Résumé : La philosophie juive se nourrit de la conceptualité grecque et des possibilités significatives de la lettre hébraïque. Les écrits de pensée juive gardent des traces de la philosophie néoplatonicienne. On ne peut donc les opposer strictement. La langue hébraïque nourrit la liturgie et désormais la vie concrète, les mêmes mots reçoivent des sens différents selon les deux domaines. Peuvent-ils se prendre d’amitié ? Dieu est inconnaissable mais Philon évoque son amour comme éros et Levinas comme agapè.