Résumé : Depuis la Révolution, la tombe est devenue en France l'ultime destination pour les criminels, à l'instar de tous les autres défunts. S'inscrit-elle pour autant dans une normalité funéraire ? Cette recherche s'intéresse au temps d'après, celui qui commence avec l'inhumation, et tente de poser les jalons d'une histoire matérielle des tombes des criminels. Une approche large sera privilégiée puisqu'elle portera à la fois sur les suppliciés et sur les criminels morts dans d'autres circonstances, y compris non violentes.