Résumé : Les textes préfaciels introduisant les premiers recueils de contes de fées de la fin du xviie siècle et du début du xviiie s’adonnent, suivant un usage répandu, à l’éloge d’un prestigieux dédicataire. Loin de considérer que le propos encomiastique y est de pure forme et d’en dénigrer l’insignifiance, l’article, au contraire, considère ici la lettre pour en dégager les effets, qui structurent le rapport paradoxal du conte merveilleux et de l’histoire.