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Classiques Garnier

Biographie de Gabriel-André Pérouse

  • Type de publication : Article de collectif
  • Collectif : Conteurs et romanciers de la Renaissance. Mélanges offerts à Gabriel-André Pérouse
  • Auteur : Peregrinus Redeo (Alba)
  • Pages : 9 à 12
  • Réimpression de l’édition de : 1997
  • Collection : Rencontres, n° 182
  • Série : Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance européenne, n° 7
  • Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
  • EAN : 9782812452956
  • ISBN : 978-2-8124-5295-6
  • ISSN : 2261-1851
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-5295-6.p.0009
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 28/02/2007
  • Langue : Français
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BIOGRAPHIE DE GABRIEL-ANDRÉ PÉROUSE

Gabriel-André PÉROUSE est né à Lyon le 20 juin 1929. Licencié en Droit et ès-Lettres en 1950, agrégé des Lettres en 1954, Docteur d'État en 1974. De 1954 à 1966, il enseigne aux Lycées de Bourg-en-Bresse et de Lyon (Ampère). Assistant de Littérature Comparée en 1966, il est Professeur de Littérature de la Renaissance à l'Université Lumière/Lyon-II de 1975 à 1992. Il a été responsable de l'URA CNRS 1348 (édition de textes du XVIe s.) et a accompli de nombreuses missions en ItaUe, Espagne, Pologne, Roumanie et aux USA. Il a été Président ou Vice- Président des deux Associations regroupant les seiziémistes (RHR et SFDES) et Président de l'Académie de Lyon en 1993. Marié en 1957, Gabriel PÉROUSE est père de quatre enfants (huit petits-enfants en 1996). Il est maire-adjoint de la commune de Curis-au-Mont-d'Or (Rhône), où il réside depuis 1960. ORIGINES FAMILIALES Lointainement, peut-être: l'Italie (Florence?) Siècles derniers: Vallée du Rhône (confins de la Drôme et de l'Isère) lUn quart de sang béarnais et/ou basque. IMFLANTATON Lyon, val de Saône. Se sent lyonnais, non sans d'obscurs tropismes du côté du Sud-Ouest: Béam, mais aussi Quercy (pays de sa femme). ÉDUCATON Élève du «privé» (jésuites) pendant dix ans, puis professeur du «public» pendant trente- neuf ans; est content d'avoir eu cette double expérience: elle dédramatise Sursitaire, a été incorporé avec la «51», dernière classe qui n'ait pas été appelée en Algérie: à six mois près, l'avenir aurait sans

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MÉLANGES G.-Α. PÉROU SE

doute été différent. Sorti paisible O.R. en «métropole». PISTES ÉBAUCHÉES — le droit: licence faite avec plaisir, mais cette fantaisie l'a privé d'essayer l'ENS. N'a jamais regretté d'être «aussi» juriste (goût pour les réalités «matérielles»?). A toutefois choisi, sans hésiter, de continuer en Lettres; — l'espagnol: toujours pratiqué en amateur mais passionnément. Son livre sur Huarte a failli l'infléchir définitivement vers l'Espagne, qu'il a si souvent parcourue (mais, là encore, il fallait opter); — une carrière à l'étranger... Après une première nomination à Istamboul en 1954, finalement refusée pour raisons familiales (il était le septième de sept enfants), a été conduit à faire exactement la carrière qu'il croyait ne pas vouloir faire: purement hexagonale. Il s'en est bien trouvé. LYCÉES A aimé ces douze ans: Lycée Lalande à Bourg-en-Bresse pendant quatre ans, puis huit à Lyon (Ampère-Bourse). Demandait toujours aux proviseurs une 6e et une 1ère. Seul point noir: c'est là qu'il a désappris le grec, faute de l'enseigner. Mais, comme c'était une période de plein emploi, il avait toujours une quantité d'heures supplémentaires: a donc sauvé et affermi son latin, pour lequel il a un goût très vif. ASSISTANATEITHÈSE Ne pense jamais sans reconnaissance au Doyen J.-R. Derré, qui l'a appelé comme assistant à la Faculté des Lettres de Lyon, au moment précis où le désir de faire ses thèses le rendait impatient. Voue la même gratitude au Pr Y.-L. Saulnier, de la Sorbonne (aujourd'hui disparu lui aussi), qui l'a orienté, pour sa thèse d'État, vers un

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domaine passionnant —qu'il n'a plus quitté. Il vient d'entrer "en fac" lorsqu'il lui est donné d'y vivre les événements de mai 1968, qui l'alertent vivement sur les enjeux du métier. DE 1975 À 1992 A la chance d'être juste en état de postuler la chaire de Littérature de la Renaissance de Lyon-ll, lorsque M. le Pr R. Bady prend sa retraite. Garde ce poste dix-huit ans, jusqu'à sa propre retraite: poste lourd (seul seiziémiste, et puis convaincu que, à Lyon, le seiziémisme n'est pas une spécialité parmi les autres; heureusement, son ami Fr. Lecercle, enseignant de Littérature Comparée, mais brillant seiziémiste, l'aide exemplairement), mais aussi poste passionnant. Très vite des amis solides et fidèles; d'excellents étudiants; dix-huit cours d'agrégation; la joie de former quelques bons spécialistes pour assurer l'avenir; deux ans de direction de l'UER; la reconnaissance du CNRS pour une petite équipe d'édition de textes, devenue une URA qu'il dirige plusieurs années, etc. EUROPEDEL'EST Dans les années 1980-1990, s'occupe de coordonner les relations entre l'Université Lyon-ll et celle de Lodz (Pologne): va six fois là-bas où, en même temps qu'un autre monde, U découvre des aspects bien différents du travail universitaire, et se fait quantité d'amis. Va aussi en Roumanie, outre les voyages en Occident. DEPUIS 1992 Encore quelques thèses ou habilitations à faire soutenir. Encore l'équipe CNRS pour une septième édition de texte. Encore des colloques (en aura organisé une douzaine en dix ans). Néanmoins, abandonne peu à peu les tâches proprement universitaires (sa

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succession est effective à l'équipe CNRS, à la présidence de l'Association «RHR»), En revanche, a assumé ces dernières années de nombreuses tâches «en ville»: présidence de l'Académie de Lyon (1993), de la Société Historique, Archéologique et Littéraire de Lyon (1994-95), de la «Renaissance du Grand Perron» (association qui tente de sauver le château en ruine des Gondi, près de Lyon. On peut ajouter les tâches municipales, la famille (nombreuse) —et l'agriculture...

ALBAPEREGRINUS REDEO