Résumé : Cendrars et Roger Nimier se sont rapprochés après 1945, quand s’affrontent littératures engagée et « désengagée ». Si Nimier, très actif au sein des écrivains « hussards » et de leurs revues (La Table Ronde, Opéra, Arts), voue une admiration sincère à Cendrars, dont il fait publier plusieurs textes importants dans les périodiques où il officie, l’intérêt qu’il porte à son aîné n’est pas dénué d’enjeux idéologiques, qui prennent leur sens dans ce contexte de « guerre froide » littéraire.