothèque (n~ 603) :elle lui reproche dans ce texte de désigner le peuple par le mot de multitude qui implique une nuance' péjorative, et d'ëtre trop indulgent pour Louis KVI. (« Pensées littéraires » , B, N., ~N. a. fx. 13 644, publié par Pierre Reboul, Revue der Seiencer h:sraainer, oct:-déc. 1954 p• 34'5-361 •) Cf. Édouard Petit; Frun¢ais Mignet (1889).
MOREAü ni; JoNNÈs~(AlexandXe.}. — 4zoz, 4i46v.
Ils sont deux qui- portent le' même prénom le père (1776- 1870), un des premiers statisticiens français, et 1e: fils, qui nous occupe.
Celui-ci, né à la Martinique en 1808, devint chef de.bureau .au ministère -des Finances. Il était chef de cabinet dû ministre en 1849, au moment où George Sand entra en rapport avee lui. Il a publié quelques ou•arages et collaboré à la Presre.
Il est mort à Passy le ao juillet 1878.
954 934 INDEX DES CORKL~SPONDANTS MORNEAU (Jean). — 43o3D.
1Vé à La Châtre le xz vendémiaire an ro (14 octobre 1801), mort dans la même ville le Ix avril 1851, il a été le fournisseur et le voiturier de George Sand pendant de nombreuses années. Son crëancier aussi, en 1848-1850.
Il a été marié deux fois, d'abord à Rlarie-Angèle Lainé, puis à 112arie Gorgeon.
Un de ses fils, Jean-Anatole, marié à Euphrosine-11lélanie Mounier, sera le père de Marie (dite IVlarinette) 7~lorneau, qu'épousera le z8 avril 1888 l'écrivain Jules Renard.
MULLER-STRLJBING (Hermann). — 4654> 4685•
Né à Neubrandenbourg, dans le grand duché de Mecklem- bourg-Strelitz (Allemagne), ie x7 août 1812, Hermann Müller- Strübing s'était très tôt mêlé aux mouvements révolution- naires de son pays. Sa participation à la journée du 3 avril 1833 à Francfort lui valut une condamnation à mort, heureu- sement commuée en détention à perpétuité. Il passa ainsi sept ans dans ies geôles, avant qu'une amnistie le libérât le xo août r84o. Ce ne furent pas des années perdues, car il y poursuivit des études approfondies qui firent de lui un helléniste distingué, capable de traduire Homère à livre ouvert, en m@me temps qu'un musicien.
Lors des soulèvements de 1848, il ne fut pas des dercliers à y prendre part, ce qui lui valut une seconde condamnation à mort. Il vint en France, mais la tournure des événements l'incita à s'éloigner de Paris, qui ne devenait pas un refuge assuré pour un étranger que la police avait à l'æil (il avait participé à l'échauffourée du 13 juin 1849). Admirant George Sand, qu'il connaissait pax les Viardot, et invité pat elle, il vint à Nohant od il demeura quelques mois.
Certaines lettres à Hetzel permettent de penser qu'il y eut entre eux une brève liaison, terminée d'un commun accord sans que l'amitié en souffrît. En septembre 1850, 1\Iüller alla chez les Duvernet comme précepteur des enfants. I] devait quitter La Châtre et la France en septembre 1852, pour passer en Angleterre. Il termina ses jours le 14 août 1893 à Londres, dans la misère.
Il avait continué à être en correspondance avec George Sand pendant plusieurs années. Des lettres qu'elle lui adressa, peu ont été conservées.
II était très grand et d'une force athlétique dont les Mémoires de Louise-Héritte Viardot donnent un exemple saisissant
955 Je me souviens qu'il s'amusait à me mettre debout, toute raide sur sa main, et à me soulever à bras tendus à la hauteur de son épaule ». {Elle avait alors sept ans).
Il était déjà esclave de l'alcoolisme à cette époque.
Cf. Jahresbericht über die Fortschritte der klassischen Altertunt-
wissenscfiaJt. Bd. 99 (Biographisches Jahrbueh 1897}, ISgB, p. 88-zoo. —Louis Héritte de la Tour, Une famille de grands musiciens, Stock, 19za, p. 84-85•
P ACNF.RRF (l~douard). — 45 f I.
Cf. notice, t. VI, p. 949.

PAPET (Gustave). — 4z6z, 4z~o, 4314•
Cf. notice, t. I, p. IOI z.

PASSY (Hippolyte-Philibert). — 4195, 4347D
Hippolyte Passy, qui a laissé la réputation d'un économiste de valeur, était né à Garches (Seine-et-Oise) le IG octobre 1793. Officier de cavalerie à la fin de l'Empire, il démissionna en 181 S et se tourna vers la politique. S'inscrivant au parti libéral, écrivant des articles dans le National, il militait dans l'opposition avant 1830. Après la révolution de Juillet, Lou- viers l'élut comme député. Rapporteur du budget, il eut le portefeuille des Finances dans le ministère Bassano dit des Trois Jours en novembre 1834, celui du Commerce dans le IeL ministère Thiers (février-septembre 1836); à nouveau celui des Finances dans le ze ministère Soult (mai 1839- octobre 1840), dans les z ministères Odilon Barrot (décembre
1848-octobre 1849).
C'est à ce moment que George Sand le sollicite en faveur de Bertholdi.
Après le coup d'É.tat, Passy rentra dans la vie privée. Il fut membre de l'Académie des Sciences morales et politiques (1838), commandeur de la Légion d'honneur (1845)•
Il est mort à Paris le Ier juin 1880, laissant plusieurs ouvrages d'économie politique qui firent longtemps autorité.
PATUREAU (Jean, dit Pàtureau-Francoeur). — 4z5zD, 4z~~D, 433~D~ 4385. 4549D
Petit vigneron, coquetier et marchand de fromages ambulant Jean Pâtureau-Blondet, dit Francoeur, qui était né à Château- roux le Io juin 180, avait acquis une grande influence sur les
956 travailleurs des faubourgs cle la Rille; en particulier ~su:r les vignerons; tlombreux ec remuants à cette époque. Autodi- dacte intelligent, bien disant, .plus instruit qu`on né l'était dans son milieu, en général, il propageait les idées républi- caines avec efficacité. Ce n'était pas un brâillard, il parlait toujours aven décétice et mesure. Sa popularité était grande. II avâit l'art de persuader et de convaincre :~ t< Nul homme ne parlait mieux, avec plus de sens, plus de Bonhomie et plus d'esprit », a dit de ]ui George Sand dans un article nécrolo- gique bien propre à faire aimer, cette figure d'homme du peuple à la fois naif et supérieurement doué, qui correspondait avec Lamennais, écrivait des articles bien tournés, et tout cela sans quitter sa blouse et ses sabots, même au temps où il fut maire, Car il fut maire de Châteaûroux en 1848. La bôurgeôisie de la ville ne le lui pardonna jamais. II avait fait passer sur elle le vent des défaites. Aussi fut-il ensuite cruellement persé- cuté. En 1852 la Commission mixte de Châteàusoux le con= damna à «Algérie plzzs » : « Ambitieux et rusé.:. Très dange- reux par son action désastreuse sur les vignerons. A essayé de soulevçr ]a population après le x décembre... Ne mérite aucune indulgence. ü (Arch. Nat. B$36 399.) L'intervention de George Sand le fit gracier, mais on sut bien le ;attraper en 1858, après l'attentat d'Orsini. Çette fois, il parrit pour l'Afrique sans. espoir de retour. La-bas, près, de Gastdnvihe, dans la province de ,Constantine il $'établit avec sa famille dans une ferme qu'il exploita avec suçcès. Il y écrivit un traité pour la culture de la vigne.
C'est là qu'il est mort le 8 avril 1868. Il n'avait pas_cessé de
correspondre avec„~eorge Sand.
Cf. l'article de G. S. dans Notvelles Lettres d'zm voyaggur, p. 3 34-
351
PERDIGUIER (Agf1C01): ~ 4187.
Cf. notice, t. V, p: 887:

PERDIGUIER (Lise Marcel, Mme Agricol). —. 4139> 4350> 4397• Cf. notice, t. V, p. 887.
PÉRIGOIS (Ernest). — 4x65, 4x66, 4341, 439x•
Cf notice, t~. VIII, p. 7g4,a Compléter comme suit : G. Sand votillgit lui dédier let Sept Corder de la ~e si l'édition ~ compléte prévue en 187p avait vu le jour.
957
P1rx1Gols (Marguerite-Angèle Néxaud, Mme Ernest). —,4266.

Fille de Jules 1~léraud'(t~oir"riotiée t. II, p. 9z9);'1ingéie, née à La Çhâtxe le 6 novembre 1830, avait épousé le 7 juin 1847 Ernést Përigois à qüi elle dônnéra qüatré enfants.
Elle est morte à La Châtre le z5 août 1917.
PETETIN (Anselme). — 4z97D> 43OZD> 4334, 4393D~ 4568D.
Cf• notice, t. V, p: 888.
PHILtIes (Charles-Victor-Joseph). —" 4x46.
Né le 3o avril 18"11, à Liège, où il fut reçu docteur le z$ mai 1833, et professa jusqû'en 1840, Charles Phillips vïnt ensûite s'installer à Paris, rue de la Victoire, comme chirurgien. George Sand le consultera aussi en 1854 poux le père Jbs.
Tl est l'auteur de plusieurs ouvrages médicaux : Du bégaiement et du strabàsme (1841); Traité des maladie:r des vbie:r ur`ànaites
(18 5 9) etc.
Il est mort à Paris le 1(~ décembre 1870.
C£ Biographie natàonâle [de Belgiquèj,"t. 77,. coh 363 X368.'

PICHON (Jean). — 4446D, 4649D,
Né à Nobant-Vicq le z1 mars 1821, 'reàn Piéhoil esf agélit général d'assurarlces à Paris, rue Geoffroy-Marie n~ 'z. Ami de Barbès, qüi liai a écrit de nômbreuses lettres (voir B: N., Mss, N. a: fr. z491o; fol. 77 à" Id9), il a servi" de boîte aux lettres à Georgé Sand dalis sa c6rrespondancé avec'le proscrit. Noüs connassons ürie vingtaine"de lettres 'de G. S. à lui ou à sa fémtne 1~Tarie:
PiN5o1V (B..'.). — 4434D•.
Restauzateur parisien, quï• àvait sucçédé à I~édon, installé en face du çafé Procope, rue. des Fossés-Saint-Germàin-dés-}srés (devenue la ruè de l'An~i~n~Ié-Cômé~ie) auquel Géorge Sand demeurera. fidèle presque tou{e sâ vie.
Elle a parlé de ce restauzant: en termes fiatteürs dans,so. n rotrlaa Horace, au chapitrez : ti ... "la cuising dé M. Pinson~ést excel- lente, très saine et à bon marché.;, son petit ~ restailrant est le regdea-vous. dés jeûnés aspirants à la,glpire;littérai;e, et des étudiants rangés ».
Il n'était pas inconnu de Balzac ; "Théodose cié la $egrade et Ccrizet y Binent un soir pour 47 francs (%s Petitt: Bourgeois):
4400D>


958 Ce repas devait être pantagruélique, car George Sand y faisait aussi des dîners... à dix sous. (Cf. t. II, p. 749•)
PLANET (Gabriel Rigodin-Planet, dit Planet). — 4z77D, 4288,
4281, 4294, 4633D.
Cf. notice, t. I, p. 1 o z 3.
PLAUCHUT (Edmond). — 4253•
Cf. notice, t. VIII, p. 795, à compléter par G. Sand lui a dédié son roman Malgrétout (1870).
PoNcr (Louis-Charles). — 4137, 4z 17, 4z6o, 4269, 4271, 4319,
44z4> 4438> 4450, 4457> 4542, 4572 4577. 4608, 4713.
Cf, notice, t. V, p. Hqo, à compléter par : G. Sand lui a dédié sa nouvelle Marianne (1876).
RACHEL (Elisa-Rachel Félix, dite). — 4382•
Cf. notice, t. V, p. 8~1.

RAYER (Pierre-François-Olive). — 4379D.
Cf. notice, t. VIII, p. 796.

RAYMOND (abbé Antoine). — 4z77D.
Né dans la Haute-Loire, à Aurec, le 12 août 1806, Antoine Raymond, ordonné prêtre à Bourges en 2831, enseigna d'abord au Grand Séminaire, puis fut nommë le 3t décembre 2833 curé de Notre-Dame dans cette ville; il devait le rester jusqu'à sa mort, le 9 mai 1876, u aimé et respecté dans tous les milieux pour sa bonté, son amabilité, la largeur et 1a culture de son esprit ».
En 1848, il avait d'abord été porté sur une liste de candidats par l'Assemblée générale de Fraternelle Union, composée de tous les chefs d'ateliers et ouvriers de toutes corporations. Mais cette investiture ne fut pas maintenue, et Raymond n'obtint que 4674 voix, ce qui le mettait au Iqe rang. Aux élections à la Législative de mai z 849, il ne fut pas plus heureux. Chanoine honoraire en 2862, il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en t86z.
Cf. Semaine religieuse du Berry, 1876, p. 244-248: —Maurice de Laugardière, le Clergé du Berry aux élections de rB.lB, Bourges, Tardy, 1958„p. 57-64et zz5-Iz6.
Rédacteur de la l'resre. — 4399•
959 R[c[[nxn (Jean-David). 4575•
Cf. notice, t. III, p. 894.

RocHEuux (Jean-Louis Carra, comte de). — 4[go, 4ig6.

Jean-Louis Carra de Saint-Cyr, comte de Rochemur, né à Lyon le z5 frimaire an 4 ([4 décembre 1796), est connu de George Sand depuis [ 8 3 4 : ils avaient noué des relations lors- qu'ils habitaient la même maison du [g quai Malaquais.
Il avait épousé le zz mai i8zg Moina Le Lièvre de La Grange, veuve du duc de Caylus (cf. notice, t. V, p. Sgz), qui meurt le t; mars [ 844•
En [ 849, i] semble appartenir à l'entourage du ministre des Finances Hippolyte Passy.
George Sand le sollicite pour Bertholdi; elle aura encore recours à lui en r84z en faveur du même protégé.
Le comte de Rochemur est mort à Paris le 3 septembre [ 85 8 ([oe arxt ancien).
Rocx~xx (Paul.) — 4447D
Fils d'un commerçant de Bordeaux, où il était né lez novem- bre [Szo, de Armand-Rose-André Rochery et de Olympe Enouil de la Chenellière (nous devons ces renseignements à l'obligeance de M. J. Yvon, conservateur en chef de 1a Bi- bliothèque municipale de Bordeaux, auquel nous adressons nos remerciements).
Il a probablement fait la connaissance de George Sand à la Revue indépendante, où nous trouvons sa signature, pour la première fois, semble-t-il, le z4 mai [844, sous un article consacré à George Sand. Il donnait aussi à la Revue du Lyonnais, à la même époque, des articles de critique Iittéraire. Il écrit dans le journal da République en [840. Avec Jules Leroux et Nétré, il dirige la Revue sociale. II a collaboré à la Politlgne nouvelle. Gustave Lefxançais, dans ses Souvenirs d'rm révolaa- tioJsnaire, s'exprime ainsi sur son compte, dans une énumération des personnes qu'il rencontrait chez Pauline Roland « Le citoyen Rochery, petit rentier qui regrette am8rement de n'ëtre pas assez riche pour aider Viard à réaliser ses rêves de journal. Il s'occupe à condenser en un volume les «théories sociales » de Mably.» C'est le seul ouvrage qu'ait publié Rochery (Théories rociales et politiques de Mably, Sandré, x849.)
II a épousé, à une date que nous ignorons, Wilhelmine de Jayemann, qu'on appelait «trop-:bête » dans l'entourage de George Sand.
960 94o INDL'~I D.iÿs CORXFsSPONDAN7"S Nous ignorons la date de sa mort.
RocxEr (abbé Jean-Georges). --- 4403.
Cf. notice; t. III; p. 896.

Ror.I,iNAr (François). — 4360, 4483D.
Cf. potice, t, II, p. 934.

SAINTE-BEUVE (ChaYleS-AugUStln). — 4430.
Cf. notice, t. II, p. 935•

SIr1oNNrr (Théophile-Guillaume). — 4133> 4135: 4259• CE notice; t. VI, p. 9S S
STANSF$LD (Caroline Ashurst, Mrs Jarhes}. — 4584•
Jeune Anglaise, fille de William-Henry Ashurst (1792-18SS), solicitor, et sæur d'Eliza (sur laquelle nous avons donné une notice au t. VIII, p. 768). Elle épousa James Stansfeld.
Elle aussi fut en relations amicales avec 1Vlâzzini et Louis Blanc. Elle arriva un jrnlr à Nohant, envoyée par ce dérnier, à la fin dé juillet 1849. George Sand, sux le point d'aller chez son ami l?lanet; à Planet, près d'Aigurande, emmena avec elle cette vïsiteuse inattendue.
SUE (Marie-Joseph, dit Eugène). — 41S4D~ 4173D• Cf. natice, t. VI, p. 955-
TItAYT3R ($douard). — 4531D, 4543D•
Fils d'un riche Américain établi en France pendant la Révo- lutiot! française, James williams-Thayer, créateur du passage des Panoramas, et d;une Anglaise, 1~douard Thayer naquit à Paris •le rq mai 1$az. Il fut élève de l'Écale polytechnique, ,fit ensuite avec son frère Amédée, ie comte de Montalivet, iJu~vergler de Hauranne, et le duc de Montebello un voyage en Itàlia, pour son instruction; puis alla passer six mois en Angleterre.
Il entra au Conseil d'État, fut. nommé, en 1849, directeur général des Postes. Par décret du 19 décembre ISS3, il entrera au Sénat. Il avait épousé ]a fille du général Arrighi de Casanova, duc de Padoue. Son frère Amédée-Gourcy (1799- 1867} était le gendre du général Bertrand.
961 Édouard et Amédée, nés protestants, se convettirent au catho- licisme. 1~dou~rd est mort, à. Fontenay-les-Srüs, (Seine-et- Oise,,aujouxd'hui,Essonne).le 1z septembre x859.
THDRÉ (Théophile). — 4r75> 4z33•~
Cf, notice, t. IV, p. 9zz.

V.~ILLARD (Adolphe). — 4691.
Chef d'orchestre du théâtre de là Porte•Saint-Martin lorsque
•George Sand y fait jouer Claudie.
On connaît de lui Claudie moi.r,tonneure, quadrille berrichon.
VALLET DE VILLENEUVE (FranC,OIS-Re#C, comtej.-4134. 4228
4407 4548 4658> 47x8
Cf. notice, t. I, p, r o r g.
VIARDOT (Louir-Claude). — 4r49. 4176> 4r84> 4r94> 4x97. 4r99>
4zrz, 4zzr, 4z50~ 4z57•
Cf. notice, t. IV, p. 9z5.
VIARDOT (Pauline Garcia, Mme Louis). — 4168, 4r83, 4193,
41gg, 4zo6, 4zrr, 4z47~ 4z79D> 4357> 4429. 464oD, 4670.
Cf. notice, t. IV, p. 904 (au nom de Garcia Pauline).
VILLETARD (Clotilde-1~lisabeth Maréchal, Mme Camille}.
4z31n
Fille d'Amand-Jean-Louis Maréchal et de Lucie-Marie Delaborde, et en conséquence cousine germaine de George Sand, Clotilde, née à Paris le ro fructidor an 13 (z8 août 1805), avait épousé en r8z6 en premières noces, Auguste Dacher (1795-t 845), officier de cavalerie.
Veuve, elle se remarie le zo juillet r 846 avec Saint-Cyr dit Camille Villetard (r800-18..) employé au ministère de la Guerre, parent de Martineau-Deschenez. Elle a au deux enfants de sa première union : Léonide-Marie (r8zg-184x) et Camille (x839-r8..) et du second lit une fille qui vécut peu. George Sand a parlé d'elle avec beaucoup d'affection dans Hittaire de ma vre, en plusieurs passages. Malheureusement, la correspondance qu'elles ont échangée ne s'est pas retrouvée. Clotilde est morte le 3r mai 1859 ~ Paris (re1 arrt ancien).
962 VILLEVIEILLE (Léon). — 4537D. _ .
Employé des postes et artiste peintre, Léon Villevieille, né à Paris le Iz août ISz6, était employé à la poste de Châteauroux lorsqu'il entra en relation avec George Sand. Ses opinions politiques lui facilitèrent l'entrëe dans ]e milieu de Nohant, autant que ses dons artistiyucs. Il peignit de nombreux paysa- ges du Berry et fut en outre embauché pax Maurice pour son théâtre : il joua dans de très nombreuses pièces entre février 185o et août 1851.
Surnommé Palognon ou Paloignon, il apparaît souvent dans la correspondance. Il est fort probable que George Sand lui a écrit plus de lettres qu'il n'en subsiste.
Il est mort jeune, le zg juin 1863 à Paris, laissant une produc- tion assez abondante.
Cf. Catalogue de !a vente Léon Villevieille du 7 décemGre r86; (notice de Charles Yriarte).