Avertissement
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Correspondance de l’abbé Grégoire avec son clergé du Loir-et-Cher. Tome IV. 1801-1804
- Pages : 11 à 13
- Collection : Univers Port-Royal, n° 41
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- EAN : 9782406099314
- ISBN : 978-2-406-09931-4
- ISSN : 2491-2530
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-09931-4.p.0011
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 24/02/2020
- Langue : Français
AVERTISSEMENT
Au terme de cette édition de la Correspondance de Grégoire avec le Loir-et-Cher, nous tenons à formuler, ici, quelques observations. Ce vaste projet, qui voit enfin sa réalisation, a nécessité de multiples recherches et s’est heurté à plusieurs obstacles. La transcription des lettres autographes de Grégoire à son clergé avait déjà été effectuée par Augustin Gazier et les copies exécutées de sa main, nous ont considérablement facilité la tâche. Elles ne nous ont pas dispensé, toutefois, de recourir, systématiquement, aux textes originaux. En ce qui concerne les autres correspondants, la diversité des écritures, l’effacement des caractères, les inévitables altérations ou détériorations des manuscrits, nous ont rendu le déchiffrement de certains d’entre eux particulièrement laborieux, et contraint, dans quelques cas, à des hypothèses de lecture. Nous nous sommes efforcé de les mentionner scrupuleusement chaque fois et d’en justifier le bien-fondé.
Le problème le plus aigu, rencontré dans cette exploration des sources écrites tient à la personnalité des correspondants. Hormis quelques exceptions, ces prêtres, engagés dans le ministère le plus ordinaire, n’ont laissé aucune trace dans l’histoire nationale et souvent fort peu dans l’histoire locale. La recherche de leur identité précise, la détermination orthographique de leurs noms et prénoms, compliquées en outre par le laconisme des signatures et la fréquence des homonymes, ont rendu notre tâche ardue et multiplié les risques d’erreur. Un examen attentif des états civils et religieux, la consultation des archives départementales et diocésaines, le recours à des sources d’information régionales peu accessibles, (car disparues depuis longtemps des grands circuits éditoriaux, ou ignorées des bibliothèques), se sont révélées nécessaires et, grâce aux services d’Internet, ont fini par aboutir. Il n’est pas interdit, peut-être, d’éprouver quelque satisfaction dans le fait d’avoir tiré de l’anonymat tant de destinées individuelles promises à l’oubli, en montrant que ces méconnus de l’histoire ont, par leur choix et leurs engagements, non 12seulement contribué à la marche des grands événements mais en ont été au quotidien les acteurs patients et efficaces. C’est ce témoignage émouvant que nous transmettent leurs écrits. Au fur et à mesure que progressait notre étude, plusieurs imperfections, approximations ou erreurs qui en avaient altéré certains passages, nous sont apparues en pleine lumière et nécessitent donc d’être rectifiées. En voici les principales :
–À la page 17 du tome I, une distraction de plume nous a fait évaluer de manière erronée la durée de ce qu’il est convenu d’appeler la Terreur. Elle s’étend bien du 27 janvier 1793 au 12 décembre 1794, ce qui représente presque deux ans et non pas onze mois, comme cela est imprimé.
–À la page 30 du même tome, l’année indiquée pour la nationalisation des biens du clergé n’est pas 1791, comme cela est écrit, mais 1790.
–À la page 36 du même tome, le Discours sur la liberté des cultes est malheureusement daté du 7 novembre 1793, alors qu’il a été prononcé le 21 décembre 1794.
–À la page 75 du même livre, en note 29, la fuite du roi à Varennes est fixée malencontreusement au 21 juin 1792, alors qu’elle a eu lieu le 21 juin 1791.
–À la page 121 du tome II, il est écrit par erreur que la mère de Grégoire est décédée en 1798, alors qu’elle meurt, en réalité, le 11 Nivôse an VII, soit le 1er janvier 1799.
–La lecture des sigles désignant les monnaies d’époque n’a pas toujours été facilitée par l’écriture des correspondants. Nous ne sommes pas sûr d’avoir bien respecté, en quelques occasions, la distinction entre le sol et la livre, notamment dans la liste des abréviations des tomes I et II. Nous nous sommes efforcé de corriger cela dans les tomes suivants.
–Dans l’index des noms propres (p. 231 du tome I), la confusion n’a pas toujours été évitée entre les deux frères prêtres : François et Claude Métivier. La quasi-totalité des pages attribuées à François sont, en réalité, à mettre au compte de Claude, sauf deux concernant ce dernier : celles de la page 53 et de la page 173.
–L’index du même tome n’évite pas toujours l’imprécision orthographique de plusieurs noms propres que nous nous sommes efforcé de corriger par la suite et qui est due à la transcription erronée 13–qu’en font eux-mêmes les correspondants : Ferrandon Louis, au lieu de Ferrandou Louis (p. 250), Herbelot Jérôme au lieu de Harbelot Jérôme (p. 250), Mourioux Denis, au lieu de Morioux Denis. Ces anomalies d’écriture ont été rectifiées autant que possible dans les volumes suivants.
Malheureusement et, en dépit de tous nos efforts, cette liste d’errata n’est pas exhaustive et nous faisons non seulement appel à l’indulgence des lecteurs mais nous les remercions à l’avance de leurs remarques éventuelles.