Résumé : Face à l’importance de la peinture pour Cendrars, la place de la musique reste occultée dans sa poésie. Pourtant, la Prose du Transsibérien est « dédiée aux musiciens », et une étrange dissonance apparaît lorsque la voix du poète en vient à se taire. Une musique moderne, métallique et mécanique, surgit dans le paysage. Les cordes de la lyre se trouvent alors supplantées par les pistons, les grues, les moteurs, jusqu’à entendre les cliquetis mêmes de la machine à écrire.