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Classiques Garnier

Note sur la présente édition

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Contes
  • Pages : 31 à 32
  • Collection : Bibliothèque du xixe siècle, n° 1
  • Thème CLIL : 3440 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- XIXe siècle
  • EAN : 9782812439452
  • ISBN : 978-2-8124-3945-2
  • ISSN : 2258-8825
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-3945-2.p.0031
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 15/12/2009
  • Langue : Français
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Note sur la présente édition1

Le texte que nous présentons est celui de l’édition Charpentier de 1854, qui est à la fois la dernière édition des Contes publiée du vivant de l’auteur, et celle qui les rassemble pour la première fois en un recueil. Nous les reprenons dans l’ordre où l’éditeur les y a placés, qui n’est pas l’ordre chronologique : les trois premiers (Pierre et Camille, Le Secret de Javotte et La Mouche) n’ont pas été, contrairement aux deux suivants (Histoire d’un merle blanc, Mimi Pinson) publiés dans un recueil collectif, ce qui pourrait éventuellement expliquer l’ordre adopté. Quant au conte intitulé Les Frères Van Buck, que nous plaçons à la fin, il n’a pas été retenu pour l’édition de 1854. L’édition Charpentier contient en revanche, à la suite des cinq Contes, les quatre Lettres de Dupuis et Cotonet au directeur de la Revue des Deux-Mondes, précédées de cette « Note de l’Éditeur », signée Ch[arpentier] :

Ces lettres ont été imprimées pour la première fois en 1836 et 1837 dans la Revue des Deux-Mondes, alors que ce recueil n’avait pas l’importance qu’il a maintenant. N’étant pas, d’ailleurs, signées du nom de l’auteur, elles sont peu connues, et, en les réimprimant aujourd’hui avec les

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autres œuvres de M. Alfred de Musset, nous pensons faire plaisir à un grand nombre de personnes. Elles composent un excellent chapitre d’histoire littéraire à cette époque, dans lequel on retrouve, sous une forme nouvelle, l’esprit toujours vif et juste, le goût exquis, le naturel plein de sens de M. Alfred de Musset, et cette distinction noble et aisée, ce ton fin et railleur du meilleur temps de notre littérature2.

Nous avons comparé systématiquement ces Contes avec les éditions préoriginales et, le cas échéant, avec les éditions originales (édition Hetzel, pour les deux contes publiés dans des recueils collectifs). Les variantes, peu nombreuses, sont indiquées en notes.

La ponctuation de l’édition Charpentier a été scrupuleusement respectée. Quant à l’orthographe, elle offre très peu de différences avec l’orthographe moderne. Seule l’écriture des expressions composées d’un adverbe et d’un adjectif ou de deux adverbes, a dû être modernisée. Nous écrivons donc : « très bonne » et non « très-bonne », « très bien » et non « très-bien », « très marquée » et non « très-marquée », « très lestement » et non « très-lestement », « non seulement » et non « non-seulement ». On a aussi écrit « calembour » et non « calembourg ». Outre les modifications mentionnées ci-dessus, nous avons dû parfois corriger un signe de ponctuation erroné ou une faute de langue : ces changements (très peu nombreux), sont toujours indiqués en note.

En revanche, nous avons conservé devant les noms de personnes les formes complètes « madame » ou « mademoiselle », que l’on trouve dans toutes les éditions anciennes, et que les éditions modernes remplacent, sans le dire, par les formes abrégées « Mme » ou « Mlle ». Les noms propres de lieux et de personnes sont donnés dans l’orthographe de l’époque.

[1]L’établissement du texte et des variantes est dû à Gilles Castagnès, qui est également l’auteur des notices introductives de chaque conte. L’annotation est l’œuvre conjointe de Gilles Castagnès et de Frank Lestringant. Ce travail d’édition a été rendu possible grâce à une bourse de l’Université Sogang de Séoul (Sogang University Research Grant) accordée à Gilles Castagnès pour l’année 2007. Les éditeurs remercient Mireille Pastoureau et Fabienne Queyroux, conservateurs en chef à la Bibliothèque de l’Institut, pour l’aide qu’elles ont bien voulu leur apporter dans la consultation et le déchiffrement des lettres et papiers du fonds Spoelberch de Lovenjoul, dont on trouvera la transcription ci-après dans l’Appendice I. Leur gratitude va également à Sylvain Ledda, à Laure Pineau et à Valentina Ponzetto pour leurs précieux conseils, ainsi qu’à Paolo Tortonese, qui a relu l’ensemble du tapuscrit.

[2] P. 272.