Résumé : Le 31 août 1887, Henri Pranzini est guillotiné. Les archives judiciaires et policières, la presse abondent sur l’assassin et son expiation. On voudrait montrer ici qu’à l’âge de la guillotine le corps reste au centre des dispositifs de contrôle et de châtiment qui s’appliquent au condamné pendant l’exécution ; mais aussi comment ce même condamné peut se servir de ce corps pour affirmer une forme d’agency ; enfin d’interroger le devenir de son cadavre, et son traitement matériel et symbolique.