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Classiques Garnier

Note sur cette édition

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Correspondance (1893-1936)
  • Pages : 31 à 32
  • Collection : Correspondances et mémoires, n° 10
  • Série : Le dix-neuvième siècle, n° 5
  • Thème CLIL : 3639 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Art épistolaire, Correspondances, Discours
  • EAN : 9782812425882
  • ISBN : 978-2-8124-2588-2
  • ISSN : 2261-5881
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-2588-2.p.0031
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 19/05/2014
  • Langue : Français
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Note sur cette édition

Cette édition réunit cent quatre-vingt-sept lettres, toutes inédites : cent trois de Francis Jammes à Henri de Régnier et soixante-sept de Régnier à Jammes auxquelles nous ajoutons dix lettres de Marie de Régnier à Jammes et sept de Jammes à Marie, soit la totalité des lettres que nous avons pu retrouver, à une exception près. Nous avons, en effet, négligé le court billet non daté écrit de la main de Marie sur une carte de visite de deuil au nom de « MR & MME HENRI DE REGNIER / 24 Rue Boissière » et portant la mention suivante : « Profondément touchés par votre amitié dans notre peine, nous vous remercions de tout cœur ». Entre 1911, date de son installation 24 rue Boissière et la mort d’Henri, le 23 mai 1936, le couple a connu trois deuils importants entre lesquels, en l’absence du mot de condoléances de Jammes, il était impossible de choisir : Mme Thérèse de Régnier, la mère d’Henri (21 juin 1924), Mme Jose-Maria de Heredia, la mère de Marie (28 avril 1928) et Louise, la sœur cadette de Marie, épouse successive de Pierre Louÿs et de Gilbert-de-Voisins (10 décembre 1930).

Les lettres de Jammes à Henri et Marie de Régnier sont conservées à la Bibliothèque de l’Institut de France, à l’exception d’une lettre de Francis à Marie que nous avons retrouvée dans le fonds Jammes de la Maison Chrestia à Orthez. De leur côté, soixante lettres d’Henri et neuf de Marie à Francis sont conservées à la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet (BLJD), auxquelles nous avons pu joindre six lettres (quatre d’Henri, une de Marie et une de Francis à Marie) provenant du fonds d’Orthez et trois d’Henri à Francis appartenant à une collection privée.

Le texte que nous publions a été établi avec le plus grand soin. Il subsiste néanmoins deux mots incertains (lettres 2 et 87) et un troisième que nous n’avons pas déchiffré dont la lacune est indiquée par des points de suspension placés entre crochets droits (lettre 98). Lorsque la date précise des lettres n’est pas fournie par les épistoliers, nous proposons

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une hypothèse de datation placée entre crochets droits que nous justifions toujours en note en nous appuyant sur les correspondances déjà publiées, la critique interne et les références à l’actualité biographique, historique ou culturelle. Là aussi, nous conservons des doutes sur deux lettres que leur contenu et le contexte ne permettent pas de dater avec davantage de certitude (lettres 46 et 122). Nous avons pris le parti de corriger les rares fautes d’orthographe, sauf quand elles font sens, et de moderniser si nécessaire la ponctuation en tenant compte des habitudes actuelles de lecture, notamment en limitant l’usage des tirets là où nous mettons un point ou une virgule. Dans les notes, les noms de personnes ne sont éclairés qu’à leur première apparition dans le texte des lettres. De même, les références bibliographiques des ouvrages et articles cités ne sont précisées que lors de leur première mention.

Nous tenons enfin à remercier tous ceux qui, à un degré ou à un autre, ont encouragé et facilité la préparation de ce livre, en premier lieu Madame Mireille Newman-Jammes, qui défend avec passion la mémoire de son grand-père, Madame Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel de l’Académie française, et les membres de la Commission des bibliothèques et archives de l’Institut de France, composée de représentants des cinq Académies, qui s’est réunie le 5 novembre 2013 et a autorisé la publication de ces lettres. Nous remercions aussi le personnel aussi dévoué que compétent de la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, Mireille Pastoureau, Directeur de la Bibliothèque de l’Institut de France, Nicholas Newman, Président de l’Association Francis Jammes, Christian Darnaudat, le gardien des trésors de la Maison Chrestia, Michael Lugan et tous ceux qui au Béarn nous ont mené sur les traces de Jammes et du séjour qu’y fit Henri de Régnier en 1918, Cécile Tison, de « Pays d’Art et d’Histoire du Béarn des Gaves », Elke Jeanrond-Premauer et Sarah Helm, respectivement directrice et guide du Château d’Orion. Enfin nous n’oublions pas les amoureux de l’œuvre de Régnier que sont Patrick Besnier et Bertrand Vibert.