Résumé : L’espace de la prison, dans la perception que l’homme médiéval en a, apparaît comme un lieu de souffrance et de privation, dans lequel le corps du prisonnier est mis à mal. La chanson de geste transforme les situations de réalité au gré de la fantaisie du jongleur et de la tradition d’un genre. Et, dans un univers baigné par la violence, dans lequel héros et héroïnes sont régulièrement confrontés à la souffrance ; dans un espace mettant en exergue la violence, la prison, lorsqu’elle apparaît, ne peut être qu’un locus horribilis.