Résumé : Bien que la critique fasse régulièrement de Mafarka le Futuriste (1910) l’illustration d’un supposé « rêve machinique » propre au futurisme, la première œuvre « futuriste » de Filippo Tommaso Marinetti, sous titrée « roman africain », ne laisse en fait que très peu de place aux machines. Suffirait il alors d’être « africain » pour être futuriste ? Le cas échéant, qu’est ce qu’« africain » veut dire ici ?