Résumé : Une légende renvoie autant à un mode particulier de narration qu’à l’idée d’un texte qui accompagne images ou documents. Le versant légendaire d’une histoire suppose son envers légendé. À partir de cette ambivalence terminologique qui trouve son corollaire dans L’Or, cet article se propose d’interroger les paradoxes d’un texte qui conjointement édifie et démystifie les acteurs de l’histoire, sublime leur destin et documente leurs lacunes, retrouvant ainsi le moyen fou d’unir le rêve et la vie.