Abstract: Cet article porte sur la pensée des Réformateurs italiens sur le luxe, et notamment sur l’œuvre des Milanais Pietro Verri et Cesare Beccaria. Alors que la question du luxe se laïcise, ces auteurs s’attachent à en faire un objet socio-économique et politique neutre, dont ils interrogent les limites et l’utilité. Dans ses interactions avec les autres éléments de la société, le luxe doit certes être contrôlé, mais il apparaît comme un ingrédient indispensable au progrès des civilisations.