Abstract: Deux notions permettent aux penseurs de reformuler les termes de la querelle du luxe : le superflu et la frivolité. Alors que la production de biens et les échanges commerciaux sont en plein essor, il devient nécessaire de rationaliser le superflu. Les débats se déplacent alors vers la question du bon et du mauvais usage de cet excédent auquel il faut conférer une valeur. Le « luxe de frivolités » envisage un « mauvais luxe » associé à des besoins vains, que la « science nouvelle » s’attache à rejeter.