Résumé : Cet article propose une lecture de Moravagine et Dan Yack au prisme du roman d’aventures, défini, d’après les propositions de Matthieu Letourneux (2010), comme la confrontation à l’inconnu, à la « sauvagerie ». Ce genre populaire colonial a constitué un imaginaire dense autour de la figure archétypale du « primitif », auquel Cendrars fait appel tout en le détournant. La mise en évidence de cet intertexte et de sa transformation permettra de percevoir un rapport renouvelé à l’altérité.