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Classiques Garnier

Index des correspondants

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Correspondance. Tome IV. 1839-1843
  • Pages : 871 à 908
  • Réimpression de l’édition de : 2015
  • Collection : Correspondances et mémoires, n° 17
  • Série : Le dix-neuvième siècle, n° 8
  • Thème CLIL : 3639 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Art épistolaire, Correspondances, Discours
  • EAN : 9782812437885
  • ISBN : 978-2-8124-3788-5
  • ISSN : 2261-5881
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-3788-5.p.0873
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 02/09/2015
  • Langue : Français
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INDEX DES CORRESPONDANTS


Cet index renvoie aux numéros des lettres ;ceux-ci sont en italiques pour les lettres adressées à Vigny.


AnaM-Sai,oMorr (Antony-Samuel). - *40-81, 40-86 D.
Né à La Ferté-sous-Jouarre le 9 janvier 1818. - Mort à Paris le 28 avril 1881.
Après d.e brefs débuts dans le commerce à Fontainebleau, il se consacra à la sculpture, puis à la photographie. Sous le pseudonyme d'Adama, il exposa pour la première fois en 1844. Il fit des bustes en marbre (Lamar- tine, Rossini, Charlotte Corday, etc.) et en plâtre (Victor Cousin, Odilon Barrot, etc.)_ Sous le Second Empire, il se consacra presque exclusivement à la photographie, recherchant dans ses portraits _le style fastueux de la Renaissance vénitienne. Dans l'été 1860, il réalisa un portrait de Vigny, qui servit de modèle à la gravure de Baudran publiée en frontispice du recueil des Destinées.



AGOULT (Marie d'). - *39-I37, *39-138, *40-1, *40-6, *40-7, *40-11,

*40-18,
*40-152, *40-153, *40-161, *41-6, *41-11,
*41-12,
*41-13,
*41-14,
*41-17, *41-18, *41-39, *41-52, *41-53,
*41-54,
*41-66,
*41-83,
*41-235, *41-236, *42-24, *42-25, *~2-27,
*42-43,
*42-45,
*42-66,
*42-74, *42-166, *43-3, *43-6, *43-7, *43-8,
*43-11,
*43-12,
*43-22,
*43-23, *43-24, *43-34, *43-35, *43-37, *43-38, *43-40,
*43-41,
*43-43,
*43-46, *43-52.



Voir Corr., t. 2, p. 511.
874 872 Correspondance d'Alfred de Vigny
Al.rxorrsE (F.) —voir PETIT (François Alphonse).

ANGELOT (Virginie). — *43-2, *43-15 (?).
Voir Vigny et les siens, p. 397.

ANDIGNÉ (comtesse Oneïda d'). — *41-10.
Voir Corr., t. 1, p. 494.


ANNÉE (Charles-Antoine-Marie). — *41-127, 41-129 D.
Né à Naples le 13 février 1812. — Mort à Paris le 28 novembre 1841.
Né à Naples de parents français, Antoine Année et Marie-Antoinette Joubert, il fut l'élève d'Eugène Devéria et de Léon Cogniet. ~ Peintre d'un grand talent =selon Vigny, il peignait principalement des scènes de genre, et s'inspira notamment de Stello et de Servitude et Grandeur militaires. Il demeurait n° 9, rue des Maçons Sorbonne. Malade de la poitrine, il mourut prématurément, dans sa trentième année. Seul le musée des Beaux-Arts de Nîmes conserve un tableau de lui, représentant une jeune fille caressant une colombe.

ANNÉE (Zoé-Rose-Stéphanie GnRNIER, Madame Charles). — 41-227.
Femme du précédent. Fille de Pierre-Louis Garnier et de Rose- Prudence Année, elle avait épousé le peintre Charles Année (un cousin ?), le 20 décembre 1837, à Paris, en l'église Saint-Germain-des-Prés. Son frère a publié en 1841 une petite revue, Les Grains de sable.
AUSTIN (Sarah). — *39-104 (?), 41-45.
Voir Corr., t. 3, p. 615.

BARBIER (Auguste). — 39-135, *41-59.
Voir Corr., t. 2, p. 513.

875 BERLIOZ (Hector). — *39-76, *39-130, 40-43.
Voir Corr., t. 2, p. S 14.


BLANCHE (Antoine-Emile). — *40-54.
Né à Paris le 1~' octobre 1820. —Mort dans la même ville le 15 août 1893.
Dès le temps de ses études médicales, il commenta à assister son père et, reçu docteur, partagea avec lui la direction de l'établissement de Passy, qu'il assuma seul après la mort d'Esprit Blanche en 1852. Il soigna notam- ment Nerval et Maupassant. La comtesse d'Agoult réclama pour lui à Emile 011ivier (lettre du 20 juillet 1870) la croix d'officier de la Légion d'honneur
C'est pour le brave et digne homme question de vie ou de mort. = Emile Blanche, chevalier depuis 1857, devint officier de la Légion d'honneur en août 1870. Son fils Jacques-Emile (1861-1942) fut un remarquable por-
traitiste.

BLANCHE (Esprit). — *40-51 M, *40-63 M.
Né à Rouen le 17 mai 1796. — Mort à Passy le 5 novembre 1852.
Reçu docteur à Paris en 1819, il se consacra aussitôt à l'étude des maladies mentales et dès 1821 fonda à Montmartre une maison de santé où il reprenait les méthodes de Pinel et qui acquit rapidement une grande célébrité. Il accueillit des patients illustres, notamment des écrivains tels qu'Antoni Deschamps, qui fit de fréquents séjours dans son établissement, et Gérard de Nerval. En 1846, il transféra sa maison de santé à Passy, dans l'hôtel de Lamballe. Il alliait à la patience, à la bonté et au désintéressement un art de la persuasion très remarquable et une grande compréhension.

BLESSINGTON (Margaret PowER, Mrs GARDINER, Lady). — *40-122.
Née à Knockbritt (comté de Tipperary) le 1`'~ septembre 1789. —Morte à Paris le 4 juin 1849.
En 1804, Margaret Power fut mariée contre son gré au capitaine Mau- rice Saint-Léger Farmer, qu'elle quitta deux ans plus tard. En 1816, elle rencontra Charles-John Gardiner, vicomte Mountjoy, Lord Blessington (1782-1829), qui se fit son protecteur, puis l'épousa en 1818, après la mort de Farmer. En 1821, à Londres, elle fit la connaissance d'Alfred d'Orsay,
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qui devint bientôt l'hôte permanent du couple. Avec son mari et Orsay, Lady Blessington. s'embarqua pour le continent, où elle demeura de 1822 à 1830. En Italie, elle connut intimement f ord Byron. Après la mort de son mari, elle retourna à Londres avec Orsay et se lança dans la carrière littéraire, publiant ses Conversations avec Lord L3yron (1833), puis des impressions de voyage et des romans de moeurs : Victimes de la société (1837), Confessions d'une dame sur le retour (1838), Meredith (1843), Les Mémoires d'une femme de chambre (1846). Femme de lettres et femme du monde, elle accueillait dans son salon de Gore House, situé dans le quartier de Kensington à Londres, la haute aristocratie ainsi que tous les étrangers distingués. Ce train de vie conduisit à un endettement colossal, qui contrai- gnit Lady Blessington et Alfred d'Orsay à s'enfuir en France au printemps de 1849..Lady Blessington ne survécut guère à cette disgrâce :elle mourut quelques semaines plus tard dans son appartement de la rue du Cirque, près des Champs-Elysées.


BLossnc (Michel-Edouard-Marie LocQur~ or). — *43-31, *43-44 M.
Né àSaint-1Vléloir-des-Ondes (Ille-et-Vilaine) le 20 août 1789. —Mort à Saintes le 29 mai 1877.
Apparenté à Chateaubriand par sa mère, il connut l'émigration, puis, après des étùdes de droit à Bennes, se lança dans la carrière administrative. En poste à Bourg, Saintes, Figeac, puis Marmande, il devint en 1827 secrétaire général de la Préfecture de police de Paris. Il démissionna après la révolution de Juillet et se retira à Saintes, où il se consacra à la littéra- ture :Heures de poésie (1838), Nouvelles Heures de poésie (1842), Contes, fables et sonnets (1866), etc.


BLOWER ET Viznxn. — 41-212 A, 41-218 A, 41-219 A, *41-223 M, 41-232 A.
Avocats anglais auxquels Hugh Mills Bunbury fit appel pour lui fournir des avances pécuniaires, lorsque John Innes lui retira sa caution. Leur étude était sise à Londres dans L incoln's Inn Fields.

BOËSNIER (Joseph de). — *40-67.
Voir Corr., t. 3, p. 61.7.

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BOITEL (Léonard dit Léon). — *42-65.
Né à Rive-de-Gier le 6 octobre 1806. — Mort à Irigny le 2 aoli.t 1855.
Camarade de Jules Janin au lycée de Lyon., Léon Boitel abandonna ses études de médecine (son père était pharmacien) pour donner aux théâtres lyonnais quelques vaudevilles et mélodrames et, en 1830, un livre de poèmes, Mon recueil. Il fonde avec quelques amis en 1832 une revue, Le Papillon, et achète en 1833 l'imprimerie Pelzin. Il va publier alors divers recueils collectifs et albums sur Lyon, avant de fonder en 1835 la Revue du Lyonnais, à laquelle il donne des articles d'histoire et d'archéologie. Il publie en 1.836 un autre recueil de poésies, Feuilles mortes, et édite en 1845 les (L'uvres de Louise Labé. Il meurt accidentellement en se noyant dans le Rhône.

BOLLY (Madame L. C. de). — *40-72.
Cette correspondante épisodique de Vigny n'a pu être identifiée. Il s'agit vraisemblablement d'une ancienne amie de la famille du poète.

BONNAIRE (Félix).— *39-109, *40-28, *40-83, *40-110, *42-97, *42-99,
*42-103, 42-107 D, *42-I09, *42-110, *42-112, *42-122. Voir Corr., t. 2, p. 516.
BORNSTEDT (Adalbert de). — *4.1-8.
Voir Corr., t. 2, p. 517.


BOYELDIEU (Louise). — *42-180.
Professeur de piano, peut-être une parente de François-Adrien Boïel- dieu (1755-1834), le célèbre compositeur de La Dame blanche.

BRIERRE DE BOISMONT (Alexandre). — 39-124 D, 39-125, *40-64, *40-65 M,
*40-69, *40-76 (?), 40-146, *40-148, *41-1 M, *41-27.
Voir Corr., t. 3, p. 618.
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BxizEux (Auguste). — *39-66, *39-81, *39-89, 40-33, *43-16, *43-32, *43-61.
Voir Corn, t. 1, p. 498.

BuLoz (François). — *39-107, *40-2, *40-22, *40-31, *40-87, *40-89,

*40-132, *41-225, *42-76, *42-120, *42-121 M, *42-125, *42-129,
*42-131 M, *42-188, *42-190, *43-20, *43-33.
Voir Corr., t. 2, p. 519.

BUNBURY (Alicia). — *42-30 M, *42-32, *42-35 M, 42-37 A, *42-46 M, 42-56 A.
Voir Corr., t. 3, p. 619.

BUNBURY junior (Hugh Mills). — *39-94 M, *39-120 M, <40-39 M>, 40-121 D, <40-143 M>, <40-160 M>, <41-16 M>, *41-67 M, <41-77 M>, <41-86 M>, <41-94 M>, <41-110 M>, <41-120 M>, *41-121 M, <41-125 M>, <41-132 M>, <41-134 M>, <41-138 M>, <41-144 M>, <41-149 M>, <41-175 M>, <41-208 M>, <41-222 M>, <41-224 M>, <41-233 M>, <42-5 M>, <42-68 M>, <42-136 M>, <42-172 M>, <42-178 M>.
Voir Corr., t. 3, p. 620.

BUNBURY (fane Joxrrsorr, Mrs Hugh Mills). — <41-120 M>.
Née vers 1818. — ?
Troisième femme de Hugh Mills Bunbury junior, qui l'épousa au début de 1840. Malgré la différence d'âge d'une vingtaine d'années, elle lui donna un fils, Herbert-Augustus-Johnson, né à Calais le 8 octobre 1840, mort dans la même ville dix-huit jours plus tard. Ce décès semble avoir boule- versé la jeune femme, qui se sépara peu après de son mari.

BurtsuxY (Thomas). — <40-45 M>, <40-68 M>, <40-84 M>, <40-91 M>, <40-151 M>, <41-55 M>, <41-87 M>, <41-90 M>, <41-107 M>,
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*41-171 M, 41-179 A, <41-199 M>, <41-245 M>, *42-51 M, 42-150 A, *42-156 M, 42-177 A.
? — Mort à Londres le 13 avril 1857.
Frère de Hugh Mills Bunbury, oncle de Lydia, avec laquelle des liens se renouèrent en 1840, après vingt-trois ans de silence, à l'occasion de la succession Bunbury, il était dans les années 1830 colonel du 67e régiment de la Royal Army qu'il alla rechercher au Canada en septembre 1840. Il voyageait beaucoup, du fait de sa carrière militaire, mais aussi par goût. À sa mort, il avait atteint le grade de général.
BusoNl (Philippe). — *40-I05, *41-46, *41-76, *41-101, 42-134. Voir Corr., t. 2, p. 520.
CAILLEUX (Alphonse de). — 41-250 D.
Voir Corr., t. 3, p. 621.


CALLET (Pierre-Auguste). — 39-80.
Né àSaint-Étienne le 27 octobre 1812. — Mort à Châtenay (Loire) le 10 janvier 1883.
Protégé par Genoude, il collabora à la Gazette de France puis s'associa avec Javelin Pagnon pour faire paraître la traduction des ceuvres de Chat- terton et pour publier deux romans historiques sous le nom de Walter Scott. Il se rapprocha ensuite de Buchez et se fit élire à l'Assemblée consti- tuante en 1848, puis à la législative en 1849. Bien qu'il siégeât à droite, il choisit l'exil après le 2 décembre 1851. Il publia de nombreux ~r~mphlets contre l'Empire en Belgique, Hollande et Angleterre, puis rentrai à Saint- Étienne dès l'automne de 1870. Il y dirigea un journal, Le Défenseur et milita pour la restauration monarchique.

CARRON (Anne BAILLÉ veuve). — 40-112 D, *40-127.
Néé à Loches le 13 juillet 1763. —Morte dans la même ville le 21 juin

1841.
Fille d'un maton de Loches, Anne Baillé avait épousé le 17 janvier

880
1787 Pierre Carron, tireur de pierres. Ce ménage eut une nombreuse progéniture et accueillit beaucoup d'enfants mis en nourrice chez eux.

CHARPENTIER (Gervais). — *41-119, *41-186, *41-195, *41-221, *41-231, 41-234, *42-61.
Né à Paris le 3 juillet 1805. —Mort dans la même ville le 1.4 juillet 1871.
Il s'était établi libraire en 1827. Voulant rompre avec le coûteux in- octavo, il lance en 1838, avec la Physiologie du goût de Brillat-Savarin, une collection d'ouvrages in-18, à la typographie compacte mais très lisible, vendus 3 F 50 (au lieu de deux ou trois volumes in-8° vendus chacun 7 F 50). [1 y publie aussi bien des classiques, grecs, latins, fran~ais ou étrangers, que des écrivains contemporains. C'est ainsi qu'il obtient de Vigny en 1841 l'autorisation d'éditer cinq volumes rassemblant toutes ses oeuvres. La Bibliothèque Charpentier, riche déjà de 122 volumes à cette époque, en comptera environ deux mille dans les années 1860. Georges Charpentier (1846-1905) succédera à son père et sera notamment l'éditeur de Zola.

Cxn~r-rExTorr (Henrietta-Georgiana-Marcia LASCELLES, Lady). — 42-44 D,

Née à Londres le 11 novembre 1806. — Morte à Malvern Wells le 6 février 1876.
Cette femme de lettres anglaise avait épousé en 1824 Sir William- Abraham Chatterton of Castle Mahon (1794-1855) ;après la mort de Sir Chatterton, elle se remaria en 1859 avec Edward Heneage Dering (né en 1827). Elle publia son premier livre anonymement en 1837, Aunt Dorothy's Tales, puis en 1839 Rambles in the South of Ireland, qui furent suivis d'une trentaine d'ouvrages, contes, romans, poèmes, récits de voyages.

CLÉREMBAULT (Jean-Baptiste-Nicolas-Adolphe dit Jehan de). — *40-133.
Né à Paris le 18 octobre 1810. —Mort en 1860.
Après avoir été élève de la Marine (1827-1830), ce cousin. de Vigny fut nommé enseigne de vaisseau en 1832. [1 navigua le long des côtes d'Alger et d'Espagne en 1835-1836. Promu lieutenant de vaisseau en 1837, il participa sur l'Iphigénie à une expédition aux Antilles et au Mexique, et
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contracta alors la fièvre jaune, maladie qui provoqua par la suite divers troubles. Il passa ensuite sur La Créole et, le 30 juillet 1840, obtint le commandement de la goëlette La Légère affectée à la côte méditerra- néenne. Il vécut alors quelques mois à Nice. Une sciatique chronique le contraignit à une mise en non-activité à la fin de 1845 et il donna sa démission en 1847. En 1845, il vivait dans son château de Kimkampois, près de Liège (Belgique), où sa femme, prénommée Valérie, mit au monde une fille, Jehanne. Chevalier de la Légion d'honneur (1839), officier très distingué, Jehan de Clérembault, qui dessinait avec beaucoup de goût, était très- apprécié pour son intelligence, son activité et son art de commander.
Sur la mère de Jehan de Clérembault, voir Corr., t. 1, p. 502.


CORRESPONDANTS NON IDENTIFIÉS. — *39-123, 39-129 D, *40-17, *40-46,
*40-75, *40-124, 40-149, *41-220, 42-16, 42-83 D.

COSTA (Jean). — 41-247 D, *41-248, *43-5, 43-56 D.
Voir Corr., t. 3, p. 623.



COURTARVEL (marquis Claude-René-César de). — *42-13, *42-21 M, *42-39.
Né à Chartres le let avril 1761. —Mort au château de Lierville (Eure- et-Loir) le 15 mai 1849.
Fils de René-César de Courtarvel et de Françoise-Thérèse des Ligneris, il entra à l'âge de quatorze ans dans les Pàges de la Reine et devint en 1778 sous-lieutenant au régiment de Guyenne-infanterie, puis en 1783 capitaine dans- le régiment de Penthièvre. Il émigra en 1792 et fit les campagnes de l'armée des Princes. Il reçut en 18T41a croix de Saint-Louis et un brevet de colonel de cavalerie. Elu député d'Eure-et-Loir en 1816, il-entra en 1823 à la Chambre dés pairs où il siégea jusqu'en 1848: A Paris, il demeurait 38, rue Saint-Guillaume.

CRAON (princesse Edmond de). — *39-134, *41-216, *42-149. Voir Corr., t. 1, p. 496.
882 880 Correspondance d'Alfred de Vigny
CRÉTINEAU-JOLY (Jacques). — *39-122, *39-128.

Né à Fontenay-le-Comte le 23 septembre 1803. — Mort à Vincennes le le' janvier 1875.
Fils d'un mercier de Fontenay-le-Comte, il fut élevé dans le culte de la chouannerie et resta fidèle toute sa vie à la cause vendéenne. Il fit ses études au séminaire de Saint-Sulpice et publia quelques recueils de poèmes, dont Les Trappistes (1828). Sous la Restauration, il fut le secrétaire du duc de Laval-Montmorency à Rome, puis se lama dans le journalisme après 1830. Partisan de la monarchie absolue, farouchement ultramontain, il défendit les jésuites dans plusieurs ouvrages, en particulier sur la guerre du Sonderbund et sur le pape Clément XIV. Son ouvrage le plus important est l'Histoire religieuse, politique et littéraire de la Compagnie de Jésus (6 vol., 1844-1846).


CROMBACR (Claudinette-Augustine dite Louise). — *39-86, *40-71, *40-77, 40-85 D.
Née à Lons-le-Saunier le 24 décembre 1815. — ?
Fille d'un colporteur alsacien qui avait épousé une marchande de Lons- le-Saunier et s'était fixé dans cette ville, elle vécut dans sa ville natale jusqu'à la fin de 1836. Elle commença très jeune à écrire des vers et suscita la sympathie de la bourgeoise saint-simonienne qui l'employait comme couturière, puis partit pour Paris grâce au préfet, mais quitta bientôt la famille qui l'avait accueillie. Elle cultiva activement les relations littéraires nouées grâce à Mme Tastu qui l'avait introduite à l'Arsenal et dans d'autres salons. Elle donna des leçons d'italien, continua à écrire, eut d'une brève liaison une fille, Juliette, née le 18 janvier 1839. Son amant l'abandonna après lui avoir donné deux cents francs et payé l'impression de son premier ouvrage, Le Jeune Libéré. Louise Crombach entretint des relations avec Lamartine, Béranger, Marceline Desbordes-Valmore, Vigny (qu'elle avait rencontré chez Pauline Duchambge). Lamartine et Nodier lui firent obtenir un prix Monthyon de 1 500 francs, tandis que, grâce à Mme de Lamartine, elle devenait inspectrice de la prison Saint-Lazare. Sa naïveté et son exal- tation l'entraînèrent à se laisser berner par une prisonnière, qui s'évada — ce qui la conduisit à comparaître devant la cour d'Assises (1845). Condamnée à deux ans de prison, elle vit son jugement cassé pour vice de forme et alla en appel devant la cour de Versailles qui l'acquitta. Après dix mois d'incarcération, elle rentra dans l'anonymat et cessa ses activités. Quand sa fille mourut en 1877, elle se disait (d'après l'acte de décès)
employée antiquaire ~ et vivait aux Lilas.
883 DnLr (Malachy). — <40-37 M>, <40-40 M>.
Voir Corr., t. 3, p. 623.


Dnvm n'ArrcExs. — 39-96, *39-98, *42-49.
Voir Corr., t. 1, p. 503.


DELAVIGNE (Casimir). — *42-54.
Né au Havre le 4 avril 1793. — Mort à Lyon le 11 décembre 1843.
Poète et auteur dramatique, il débuta en 1815 avec ses Messéniennes des élégies patriotiques. Mais c'est au théâtre qu'il s'imposa avec succès, dans la tragédie comme dans la comédie :Les Vêpres siciliennes (1829), L'École des vieillards (1823, jouée par Talma et Mlle Mars), Marino Faliero (1829), Louis XI (1832), Les Enfants d'Édouard (1833), etc. Il fut élu à l'Académie française le 24 février 1835.
DELLOYE (Henri-Louis). — *41-162.
Voir Corr., t. 3, p. 624.

DELPRAT (Édouard). — *42-151, *42-174.
Voir Corr., t. 1, p. 503.


DESCxnMPS (Antoni). — *40-44, *40-59, *41-198, 42-186 D, *43-4 (?), *43-13.
Voir Corr., t. 1, p. 504.

DESCHAMPS (Émile). — *39-131 (?), *40-24, *40-49, *40-80, *41-98,
*41-117, 42-6, *42-11, *42-152, *42-157.
Voir Corr., t. 1, p. 504.
884

882 Correspondance d'Alfred de Vigny

DESGIIANGES (Jean-François POULLION-). - *41-ll3, *41-143, *41-148,
*41-158,
41-159
D, *41-166, *41-168, *41-.174, *41-178, *41-180,
*41-185,
*41-187,
*41-188, *41-192,
*41-197, *4.1-202, *41-211 M,
*41-214,
*41-217,
*41-226, *41-239,
*41-241, *41-246, *42-4, *42- l 9,
*4~2-26, *42-62, *42-70, *42-141, *43-10, *43-21, *43-51.
Né à Bonneval (.Eure-et-L oir) le 30 septembre 1765. — Mort à Paris le 8 novembre 1848.
Dans une notice manuscrite de présentation de sa Grammaire sanscrite- française sur laquelle Vigny a porté la date n 1841 », Desgranges dit qu'elle est le «résultat de 25 ans de travail. [...] Maintenant, quel est l'auteur ? [I est par goût livré aux mathématiques depuis l'âge de 19 ans. Il les a enseignées à Paris pendant 30 ans. 11 est le plus ancien des membres de la Société royale des antiquaires de France. [...] Aujourd'hui, c'est un vieil- lard (76 ans) ~ (Arch. Sangnier). C'est en 1841 que ce vieillard. érudit confie son sort à Vigny qui multipliera les interventions auprès de Villemain, ministre de l'Instruction publique, pour lui faire verser des secours et aider à l'impression de sa Grammaire sanscrite francaise publiée par L'Imprime- rie royale en deux volumes en 1845-1847.
Confondu par le catalogue des imprimés de la Bibliothèque nationale de France avec Alix Desgranges, professeur de turc au Collège de France et à l'École des langues orientales, Poullion-Desgranges a vécu une exis- tence misérable, comme en témoigne son dossier aux Archives nationales (F1' 3142). Employé dans une maison d'assurances, il avait été, selon Eugène Burnouf (lettre du 19 mars 1848), «dépouillé par la Restauration d'une petite place de 1 200 francs qui ne lui donnait qu.e le pain. Depuis près de trente ans, il ne vivait que de quelques leçons de mathématiques N. 11 avait épousé le 7 février 1794 Marie-Catherine-Gertrude-Amélie Breton (1749 - 23 août 1850). Leur fils Adolphe-Aimé Poullion-Desgranges, né à Paris le 1.5 juillet 1800, fut employé des hospices civils de Paris.


DrssnuEx (Josef). — *40-137.
Né à Prague le 28 mai 1798. — Mort à Moedling, près de Vienne, le 8 juillet 1876.
Ce compositeur d'origine allemande avait étudié la musique à Prague sous la direction de D. Weber et V. Tomasek. Il fit représenter dans cette ville quelques opéras et composa aussi des mélodies. Il séjourna en Italie dans les années 1830 et vint passer plus de deux ans à Paris, où il arriva en octobre 1840. Berlioz, qui l'avait connu à Rome et le revit à Milan en 1832, le jugeait ~ homme de talent ~ (Corr. Berlioz, t. I, p. 550). Il noua des
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relations amicales avec Chopin, puis George Sand, avec laquelle il corres- pondit régulièrement de 1863 à 1876 (voir Corr. Sand, t. XII à XXV).
DITTMER (Adolphe). — *43-55 M, 43-57, *43-63.
Voir Corr., t. 2, p. 524.

DoavwL (Marie). — *40-38, 41-33 D, *41-34, 41-35.
Voir Corr., t. 2, p. 524 et t. 3, p. 625 (erratum).


DOWNIE (John). — <41-72 1VD, <41-95 M>, *42-115 M.
Homme d'affaires britannique, chargé de veiller à l'administration des biens de feu Hugh Mills Bunbury à la Guyane pendant le procès relatif à sa succession.

Du Pur MONTBRUN (marquis). — *42-147 M, *42-162.
Cette célèbre famille protestante était originaire de la Drôme et comptait de nombreuses branches à l'époque où Vigny s'adressa à un marquis Du Puy Montbrun de Montélimar, que nous n'avons pu identifier avec préci- sion. Peut-étre s'agit-il d'un parent de l'officier général et législateur de ce nom, seigneur de Montméjean, Brumas et autres lieux, né à Saint-André- de-Vézines le 4 mars 1776 ? Ce dernier, commandant de la Garde nationale de Montauban, puis promu maréchal de camp, fut élu député du Lot à l'Assemblée législative de 1791 ; il est mort à Paris, six mois plus tard, le 30 mars 1792.

Dunois (Paul-François). — *42-138, 42-140 (?).
Né à Rennes le 2 juin 1793. — Mort à Valence le 12 juin 1874.
Ce publiciste fut d'abord professeur de rhétorique au collège Charle- magne, où il eut pour élève Sainte-Beuve, qu'il appela comme collaborateur quand il fonda le journal Le Globe en 1824. En 1831, il fut élu député de Nantes et fut régulièrement réélu, tout en poursuivant une carrière d'ins- pecteur général de l'Instruction publique. Il succéda à Victor Cousin à la
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direction de l'École normale supérieure, en 1840. Dans la Correspondance de Sainte-Beuve (t. V, p. 224), Jean Bonnerot rapporte deux témoignages sur lui, l'un, emprunté à la Biographie statistique des membres de la Cham- bre des députés, par deux hommes de lettres et malveillant, qui le qualifie d'« esprit médiocre ~, «horriblement entaché de préjugés ~ à l'égard du clergé et de la religion ;l'autre, plus favorable, d'Eugène Manuel qui le connut de 1843 à 1846 à l'Ecole normale supérieure et le décrit comme un homme de petite taille, trapu, toujours prompt à la lutte, qui aimait à parler et à improviser, et, malgré sa rudesse et son âpreté apparentes, était « bon, sociable, affectueux A.

DUCHAMBGE (Pauline). — 40-19, 41-201.
Voir Corr., t. 2, p. 526.


DUMAS (Adolphe). — 39-121, 39-136, 40-42, *41-137, 41-141. Voir Corr., t. 2, p. 526.


DUPRÉ DE SAINT-MAUR (Édouard). — 41-71.
Né àArgent-sur-Sauldre (Cher) le 9 janvier 1815. —Mort au château de Saulières, commune de Saint-Péreuse (Nièvre) le 12 décembre 1879.
Quatrième et dernier fils de Georges-Bourges Dupré de Saint-Maur et d'Hermine de Vigny (cousine germaine du poète, fille de Joseph-Pierre dé Vigny, seigneur du Tronchet, morte en 1835), il épousa à Paris, le 18 mai 1845, Ernestine-Claire Benoist d'Azy (1825-1873), fille du comte Denys Benoist d'Azy (1796-1884), député et homme d'affaires, ancien condisciple de Vigny à l'Institution Hix. Licencié en droit (1837), Édouard de Saint- Maur habita dans sa belle-famille, avant de s'installer à Saulières en 1853. Il se consacra dès lors à l'exploitation de cette terre, où il acclimata notam- ment des essences forestières nordiques (l'épicéa, le sapin géant de Van- couver, le pin Weymouth, etc.). Il fut maire de Saint-Péreuse de 1874 à 1878.
Leur fils prit part à la défense de 1870 et fut fait chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre ; il fut capitaine de la 1"' compagnie du le` bataillon au 12e régiment de mobiles.
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DUPRÉ DE SAINT-MAUR (Jules). — 40-139, 40-141, 41-92.
Voir Corr., t. 3, p. 626 et Roland Villot, Jules Du Pré de Saint-Maur, colon oranien (Oran, 1955).

EPAGNY — VOlr VIOLET D'EPAGNY.

ETIENNE DE JOUY — VOIr JOUY.

FOURNIER (Charles). — 43-14, 43-36 D.
Né à Maignelay (Oise) le 28 août 1821. — Mort à Paris le 5 mai 1886.
Fils d'un notaire de l'Oise, il fit ses études au lycée Condorcet et, très tôt, voulut fréquenter les hommes de lettres. Il s'adressa à Vigny en 1843 et échangea avec lui une correspondance suivie jusque dans les années 1850. Il était également en relations épistolaires avec Edgar Quinet et Sainte-Beuve. Son mariage l'avait brouillé avec sa mère et, déshérité, il menait une existence difficile. Républicain de conviction, il habitait Saint- Just-en-Chaussée (Oise) en 1851 ; il se faisait alors appeler Fournier- Lardenais. Il fut proscrit après le 2 décembre et rencontra Victor Hugo à Bruxelles, puis à Jersey, ainsi que Ledru-Rollin et Louis Blanc à Londres. De retour en France après l'amnistie, il publia plusieurs articles dans Le Rappel et dans Le Nain jaune sous le pseudonyme de Pelvillain ; il donna également des études d'histoire de l'art sous le nom de Jacques Derosier. Ses vers, signés quant à eux Camille Crèvecoeur, ont été recueillis en 1883 dans un volume de Poésies publié par Dentu. A la £in de sa vie, Fournier tenait une galerie d'art rue Mayet, mais en 1886 un incendie détruisit ses collections et le poussa au suicide.

FRANKUM (docteur). — *42-143.
Ce médecin anglais était un ami de Camilla Maunoir, qui le chargea d'une commission pour Vigny.

FROIDURE (Monsieur). — *40-15.
Il est difficile d'identifier ce correspondant de Vigny qui, à notre

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connaissance, n'eut aucune autre relation épistolaire avec le poète. Nous savons seulement de lui qu'il était un «ami de Mlle Sedaine ~, ainsi que Vigny l'a noté en tête de sa lettre. L'Annuaire de 1.841 recense un Froi- dure, décoré, propriétaire, 35 rue Godot, et un avocat, 23 rue Michel-le- Comte.


Gnvnxrri (Sulpice-Guillaume GHEVALLIER dit Paul). — *40-48.
Né à Paris le 13 janvier 1804. —Mort dans la même ville le 24 novembre ].866.
Dessinateur de talent, peintre de moeurs et satiriste indulgent, Gavarni est un des artistes les plus originaux et les plus féconds du xix` siècle. Il a laissé de nombreux dessins pleins de charme et de vie, qui évoquent les métiers et les types du Paris de Louis-Philippe ; il fut aussi aquarelliste et lithographe.

Groux (Jean). — 42-80, *42-95, 42-108.
Voir Corr., t. 2, p. 532.



Gix~un (Camille). — *43-59.
Avocat au barreau de Paris, consulté- par Vigny au moment de l'affaire Bu.nbury.


GODEFROY (Monsieur). — 41-105.
On ne sait rien de cet ami de Vigny, sinon qu'il demeurait une partie de l'année àSaint-Julien par Chavignon (Aisne), entre Laon et Soissons. IJn 1841, il fit un voyage en Espagne.

GRALVT (Anna). — 39-92 A.
Voir Corr., t. 3, p. 629.

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GRÜN (Jean-Jacques-Charles dit Alphonse). - *39-116.
Né à Strasbourg le 8 mars 1801. - Mort à Paris le 18 septembre 1866.
Après s'être fait inscrire au barreau de Besan~on, puis de Paris, il quitta la plaidoirie pour le journalisme. Il fit partie de la rédaction du Journal de Paris puis devint rédacteur en chef du Journal général de la France (1836-1839), avant de prendre la direction du Moniteur universel (1840-1852). Archiviste de la couronne sous l'Empire, il a publié de nom- breux ouvrages et manuels de droit.


GUIRAUD (Alexandre). - *42-12, 42-29, 42-52, *42-57, 42-63, *42-69, *42-72, *42-73, *42-84.
Voir Corr., t. 1, p. 509.


HAMILTON (Mademoiselle). - 39-78.
On ne sait rien de cette jeune Anglaise, sinon, d'après Emma Sakella- ridès, qu'elle était la fille du consul d'Angleterre àBoulogne-sur-Mer en 1839.

HAwTREY (Edward). - 39-110 D.
Voir Corr., t. 3, p. 631.


HAYWARD (Abraham). - 39-110 D, *39-118.
Voir Corr., t. 3, p. 631.



HILL (Révérend George D.). - 41-19 A.
Pasteur protestant anglais, que Vigny chargea d'une commission à faire à Sutton Sharpe au moment de l'affaire Bunbury.
890 888 Correspondance d'Alfred de Vigny HOLMEs (Charles William Scott Dalkeith). — <41-86 M>.
Né à Londres le 17 juillet 1797. — Mort à Versailles le 19 décembre 1869.
Aristocrate et propriétaire terrien en Irlande dans le comté de London- derry, officier de cavalerie ayant abandonné l'uniforme, il vit en France,
Paris étant selon lui « le seul endroit au monde où les gens de modeste fortune peuvent vivre avec un bon degré de confort et de respectabilité ~. En 1827, il épouse à l'ambassade anglaise de Paris Tryphina-Anne- Constance-Augusta Shearer (1811-1858). Le couple s'installe en décembre 1834 au 3 de la rue Neuve-de-Berry, non loin de chez Vigny avec qui les Holmes se lieront d'amitié. Le 16 décembre 1847, naît leur fille Marianne- Augusta, qui deviendra musicienne sous le nom d'Augusta Holmès (1847-1903). Lettré, Dalkeith Holmes avait une riche bibliothèque. Après la mort de son épouse, il liquida ses terres et ses biens et s'installa avec sa fille à Versailles, 15, rue de l'Orangerie, non sans garder à Paris un pied- à-terre dans l'immeuble me"me de Vigny.
Voir Gérard Gefen, Augusta Holmès l'outrancière (Belfond, 1987).

HUBERT DE LA HUBERDIÉRE (Jules). — *42-181 M.
Avocat qui entra brièvement en relation avec Vigny pour soutenir les démarches de Gustave Naquet auprès du poète. Il demeurait en 1842 rue de la Santé, ri 20, aux Batignolles.
Huco (Victor). — 40-150, *42-31, 43-48. Voir Corr., t. 1, p. 511.

INNES (John). — *39-55, *39-56 M, 39-58 A, *39-59, *39-60 M, 39-61 A, *39-62, *39-63, *39-68 M, 39-69 A, 39-70 A, *39-72 M, *39-73 M, 39-74 A, *39-75 M, 39-77 A, 39-79 A, *39-82 M, 39-84 A, *39-85 M, *39-90, 39-93, *39-100 M, 39-101 A, 39-105 A, *39-106 M, *39-108 M, 39-111 A, *39-112 M, 39-113 A, *39-114 M, 39-115 A, *39-127 M, 39-133 A, 40-4 A, *40-5 M, 40-8 A, <40-10 M>, <40-12 M>, <40-13 M>, <40-26 M>, <40-32 M>, <40-35 NI>, <40-47 M>, <40-52 M>, <40-60 M>, 40-73 D, <40-79 M>, <40-96 M>, <40-98 M>, <40-104 M>, <40-115 M>, <40-131 M>, <40-136 M>, <41.-22 M>, <41-32 M>, <41-41 M>, <41-43 M>, <41-51 M>,
891
<41-56 M>, <41-60 M>, <41-65 M>, <41-70 M>, <41-74 M>, <41-81 M>, <41-99 ND, <41-109 ND, <41-122 NI>, <41-150 M>, <41-206 M>, 41-215 D, *42-75 M, <42-142 M>, *42-169 M, 42-171 A, *42-175 M, 42-176 A, 42-179 A, *42-182 M, *43-19 M, 43-27 A, *43-39 M, 43-47 A, *43-53 M, 43-54 A.
Voir Corr., t. 3, p. 632.


JACOBY (Émile). — *41-49.
Dans sa Vie de Henri Mondeux, jeune pâtre mathématicien (Paris, Appert, 1841), Hippolyte Barbier (voir Corr., t. 3, p. 616) donne quelques renseignements sur ce «jeune et savant instituteur de Tours =, qui fut le professeur de Henri Mondeux (1826-1862). Ayant entendu parler du petit prodige calculateur qui travaillait dans une ferme aux environs de Tours, il le découvrit, le recueillit dans son institution, l'éduqua, le fit applaudir dans plusieurs villes, avant de venir à Paris où ils arrivèrent le 8 novembre 1840. Jacoby montra son élève à l'Institut avec un très grand succès, et dans les salons parisiens, notamment celui de Marie d'Agoult. Dans sa lettre-préface à l'ouvrage de Barbier, Émile Deschamps loue « la sollicitude intelligente de M. Jacoby, l'excellent et savant professeur du jeune pâtre géomètre -, le précepteur dévoué de « ce petit Archimède rustique =. Cepen- dant, Hugo, après avoir pris des renseignements, traite Jacoby de « charla- tan = (voir la note de la lettre 41-66).


Joux (Victor-Joseph ÉTIENNE dit Étienne de). — *42-14.
Né à Versailles le 19 octobre 1764. —Mort àSaint-Germain-en-Laye le 4 septembre 1846.
Après une carrière militaire, il fit une brillante et prolifique carrière littéraire, d'abord comme poète lyrique et librettiste, mais surtout comme peintre de moeurs avec L'Hermite de la Chaussée d'Antin ou Observation sur les moeurs et les usages parisiens... (1813-1814, 5 vol.), dont le succès l'engagea à écrire plusieurs suites. Élu à l'Académie francaise le 11 janvier 1815, il fut aussi journaliste et dirigea Le Miroir, puis La Pandore. Ses CEuvres complètes rassemblées en 1823-1828 ne comptent pas moins de vingt-sept volumes.
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JULLIEN DE PARIS (MarC-f~n101ne). - *4~-~~.
Né à Paris le 10 mars 1775. -Mort dans la même ville le 28 octobre 1848.
Ce publiciste eut une vie agitée. Il avait participé activement à la Révo- lution, dénonçant à Robespierre les excès de pouvoir de Carrier à Nantes et de Tallien à Bordeaux. Il échappa de peu à la mort, grâce à sa jeunesse, après la chute de Robespierre. Compromis un moment dans l'affaire Babeuf, il finit par passer dans l'armée d'Italie avec un emploi dans l'admi- nistration, et fut quelque temps secrétaire de Bonaparte. Par la suite, il échoua à la députation et connut plusieurs fois l'exil. Mais c'est dans le journalisme qu'il joua un rôle important : après avoir compté parmi les fondateurs propriétaires de L'Indépendant, qui devint Le Constitutionnel, il fonda en 1818 la Revue encyclopédique qu'il abandonna en 1830 pour se consacrer désormais aux congrès scientifiques.

KING (Anthony). - 42-67 A.
Sujet britannique qui servit d'intermédiaire entre Vigny et Sir John Lillie pendant l'affaire Bunbury.

LA GRANGE (marquis Édouard de). - *40-3, *40-155, *40-158, *41-23,

*41-194, *41-229, *42-1, *42-15, *42-34, *42-36, *42-117, *42-191.
Voir Corr., t. 1, p. 512.

LA GRANGE (marquise Édouard de). - *39-119, *39-132, *40-9, *40-14, *40-20, *40-25, 40-53, *40-95, *40-116, *40-125, *40-1.45, *40-154, *41-7, *41-37, *41-48, *41-104, *41-155, *41-193, *41-228, *42-50, *42-82, *42-85, *42-145, *42-173, *42-184.
Voir Corr., t. 1, p. 512.

LA ROCHEFOUCAULD (vicomte Sosthène de). - *41-28, *41-36.
Né à Paris le 19 février 1.785. -Mort dans la même ville le 5 octobre
1864.
Député ultra de la Restauration, il était proche de « Monsieur ~ ;celui-ci,
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devenu Charles X, l'appela à la direction du département des Beaux-Arts, dépendant de la Maison du Roi. Il a publié des souvenirs, Esquisses et Portraits (Léautey, 1844, 3 vol.), et surtout de passionnants Mémoires (1861-1864). En 1841, à la mort de son père, il était devenu duc de Doudeauville.


LncnussnnE (Auguste). — *39-95, 39-99, 42-42.
Né à Saint-Denis de la Réunion le 8 février 1815. — Mort à Paris le 31 juillet 1897.
Fils naturel d'un avocat de Bordeaux, il vint en métropole à l'âge de dix ans et fit ses études à Nantes, en même temps que Leconte de Lisle. Après un bref séjour à la Réunion en 1834, il revint à Paris et publia en 1839 son recueil poétique Les Salaziennes dédié à Victor Hugo. Ami intime de Brizeux, traducteur d'Ossian (1842), secrétaire de Sainte-Beuve à partir de 1844, il fut sous le Second Empire l'animateur de deux prestigieuses revues littéraires, la Revue contemporaine, puis la Revue européenne, où il fit paraître d'importants textes de Baudelaire. En 1872, il fut nommé biblio- thécaire au Sénat et il consacra ses dernières années à publier les oeuvres complètes d'Auguste Barbier et de Marceline Des.bordes-Valmore.


LAGRENÉE (marquis Théodore-Melchior-Joseph de). — 40-109 D, *41-85.
Né à Amiens le 14 mars 1800. — Mort à Paris le 27 avril 1862.
Après ses études à Paris, ce diplomate avait été admis en 1822 au département des Affaires étrangères. Attaché à l'ambassade de France en Russie en 1823, envoyé auprès du général Guilléminot à Constantinople en 1825 à l'occasion des événements de Grèce, il devint en 1826 troisième secrétaire d'ambassade à Madrid. En 1828, il fut nommé deuxième secré- taire d'ambassade à Moscou. Après un bref passage à Darmstadt en 1834, il devint en décembre 1835 ministre résident puis ministre plénipotentiaire en Grèce. Il remplit à Athènes de 1836 à 1843 une longue et difficile mission pour faire adopter des réformes compatibles avec l'état du pays. En 1843, il accepta une mission extraordinaire en Chine, où il retourna en 1.845. De retour en France au début de 1846, il fut élevé à la pairie. La révolution de 1848 mit fin à sa carrière diplomatique. Le département de la Somme l'envoya en 1849 à l'Assemblée législative, où il participa acti- vement à la commission du Budget. Arrêté ]e 2 décembre 1851, il fut rapidement libéré. Ce brillant diplomate, qui fut un homme intègre, se
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retira alors de la vie publique et devint administrateur du chemin de fer du Nord.

LALANDE DE VALr.IbRE (Monsieur de). - *40-128, *40-129 M.
Avocat à Loches, auprès de qui Vigny intervint en faveur de sa soeur de lait.

LAMARTINE (Alphonse de). - 40-16, *40-36, 40-41, *40-107, *40-108,
40-142 D, *40-147, *40-156, 41-25, *41-26.
Voir Corr., t. 1, p. 512.

LAPRADE (Victor de). - *41-156, *42-86, *42-87.
Né à Montbrison le 13 janvier 1812. - Mort à Lyon le 13 décembre 1883.
D'abord avocat, ce poète resta fidèle à Lyon. Il publia ses premiers poèmes en 1839 dans la Revue du Lyonnais et fut nommé en 1847 pro- fesseur de littérature à la faculté des lettres de Lyon. Poète fécond, sa poésie idéaliste et philosophique le fit très tôt remarquer de Vigny, dont il était un admirateur fervent, et qui dès lors ne cessa de le soutenir et de l'encou- rager.

LASSAILLY (Charles). - *39-64, 39-65 D, *40-27, *40-29, *40-30, *40-113,
*40-114, *40-130, *40-159, *41-146, *41-147.
Voir Corr., t. 2, p. 537.

LASSAILLY (Anne-Angélique-Léonide). - *40-78, *40-90, *40-92 M, *40-97,
40-99 D, *40-118, *40-157, *41-9, *41-15 M, *41-30, *41-38, *41-40, *41-57 M, *41-68, *41-93.
Née à Orléans le 27 novembre 1815. - Morte à Arcueil-Cachan le 28 octobre 1899.
Elle était la fille de Louis-Prosper Lassailly, né à Orléans le 20 novembre 1777, qui se suicida en se jetant dans la Loire le 29 octobre 1829, et
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d'Angélique-Louise Margouillier, née en 1784. De ce mariage, célébré à Orléans 18 novembre 1805, naquirent quatre enfants :Charles (1806-1843) l'écrivain, Jules-Alexandre-Victor (né à Orléans le 12 janvier 1808, mort à Paris en 1849) qui fut arquebusier, Henri-Emile (né à Orléans le 24 mai 1814) qui épousa Chrétienne Patrois (morte le 31 mars 1889) et fut jour- naliste puis maître de pension, et Léonide. Celle-ci, pauvre et d'une santé précaire, durement ébranlée par les drames familiaux, vécut une existence misérable et triste. Toute dévouée à son frère Charles, chez lequel elle vint vivre à Paris en 1839, elle fut soutenue avec beaucoup de délicatesse par Alfred et Lydia de Vigny, quand son aîné, devenu fou, fut interné.

LE GALL (Olivier). — *39-71 (?).
L'érudit Le Gall, qui s'adressa à Vigny en 1839 à propos d'un projet de publication relatif aux chroniques chevaleresques et aux légendes de France, semble se confondre avec l'écrivain breton Olivier Le Gall, auteur de plusieurs ouvrages de compilation (Les Soirées du manoir, Morale en histoires) et de romans d'aventure pour la jeunesse, qui connurent un réel succès (La Duchesse Anne. Histoire d ûne frégate, Job ou un enfant du peuple).

LEBRUN (Pierre-Antoine). — *42-18, *42-22, 42-28, *42-47.
Né à Paris le 29 novembre 1785. —Mort dans la méme ville le 27 mai 1873.
Jeune poète, il célébra dans ses vers l'épopée impériale, puis il s'illustra dans le théâtre, notamment avec sa Marie Stuart (1820). Elu en 1828 à l'Académie française, il dirigea l'Imprimerie nationale de 1830 à 1848 ; Louis-Philippe le fit pair de France, et Napoléon III sénateur.
LEcou (Victor). — 41-58 D.
Voir Corr., t. 3, p. 635.


LILLIE (Sir John Scott). — *42-104, *42-106 M, 42-113 A.
Né en 1790. —Mort en 1868.
Lieutenant-colonel et auteur de plusieurs brochures politiques, il était

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en relation avec Vigny en tant que frère d'Alicia Lillie, la seconde épouse de Hugh Mills Bunbury. C'est à ce titre qu'il veillait sur les intérêts de sa saeu.r et de ses neveux.

LouaNlnrrn (Adrien). — *42-53.
Premier clerc de l'étude du notaire de Vigny, Philippe Dentend (voir Corr., t. 3, p. 624).
MACREADY (William Charles). — *43-30.
Voir Corr., t. 3, p. 636.

MAILLÉ (duchesse de). — 42-78, 42-132, *42-.146, *42-183, 42-187. Voir Corr., t. 1, p. 515.

MnrrrrY (Alfred). — 42-88.
Collégien puis étudiant en droit, il fit en 1842 et 1845 des recherches sur les Vigny qui avaient habité le château de Courquetaine (dans la Brie, par Verneuil-l'Étang, Seine-et-Marne) dont son père était propriétaire, et les communiqua à Alfred de Vigny. Les Vigny de Courquetaine n'étaient en fait pas apparentés au poète ;leur château avait été vendu comme bien national en 1798 pour près de quatre millions de francs.
Voir Claude Dietschy-Picard, «Les Vigny de Beauce, les Vigny de Cour- quetaine N, et André Jarry, «Les Vigny et l'émigration d'après les documents d'archives ~, AAAIT, n° 1.7, 1987-1988, p. 32-45.

MnxTlrr (Édouard) dit Mnx~rlrr DE STRASBOURG. — *42-164.
Né à Mulhouse le 7 juin 1801. — Mort à Paris le 20 décembre 1858.
S'étant établi avocat à Strasbourg en 1827, il plaida de nombreux procès politiques, acquit une popularité de plus en plus grande en manifestant ses convictions républicaines, fut élu député de Strasbourg en 1837 et vint alors s'établir à Paris. Il acheta en 1838 une charge d'avocat à la cour de Cassation et ne quitta plus la capitale. [1 joua un rôle assez effacé à la
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Chambre, où il vota avec l'extréme gauche, démissionna pour raison de santé en 1843 et se présenta sans succès aux élections de 1846. A la révolution de 1848, il déclina toutes les offres et se borna à présider une commission chargée de préparer un travail complet sur l'organisation judi- ciaire. Élu par le Bas-Rhin membre de l'Assemblée constituante, il parut trop modéré et ne fut pas réélu. Il reprit alors sa charge, dont il se démit au lendemain du 2 décembre 1851.

MARTIN (François-Marie-lmile). — *42-160 M, *42-161.
Né en 1794. — Mort à La~arade, près de Marseille, le 23 juillet 1871.
Polytechnicien, élève à l'École d'application de Metz, lieutenant d'artil- lerie, il démissionna en 1820 pour diriger l'usine de Fourchambault, qui prit alors un essor considérable. Tout lé matériel des chemins de fer sortit de ces forges. Connu pour ses idées libérales, Émile Martin fut élu député de la Nièvre à l'Assemblée constituante en 1848, mais son opposition trop modérée à la politique de Louis-Napoléon Bonaparte l'empécha d'entrer l'année suivante à l'Assemblée législative. Il reprit alors la direction de Fourchambault.

MARTIN (Nicolas). — *41-].15, 43-62.
Né à Bonn le 7 juillet 1814. — Mort à Calais en août 1877.
Fils d'un Français et d'une Allemande, soeur du poète Karl Simrock, il fit carrière en France dans l'administration des douanes, ce qui ne l'empé- cha pas de se consacrer à la littérature. Outre divers recueils de poèmes, comme Ariel (1841), il a publié de nombreux articles, rassemblés en volumes, sur les Poètes contemporains de l'Allemagne (1845 et 1860), des contes, et des traductions de l'allemand, notamment les Contes de Za famille des frères Grimm (1846-1847).

MARTINDALE (Benjamin). — *41-44, *41-61 M, *41-108 M, 41-114 A, *41-118 M, 41-124 A, *41-126 M, *41-128 M, *41-133, 4l-ISI A, *41-152 M, *41-153 M, *41-I54, *41-164 M, 41-169 D, *41-170, 41-172 A, *41-173 M, *41-176 M, *41-177 M, 41-181 A, 41-189 A, *41-191 M, 41-196 A, *41-200 M, 41-204 A, *41-205 M, *41-207 M, 41-210 A, *42-8, 42-48 A, *42-94 M, *42-101 M, *42-139, *42-144 M, *42-153 M.
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Attorney britannique qui, par l'intermédiaire de Thomas Bunbury, entra en relation avec Vigny et lui proposa ses services pour négocier un compromis dans l'affaire Bunbury. Il semble qu'il ait surtout recherché à s'enrichir au passage, ce qui conduisit Vigny à rompre avec lui.

MARTONNE (Louis-Georges-Alfred de). — *42-168.
Né au Havre le 30 août 1820. —Mort en 1873.
Fils de R-G. de Martonne, archéologue qui de 1824 à 1829 fut chef du bureau des grâces au ministère de la Justice, il fut lui-même archéologue et poète. Chartiste, professeur d'histoire à Draguignan, archiviste du Loir- et-Cher (1854), il abandonna ses fonctions pour prendre la direction d'une imprimerie. Il fut un temps rédacteur en chef du Journal de la Haute- Saône, puis du Journal de Saint-Quentin ; il collabora au Dictionnaire de la conversation et de la lecture, au Magasin pittoresque, au Musée des familles, à la Revue provinciale, etc. Il publia un recueil de poèmes, Les Etoiles (1844), puis un recueil de sonnets, Les Offrandes (1851), ainsi que plusieurs études biographiques et mémoires (notamment sur le Moyen Age) dans les collections de mémoires des sociétés savantes dont il était membre.

MAUNOIR (Camilla). — *39-67, 39-126, *41-157, 41-190, *41-244, *42-118, 43-25.
Voir Corr., t. 3, p. 638.
MAXIMILIEN-JOSEPH DE BAVIÈRE. - *39-117.
Voir Con., t. 3, p. 638.

MERLE (Jean-Toussaint). — *42-154, *42-155.
Voir Corr., t. 2, p. 541.


MESTSCHERSKY (prince Élim). — *40-134.
Né à Moscou en 1808. — Mort à Paris en novembre 1844.

« Vrai Français de Moscou ~, disait de lui Emile Deschamps. Attaché à
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l'ambassade de Russie, poète et grand seigneur, il alliait un tempérament élégiaque à un esprit vif et curieux. Disciple de Musset et de Deschamps (qui, dit-on, corrigea parfois ses vers), il est l'auteur de Boréales, recueil de vers publié en 1838, et d'un ouvrage publié en 1845, après sa mort, Les Roses noires. Sa mère, née princesse Czernichev, aimait recevoir les écri- vains, surtout les poètes, dans son salon, rue de la Ferme des Mathurins à Paris l'hiver, à Sèvres l'été. Parmi les habitués on comptait Jules de Res- séguier, Léon de Wailly, Jules de Saint-Félix, Horace de Viel-Castel, Soumet qui venait à Sèvres, car sa fille habitait tout près. Vigny venait quelquefois, mais le plus assidu était Emile Deschamps, intime de la maison, qui ren- seigna la comtesse Dash pour la description de ce salon (Mémoires des Autres, Librairie illustrée, t. IV, p. 173).
Voir André Mazon, Deux Russes écrivains fran~ais (Didier, 1964).
MICHAUD (Bernard). — 41-24 D, *41-62 M, 41-103 D, *41-135 M, *42-9. Voir Corr., t. 2, p. 542.

MICHELI (Joseph). — 39-139 D, *39-140.
On ne connaît qu'une seule lettre à Vigny de ce correspondant obscur, un citoyen suisse sans doute entré en relation avec le poète par l'intermé- diaire de la princesse de Craon et du physicien Auguste de Larive (voir Corr., t. 3, p. 249).

MICHIELS (Alfred). — *42-185.
Né à Rome le 25 décembre 1813. — Mort à Paris le 28 octobre 1892.
Fils d'une mère bourguignonne et d'un père flamand, il vécut avec eux en Italie jusqu'en 1817, date de leur retour en France. Il commença des études de droit à Strasbourg et de là fit à pied plusieurs voyages en Alle- magne. Ayant décidé de faire carrière dans les lettres, il débuta comme critique d'art au Temps, collabora ensuite à de nombreux journaux ou revues et, à partir de 1855, fut attaché à là rédaction du Siècle. Grand voyageur, il passa trois ans à Bruxelles (1843-1846), puis visita longuement l'Angleterre en 1848. Critique d'art estimé, ce fécond publiciste, qui devint bibliothécaire de l'École des beaux-arts, fut un travailleur infatigable, un historien scrupuleux, un ami de la littérature et des arts. Il a laissé de très nombreux ouvrages, parmi- lesquels on citera : Etudes sur l'Allemagne
900
(1839, 2 vol.), Histoire des idées littéraires en France czu xrx` siècle (1.842, 2_voL), Angleterre (}844), Histoire de la peinture flamande et hollandaise (Bruxelles, 1845, 4 voL).

MINISTRL o~ r.'IrrTÉxrrux (cabinet du). — *40-62.

Morcrro (abbé François-Napoléon-Marie). — *41-75, *41-79.
Né à Guéméné-su_r-Scorff (Morbihan.) le 25 germinal an X11. (l5 avril 1804). — Mort à Saint-Denis le 19, juil}.et 1884.
Ce jésuite commença à enseigner Les sciences dans les collegcs de la Compagnie de Jésus, notamment celui de la rue des Postes à Paris. Ll se lia avec de; nombreux savants, notamment avec Cauchy dont il publia les Leçons de calcul différentiel et intégral (L840-1$440, et avec Achille Jouffroy d'Abbans dont il soutint les recherches sur la navigation et la propulsion à vapeur ;les échecs de cet inventeur et les énormes pertes financières des investisseurs se retournèrent contre N[oigno, qui, refusant de quitter Paris, fut exclu de la Compagnie de Jésus. [1 fonda en 1852 une revue hebdo- madaire consacrée aux sciences, Ge Cosmos, re-mplace en 1863 par Les .Mondes. ll publia également de nomhreux ouvrages scientifiques, sur l'opti- que; La mécanique analytique, l'éclairage électrique, etc.
Vôir Michel Lagrée, «L'abbé Moigno, vulgarisateur scientifique », in Christicr;nisme et Science, études réunies par l'Association française d'his- toire religieuse contemporaine (Vrin, 1989, p. 16 î-182).

MOLFNLS (Dieudonné-Jean-Baptiste-Paul GAscxoN oE). — 42-189.
Né à Paris en 1821. —Mort dans La même ville en mars 1862.
Ancien officier de la (larde mobile, blessé aux journées de juin. L848, décoré pour action d'éclat, officier aux spahis, il est surtout connu pour ses articles de biographie et de critique. Il collabora à la Revue nouvelle, au Journal des débats et surtout à la Revue des deux mondes, où il publia de nombreux comptes rendus de romans, pièces de théâtre et réceptions académiques. Il a en outre laissé deux ouvrages :Les Cousins d'Isis (2 vol., 189,5) et lTalpéri. Mémoires d'un gentilhomme du. siècle dernier (2 vol., 1895).

NnQuF•r (Gustave). — *42-64, *42-71, *42-81, *4.2-90, *42-102, *42-116,

901
*42-126, *42-I58, *42-159 M, *42-165, *42-167, 42-170 D, *42-192, *43-26.
Voir Corn, t. 3, p. 64J..
NonrEx (Charles). — *42-7, *42-33, 42-193.
Voir Corr., t. 1, p. 522.


NOGERÉE (Gaston de). — *40-74.
Voir Corr., t. 3, p. 641. ]1 est né le 17 juin 1785.

NOGERÉE (,Joséphine-Cécile-Elisabeth de Sfurrr-Ouxs, Madame Gaston de). — *42-100, 43-45 D.
Née à Bort-Royal, à la Martinique. — Morte à Saintes le 28 février 1853.
Cette créole de la Martinique avait épousé Gaston de Nogerée (1785-1843), cousin de la mère de Vigny, et dont la famille maternelle était elle aussi originaire de la Martinique.

NOTRE-DnMr oE PAx1s (Pétition pour la restauration de). — *42-89.
OxsnY (_Alfred d'). — *40-123-M.
Voir Corr., t. 3, p. 642.


Pncrrorr (Claude-Marie-Javelin). 39-80.
NéaSaînt-Etienne le 2 septembre 1813. —Mort dans la même ville le 3 mars 1874.
Après des études de droit et un emploi de secrétaire au conseil des prud'hommes de sa ville natale, il s'associa avec Auguste Callet pour publier à Paris les oeuvres de Chatterton, ainsi que deux romans historiques sous le nom de Walter Scott. Il collabora également à la Revue du Lyonnais. Sous le Second Empire, il se lia avec. un autre poète de Saint-Etienne,
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auteur de chansons patoisantes, Pierre Philippon, qui publiait sous le pseu- donyme de Babochi. Les CEuvres poétiques de Javelin Pagnon ont été réunies après sa mort et publiées àSaint-Étienne en 1890, avec des eaux- fortes de Jacques Trouilleux et une préface de Testenoire-Lafayette.

PELLEGRAIN DE LESTANG (LOLLLS-FrançOlS). — 41-102.
Né au château. du Tronchet, commune de Châlo-Saint-Mars, le 2 mars 1790. — Mort à Loches le 16 février 1862.
Cousin de Vigny, il était fils de François-Jean-Louis Pellegrain ou Pel- grain de Lestang et d' 4délaïde-Marie-Henriette de Vigny, mariés en la chapelle du château du Tronchet le 23 février 1789 ; sa mère était la fille de Claude-Louis-Victor de Vigny (né en 1730), le frère aîné du père de Vigny, et d'Adélaïde-Angélique-Charlotte Lemaire de Montlivault, qui fut la marraine du poète. Lieutenant au 63e de ligne en 1810, il fit les cam- pagnes d'Espagne (1810-1812) puis celle de 1813, où il fut fait prisonnier à Dresde de novembre 1813 à juin 1814 ; remis en activité à la Légion d'Indre-et-Loire en 1816 puis au 46" de ligne en 1821, capitaine en 1823, il fit la campagne de Morée en 1828-1829. Chevalier de la Légion d'hon- neur, décoré de la croix de Saint-Louis, il a fait valoir ses droits à la retraite en 1832 et vécut jusqu'à sa mort à Loches, rue Voie-Neuve. Il avait épousé ,Jeanne-Louise Salomon (1808-1892).

PETIT (François-Alphonse) dit F. ALPHONSE. — *41-42.
Né à Paris le 6 avril 1814. —Mort dans la même ville (hospice Necker), Le 4 mars 1849.
Fils de Martin-Pierre Petit et Marie-Claudine Soigner, il était le cin- quième enfant de ce ménage de pauvres ouvriers. De petite taille, boiteux, il avait le visage marqué de petite vérole, une taie à un oeil et une lèvre relevée par une cicatrice. Il vivait en fabriquant et en peignant des éventails. Par admiration pour Victor Hugo, il logeait dans une mansarde de la Place Royale, et fut accueilli avec bonté par le poète et sa famille, ainsi que par Lamartine. Il publia deux ouvrages sous le pseudonyme de F. Alphonse (le catalogue de la BN le confond avec l'auteur dramatique Robert-Alphonse Gautier qui avait lui aussi Alphonse pour nom de plume) : en 1839, Molière et son Tartufe, études en trois époques et en vers et, en 1841, toujours chez Le Doyen, un recueil de poèmes, Études et symboles ; il aurait également laissé un journal intime. En 1848, il se présenta sans succès aux élections dans l'Oise. Il participa à la rédaction du journal L 'IJvénem.ent, avant d'être
903
frappé par la maladie. Il fut enterré au Père-Lachaise. Adèle Hugo a laissé sur Alphonse Petit un émouvant témoignage, ~ Un ouvrier ~, publié dans L'Evénement des 15 et 16 décembre 1850 (recueilli dans Victor Hugo raconté par Adèle Hugo, Plon, 1985, p. 654-666).

PIERRES (chevalier de). — *41-97.
Le 20 février 1748, René-Antoine de Pierres de Fontenailles et d'Epigny épousa Anne-Marguerite d'Harembure. De cette union naquirent trois enfants : Antoine-Anne-Joseph, marquis de Pierres, officier de cavalerie, membre de l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine en 1789 ; Antoine-Alexandre, chevalier de Malte, mort en 1778 ; Anne-Henriette, qui épousa M. de Vedières, baron de Cordes. L'aîné se maria deux fois, d'abord avec Mlle de Moussonvilliers, puis avec une demoiselle de Nogerée. C'est elle qui, apparentée à Alfred de Vigny, était la grand-mère du chevalier de Pierres qui s'adressa au poète en 1841.

PLON (Henri). — *42-20.
Voir Corr., t. 3, p. 642.


PLOUVIER (Édouard). — *41-80, *41-84, *41-130, *41-131 M, *41-184, *42- 79.
Né à Arras le 2 août 1820. — Mort à Paris le 11 novembre 1876.
Cet ouvrier corroyeur a débuté modestement par des poésies et quelques feuilletons dans le Musée des familles, avant de s'imposer au théâtre à partir de 1850, aussi bien dans la comédie et le vaudeville que dans le drame ; il épousa en 1851 l'actrice Lucie Mabire (1821-1857). Il est également l'auteur de recueils de poèmes, de contes et de romans.

PoNs (Gaspard de). — *43-55.
Voir Corr., t. 1, p. 525.


POULLION-DESGRANGES - VOlr DESGRANGES.
904 902 Correspondance d'Alfred de Vigny PRÉFECTURE n~, poLic~, (bureaux de la). — *42-92, *42-96.

R~EVE (Henry). — *39-57, *40-34.
Voir Corr., t. 2, p. 547.


1~1GNAUtir (Maure). — *41-139, *41-140 M, *4.1-160, *41-161 M, *41-163, 41-167 A.
Cet avocat, que Vigny a consulté en 1841 dans le cadre de l'affaire de la succession Bunbury, demeurait 21, rue Louis-le-Grand.

RMusnT (Charles-François-Marie de). — *40-61 M.
Né à Paris le 14 mars 1797. —Mort dans la même ville le 6 janvier 1875.
Homme politique, avocat, philosophe et écrivain, il fut un homme d'actiun et d'influence. Député de la Haute-Garonne de 1830 à L848, il l'ut pendant quelques mois ministre de l'Intérieur sous le gouvernement Thiers r,n 1840. Ce conservateur, représentant de la droite modérée, fut encore élu en 1848 à l'Assemblée constituante. Exilé après le 2 décembre 1851, il obtint l'autorisation de rentrer en France et se consacra dès lors à ses travaux d'écrivain. Deux volumes d'Essais de philos~~phie (1842) l'avaient fait élire à l'Académie des sciences morales et politiques. A l'Aca- démie française, il succéda à Royer-Collard en 1845. En 1847, il publia deux volumes de mélanges, Passé et Présent ;Sainte-Beuve Leur consacra, le 1~r octobre, le seul article qu'il ait donné cette année-là à la Revue des deux mondes dans lequel il vante le grand talent littéraire de Rémusat, souligne la diversité de ses écrits et apprécie à la fois le critique, le philo- sophe, le moraliste «non moins élevé qu'exquis et pénétrant », ainsi que
l'artiste rentré qui n'a pas osé ou daigné se produire ».

ROBERTSON (capitaine John). — *40-82, *40-93 M, 41-47 A, <41-50 M>, *4,1-64 M, *41-h9, 41-73 A, *41-78 M, 4.1-89 A, *4l -91, 41-96 A, *4.1-100 M, 41-106 A, 41-203 A, *42-148 Nl.
Lié de longue date avec le ménage Vigny, puisqu'il fut témoin au
905
mariage à Pau en 1825, il renoua avec le poète à L'occasion du procès Bunbury, au cours duquel il servit à plusieurs reprises de négociateur.
RoMnrrn (Gustave Du Bois nE). — *39-103 (?), 42-10.
Voir Corr., t. 3, p. 645.


Rorrcxnun (Louis-François de). — *40-23.
Né à Lons-le-Saunier le 10 décembre 1816. — Mort à Saint-Germain- en-L aye le 28 juillet 1887.
Ce jeune poète qui se fit à Genève le confident de Marie d'Agoult f'ut un amoureux transi qui consacra sa vie au service de la belle comtesse, qu'il avait espéré consoler de sa déception sentimentale après la séparation avec Liszt. Il fit paraître, chez Charpentier, en 1839, des Poésies, recueil suivi de plusieurs autres, parmi lesquels Les Heures (1844) et Poème de la mort (1887). Il a également publié des Contes d'automne en 1883.

ROTFIE (Ludvig-August). — *41-240, *42-55.
Né à Copenhague le 7 décembre 1795. —Mort le 21 décembre 1879.
Issu d'une célèbre famille danoise de philosophes, économistes et juris- consultes, Rothe, après avoir quitté l'armée et voyagé notamment en France, devint professeur de langue et littérature françaises à l'Académie des Nobles de Sor~e, puis en 1839 bibliothécaire de l'Académie danoise. Il a publié divers ouvrages et articles en danois, et un livre en français, fruit de ses recherches sur Les Romans du Renard examinés, analysés et comparés... (Techener, 1845). Il a épousé le 18 juillet 1820 Hedevig-Sophia Nerenst (1798-1886).

RoTxscxiLn (baron James de). — *40-111.
Né àFrancfort-sur-le-Main le 15 mai 1792.. — Mort à Paris le 15 novem- bre 1868.
Bourgeois de Francfort, le célèbre banquier, fondateur de la banque Rothschild de Paris (où il s'était établi définitivement en 1.812), consul général d'Autriche à Paris, fut un homme du monde d'une activité prodi- gieuse et un puissant homme d'affaires, très influent dans les milieux
906
politiques. Magnat du chemin de fer dès 1835, il créa en 1843 la compagnie des chemins de fer du Nord. Balzac en a fait le dédicataire d'Un homme d'affaires dans La Comédie humaine. Vigny avait confié à sa banque une part de son capital.


ROUSSEAU (L.). — *42-91.
On ne sait rien sur ce personnage qui écrivit à Vigny en 1842 à propos de l'affaire du jeune Rozenn et qui demeurait alors 32, rue Saint-Denis.

SAINT-PRIEST (AleX1S de). — *41-136.
Voir Corr., t. 1, p. 527.



SAINT-RENÉ TAILLANDIER (René-Gaspard-Erriest TAILLANDIER dlt). — *40-21, *40-50 M, *40-55.
Né à Paris le 16 décembre 1817. —Mort dans la même ville le 23 février 1879.
Après de brillantes études au collège Charlemagne, il suivit les cours de l'université d'Heidelberg. Dès 1841, il devint professeur suppléant à l'université de Strasbourg, soutint ses thèses en Sorbonne en 1843 et fut aussitôt chargé de cours à l'université de Montpellier. 11 obtint plus tard la chaire d'éloquence francaise à la faculté des lettres de Paris. C'est le 1~~ octo- bre 1843 que commenc~a à la Revue des deux mondes, avec un article consacré à la situation intellectuelle en Allemagne, une collaboration très remarquable et diverse (sur des sujets de philosophie, littérature, histoire, etc.) qui dura jusqu'à sa mort. Il a laissé un certain nombre d'ouvrages Histoire de la Jeune Allemagne. Études littéraires (1849), Allemagne et Russie. Études historiques et littéraires (1856), Histoire et philosophie reli- gieuses (1860), Lettres inédites de Sismondi (1868), Dix ans de l'histoire d'Allemagne (1875), etc.

SAINTE-BEUVE (Charles-Augustin). — 39-139, *40-56, *40-57, *40-58. Voir Corr., t. 1, p. 528.
907
SARRAN (Jean-Raimond.-Pascal). — *40-.102, *40-1.03 M.
Né à Montpellier le 31 mars 1787. — Mort à Paris le 15 juin 1844.
Avocat à Montpellier, sa ville natale, il vint à Paris au lendemain du. retour des Bourbons et collabora à divers journaux réactionnaires (L e Conservateur, Le Drapeau blanc), affichant des idées royalistes extrêmes, avec désintéressement d'ailleurs. Sous la monarchie de Juillet, il manifesta constamment son hostilité au régime et traîna dès lors une vie assez misé- rable. Le parti légitimiste le chargea, moyennant u.ne modeste rétribution, de quelques missions qui l'empêchèrent de mourir de faim. Il écrivit diverses brochures ou ouvrages :Des marchés Ouvrard (1824), Du ministère Villèle et de ses ouvres (1825), Le Mal et le remède (1827), De l'insurrection et de la légitimité (1832), etc.



SHARPE (Sutton). — *40-88, *40-94,
*40-135 M, *40-138, *40-140, *41-5,

*40-100, 41-20 A,

*40-].01, 40-117
*41-21, *41-82.

A,


Né à Londres en 1797. —Mort dans la même ville le 22 février 1843.
Devenu avocat en 1822, il connut à Londres une brillante carrière, qui ne l'empêcha pas de faire de fréquents séjours à Paris, où il était venu pour la première fois en 1818. Pendant son séjour de 1819, il fit la connaissance de Stendhal. IJn 1827, il fréquenta le salon de Cuvier et s'éprit de Sophie Du.vaucel, qu'il faillit épouser, et il se lia d'amitié en 1828 avec Mérimée. Ses relations littéraires n'absorbaient pas tout son temps et il se montrait très assidu auprès des K rats » de l'Opéra. Il mourut d'apoplexie. Dans une lettre àSainte-Beuve de l'été 1862, Mérimée le peint comme un K avocat très distingué, homme d'esprit très vicieux, qui gagnait 100 000 francs par an à défendre la veuve et l'orphelin et lés dépensait avec des rats ~ (Cor- respondance générale, éd. M. Parturier, Privat, t. XI, 1957, p. 163).

SOUMET (Alexandre). — *43-28.
Voir Corr., t. 1, p. 529.


STL'WART (ROSe). — *41-237.
Voir Corr., t. 3, p. 647.

908 906 Correspondance d'Alfred de Vigny
Txi~i~r (Colonel). — *4~2-163 M.

Colonel du 6° Léger à qui Vigny recommanda le jeune Philippe Soulet lors de son service militaire.


Txoi~~r (Alfred). — *40-70 M.
Né à Londres en 1790. — Mort à Calais le 6 octobre L844.

Médecin anglais installé à Calais, il a soigné la dépression de Hugh Mills Bunbury Jr, frère de Lydia de Vigny, et mis au monde son. fils, Herbert- August-Johnson .Bunbury, qui mourut à l'âge d.e dix-huit jours Le 26 octobre 184,0.

TILLIARD (Jean). — 41-63 D.
Voir Corr., t. 2, p. 553.



TissiLx (Edmond). — *42-38.
[l s'agit peut-être d'un obscur ouvrier imprimeur lithographe qui se croyait poète et cherchait à faire carrière dans le monde des lettres. Vigny, secourable, réussit à le placer comme secrétaire, à la fin d.e 1839, chez le marquis de La Grange, mais Tissier ne put conserver cet emploi. Le 24 novembre 1843, Vigny le disait «poitrinaire ». Il semble avoir ensuite disparu de la vie du poète. C'est lui, semble-t-il, qu.i a publié chez G. Sancbé, à Paris, en 1849, un ouvrage en vers intitulé ! e Christ révolu,- tio~inai,re.


Trtn~rrs (Roger). — *4.1-165 M, *4,L-238, 42-93 A, 42-114, A, 42-127 A, *42- L 28.
Jurisconsulte anglais et français », dont les bureaux étaient sis au 368, rue Saint-Honoré. Vigny entre en relation avec lui en avril. 1841 et le prit comme conseiller particulier pour La négociation du compromis qui allait mettre l'in à l'affaire; Bunbury.
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VALAT (Auguste). — *41-249.
Né vers 1820. —Mort en 1842.
On ne sait rien de ce jeune homme mort de la poitrine en 1842 à environ vingt ans sans avoir rien publié, sinon ce que Vigny a inscrit au bas d'un poème écrit par Valat dans la vallée d'Avranches en. avril 184].. En septembre 1840, ce même Auguste Valat écrivit àSainte-Beuve à la suite de son article sur La Rochefoucauld ; il était alors abonné à la Revue des deicx mondes et demeurait 70, faubourg du Roule. (Voir Corr. Sainte- Beuve, t. III, p. 362 [J. Bonnerot a lu Valatz].)

VALCHÈRE (CarOlme COiTASSE dlt DENEVERS épOU.Se LACHÈVRE dite). *41-88.
Née à Paris le 15 décembre 1809. — Morte à Morsang-sur-Orge le 29 novembre 1879.
Victime du mariage, de l'amour, de la maternité, cette femme auteur à l'imagination exaltée eut une existence romanesque, remplie de drames, qu'elle rêva de compenser par la gloire littéraire. Elle sut éveiller des sympathies illustres. Episodique correspondante de Chateaubriand et de Vigny, elle fut plus envahissante avec Béranger qu'elle attendrissait et qui se fit son protecteur littéraire. Elle publia des romans largement autobio- graphiques, un peu faibles et mélodramatiques. Si elle ne maîtrise pas toujours l'écriture, elle apporte un témoignage intéressant sur la société de son temps. Elle écrivit aussi des vers et s'essaya à la tragédie (espérant que Rachel s'intéresserait àelle).
Voir Madeleine Ambrière, «Femme de lettres et femme de coeur : Caro- line Valchère », George Sand et son temps. Hommages à Annarosa Poli, Genève, Slatkine et Turin, CIRVI, t. I, p. 325-356.

VAUCHER (Ferdinand). — *40-106, *40-119, *40-120 M, *40-126.
Il fut l'auteur, sous le pseudonyme de «Ferdinand Mâconnais », d'un roman, Les Grisettes vengées, qui parut en 1838 chez Souverain avec une préface d'Auguste Luchet. On ne connaît aucune autre publication de cet obscur et malheureux homme de lettres, venu de Mâcon, sa ville natale, à Paris, où la misère le conduisit au suicide, si l'on en croit l'indication de Vigny sur une lettre qu'il avait reçue de lui. Dans sa préface datée du. 31 décembre 1837, Auguste Luchet définit son roman comme «une leçon d'honnêteté donnée par un honnête homme » et s'adresse à ses compagnons
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de la «glèbe littéraire », qui écrivent avec leurs larmes, dans la fièvre et la faim, pour leur dire : «Courage, courage et dignité ! »

VILLEMAIN (Abel). — *39-83 M, *39-87, *39-88, *39-91 M, *39-97 M, *39-102 M, *41-111 M, *41-112, *41-116, *41-123, *41-182 M, *41-183, *41-209 M, *41-243, *42-2, -42-3 M, *42-40 M, *42-41, *42-58 M, *42-60, *42-77 M, *42-105 M, *42-124, *42-130, *42-133 M, *42-135, *42-137, *43-17.
Voir Con., t. 1, p. 533.

VIOLET D'EPAGNY (Jean-Baptiste-Rose-Bonaventure). — *41-142.
Né à Gray (Haute-Saône) le 30 août 1787. —Mort le 4 novembre 1868.
Auteur dramatique prolifique, il fournit de 1820 à 1849 aux différents théâtres parisiens des comédies, des vaudevilles, des drames, ainsi que des livrets ; il a également écrit des romans, des nouvelles et des poèmes. Nommé le 15 juillet 1841, pour prendre effet au l.er octobre, à la direction du théâtre de l'Odéon avec un privilège de neuf ans, il dut, dès février 1842, céder la place à Auguste Lireux. Il dirigea alors un périodique, Le Bon Génie des enfants (1842-1843).

WILDE, REEs, HiJ11IPHRY, WILDE ET CIE. - *39-54, *40-144 M, *41-2 M, 41-4 A, 41-29 A, *41-31 M, *41-230 M, 41-242 A, 42-17 A, *42-23 M, *42-111 M, 42-119 A, *42-123 M, 43-1 A, 43-9 A, *43-18 M, 43-29 A, *43-42 M, 43-49 A, 43-50 A, *43-58 M, *43-60 M.
Voir Corr., t. 3, p. 649.
WITHERINGTON (Anna). — 41-213, *42-98 (?).
Voir Corr., t. 2, p. 557.


WRIGHT (docteur). — <41-3 M>, <41-145 M>.
Médecin de famille des Bunbury, il soigna Lydia de Vigny lors de son séjour en Angleterre de 1838-1839 et s'occupa des enfants de Hugh Mills Bunbury Jr au moment de la dépression que traversa ce dernier en 1841.