Résumé : Dans un contexte de crise de la représentation politique, la démocratie participative peut parfois être vue comme un moyen d’acquérir une légitimité en perdition. Le cas grenoblois est éclairant sur la capacité des agents à recourir à ses dispositifs, afin d’asseoir l’autorité de leurs institutions publiques. Il permet d’élaborer une réflexion sur les cycles de légitimation et de dé-légitimation politique à travers le prisme de l’innovation démocratique à l’échelle locale.