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Classiques Garnier

Principes d’édition et règles de transcription

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Correspondance générale. Tome I
  • Pages : 13 à 14
  • Collection : Correspondances et mémoires, n° 12
  • Série : Le dix-neuvième siècle, n° 6
  • Thème CLIL : 3639 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Art épistolaire, Correspondances, Discours
  • EAN : 9782812429743
  • ISBN : 978-2-8124-2974-3
  • ISSN : 2261-5881
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-2974-3.p.0013
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 31/07/2014
  • Langue : Français
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Principes d’édition et règles
de transcription

Nous reprenons pour cette édition les règles observées pour l’édition de la Correspondance de George Sand par Georges Lubin, en qui nous avons reconnu notre modèle.

Lorsque cela a été possible les textes ont été collationnés sur l’autographe, ou sur sa photocopie, ce qui a permis de rectifier les erreurs de textes ou les erreurs de dates, importantes ou minimes, qui, de copie en copie, s’étaient retransmises jusqu’aujourd’hui.

La difficulté majeure de l’édition des lettres de Dumas réside dans l’absence fréquente de toute date portée sur l’autographe, ce qui, à défaut de cachets postaux, impose de la part de l’éditeur le recours à des ruses de détective, usant de « tout son arsenal de réactifs et d’instruments de mesure » et de ses raisonnements sophistiqués avant de proposer une date souvent hypothétique. Le papier, le chiffre, l’écriture aident, au moins, à classer grossièrement les lettres orphelines de date. Rappelons que le nom des mois est souvent abrégé en 7bre pour septembre, 8bre pour octobre, 9bre pour novembre, 10bre pour décembre.

La date est portée en tête de lettre : lorsqu’elle est entre crochets, cela signifie soit qu’elle a été rétablie, reconstituée ou conjecturée, soit que l’écrivain l’avait portée après sa signature – dans ce cas nous la maintenons néanmoins à sa place originelle – soit qu’elle soit de la main du destinataire.

Alexandre Dumas emploie l’orthographe du début du xixe siècle et il nous a pas paru nécessaire de jouer les pédants en la modernisant ; en particulier il nous aurait paru absurde de corriger certaines graphies alors usitées, comme la suppression du t dans le pluriel des mots en -ant ou -ent (méchans, parens) ou le redoublement de certaines consonnes (appeller, jetter).

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De même nous avons conservé les erreurs de syntaxe, mais nous avons rétabli entre crochets certains accords oubliés et complété des mots abrégés.

La ponctuation fantaisiste de Dumas qui use ordinairement du seul tiret pour segmenter son texte, et qui distribue avec désinvolture les majuscules a été respectée, lorsqu’elle ne faisait pas obstacle à l’intelligence du texte, comme a été respectée la division en paragraphe.

Nous faisons suivre la lettre des références de l’autographe et indiquons, lorsqu’elle il a déjà été reproduit, sa première publication intégrale. Lorsque l’autographe est perdu ou n’a pu être consulté, nous en avons collationné les textes publiés, parfois sous forme de fragments.

En tête de chaque année, une chronomogie recense les événements relatifs à la vie et à l’œuvre de Dumas.

Pour la rédaction des notes, les mêmes principes qu’avait adoptés Georges Lubin, nous ont guidé : « ne rien laisser dans l’ombre, ne pas étouffer le texte sous la glose. » Une notice sur les correspondants, scripteurs ou destinataires, parfois reprises de notre Dictionnaire Dumas (CNRS, 2010), mais renfermant souvent des renseignements inédits et de première main, sont regroupées en fin de volume.

En annexe, nous reproduisons des documents relatifs à ces années (compte rendu de procès, distribution de billets d’auteur), actes de naissance et de reconnaissance des enfants), ainsi qu’une note sur les domiciles de Dumas pendant la période couverte par ce volume.

Nous ne saurions terminer cette introduction sans exprimer toute notre reconnaissance à ceux qui ont apporté leur concours dans la quête infinie des échanges épistolaires de Dumas, en particulier à Thierry et à Pierrette Bodin, providences du chercheur, qui ne lassent jamais de ses demandes ; à mes amis Jean-Pierre Galvan et Charles Dupêchez, éditeurs d’admirables correspondances, celle d’Eugène Sue pour le premier, et celle de la comtesse Marie d’Agoult, pour le second.