Résumé : Si pour Crébillon, conte et histoire appartiennent à deux registres antagonistes, le divertissant et l’ennuyeux, il ne cesse de les mettre en débat, en se saisissant de la forme la plus dépouillée de l’histoire, l’écriture de la généalogie. Sa visée est satirique lorsqu’il la déconstruit de l’intérieur par la parodie et le burlesque, mais aussi méta-littéraire et méta-critique lorsqu’il établit une lignée entre les personnages de différents contes, ou énonce un discours loufoque sur l’origine de son conte.