Résumé : L’article a pour but de suivre les relations qui s’établissent lors de l’exécution entre les bourreaux d’une part et les médecins et chirurgiens de l’autre. Il s’agit de professions aux compétences diamétralement opposées : les premières donnent la mort, tandis que les secondes préservent la vie. Au cours de cette réflexion une attention particulière a été accordée à des témoignages issus de la pratique médico-légale italienne où il est question de l’administration d’un poison et d’un antidote au condamné à mort.