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Classiques Garnier

Résumés

  • Type de publication : Article de revue
  • Revue : Constellation Cendrars
    2017, n° 1
    . varia
  • Pages : 173 à 175
  • Revue : Constellation Cendrars
  • Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
  • EAN : 9782406071501
  • ISBN : 978-2-406-07150-1
  • ISSN : 2557-7360
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-07150-1.p.0173
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 06/10/2017
  • Périodicité : Annuelle
  • Langue : Français
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Résumés/Abstracts

Adrien Bosc, « LAmi imaginaire »

À loccasion de la publication de son roman Constellation (2014), lauteur évoque de façon intimiste son « ami imaginaire » Blaise Cendrars, dont lœuvre entière habite, au gré des hasards objectifs, son imaginaire littéraire et ses propres constellations.

On the occasion of the publication of his novel Constellation (2014), the author intimately evokes his “imaginary friend” Blaise Cendrars, whose entire work lives, according to objective chance, inside his literary imaginary and its own constellations.

Bernard Chambaz, « La Bonne Échappée »

« Madrid-Stockholm », ce vers bref de Prose du Transsibérien annule les milliers de kilomètres formant la diagonale de ces deux points géographiques : espace concret et métaphorique, la droite suggérée a transporté lauteur qui a décidé de léprouver à vélo, avant de la métamorphoser en « échappée » littéraire au titre explicite, La Diagonale du Fou (2013).

“Madrid-Stockholm”, that short verse from Prose du Transsibérien, cancels out the thousands of kilometers forming the diagonal line connecting these two geographical points: a concrete and metaphorical space, the suggested straight line has transported the author, who decided to experience it on a bike, before transforming it into a literary “escape” with the explicit title La Diagonale du Fou (2013).

« Blaise Cendrars. Une enquête inédite », éditée par Claude Leroy

Découverte à loccasion dune vente aux enchères à Drouot en février 2017, cette enquête littéraire inédite dont on ignore tout – elle ne fut jamais publiée et ceux qui lont diligentée restent inconnus – offre les réponses 174lapidaires de Blaise Cendrars à propos de ses débuts en littérature et de ses moyens dexistence.

Discovered during an auction at Drouot in February 2017, this literary investigation whose backstory is completely obscure—it was never published and the people who carried it out remain unknown—offers Blaise Cendrars lapidary answers about his beginnings in literature and his livelihood.

Christine Le Quellec Cottier, « Table ronde : éditer les correspondances de Blaise Cendrars. Questions théoriques et pratiques »

La table ronde ayant ouvert la journée détude « Blaise Cendrars en correspondance », organisée par Marie-Paule Berranger et Christine Le Quellec Cottier, à luniversité Sorbonne nouvelle – Paris 3 le vendredi 27 janvier 2017, présente les enjeux scientifiques, éthiques et éditoriaux de la publication des correspondances décrivains. Elle comprend les interventions de Caroline Coutau, Brigitte Diaz, Daniel Maggetti, Claude Leroy et Christine Le Quellec Cottier, transcrites par Sylvestre Pidoux.

The roundtable, which opened the “Blaise Cendrars en correspondance” study day, organized by Marie-Paule Berranger and Christine Le Quellec Cottier at the Sorbonne Nouvelle University-Paris 3 on Friday, January 27, 2017, presents the scientific, ethical and editorial stakes of publishing writers correspondence. It includes contributions by Caroline Coutau, Brigitte Diaz, Daniel Maggetti, Claude Leroy and Christine Le Quellec Cottier, transcribed by Sylvestre Pidoux.

Marie-Thérèse Lathion, « Que faites-vous dans votre Cantal lunaire ? »

Deux jeunes femmes, Paula Grieder et sa sœur Julie, coiffeuses établies en Auvergne et Bâloises dorigine, ont noué avec Blaise Cendrars entre 1937 et 1941, une relation demeurée secrète. Paula, à lesprit très romanesque, se prend à un jeu qui balance entre vive curiosité de lectrice et jeu de masques. Une proposition trop ambiguë de Cendrars le fait disparaître définitivement de son horizon, bien quelle en ait conservé larchive.

Two young women, Paula Grieder and her sister Julie, hairdressers practicing in Auvergne and originally from Basel, formed a relationship with Blaise Cendrars between 1937 and 1941, relationships that remained a secret. Paula, with a very romantic spirit, is caught in a game poised between keen curiosity as a reader and the 175play of masks. An overly ambiguous proposal by Cendrars resulted in his definitive disappearance from her world, although she kept the documents pertaining to their relationship.

« Correspondance. Blaise Cendrars – Paula Grieder (1937-1941) », édition par Marie-Thérèse Lathion

Cette correspondance initiée par Paula Grieder compte 43 lettres, brouillons, cartes postales, télégrammes, etc. Les courriers, principalement écrits par Blaise Cendrars, témoignent dune relation intrigante avec une lectrice « anonyme » qui lit avec passion et, au-delà de lœuvre, veut décrypter lhomme et ses ambiguïtés. Léchange se situe également au cœur dannées noires pour Cendrars, entre 1937 et 1941, marquées par le départ de Raymone et lentame de son désert décriture.

This correspondence initiated by Paula Grieder includes forty-three letters, drafts, postcards, telegrams, etc. The letters, mainly written by Blaise Cendrars, bear witness to an intriguing relationship with an “anonymous” reader who reads passionately and, beyond the writers work, wants to decipher the man and his ambiguities. The exchange is also at the heart of Cendrars dark years, between 1937 and 1941, marked by the departure of Raymone and the beginning of the period when the wellspring of his writing dried up.

« “Journal” de Paula Grieder. Juin-décembre 1939 », édition par Marie-Thérèse Lathion

Ce journal tenu pendant six mois par Paula Grieder na quun thème, obsessionnel : « Qui êtes-vous, Blaise Cendrars ? » Écrit intime qui alterne exaltation et spleen, il peut se lire comme une lettre destinée à un Cendrars qui ne laura jamais lue mais qui aurait pu découvrir la profonde mélancolie de Paula Grieder, ses appels vers lui, sa violence à transformer son œuvre en thérapie dans une introspection très prenante.

This journal, kept for six months by Paula Grieder, has only one obsessive theme: “Who are you, Blaise Cendrars?” An intimate text that alternates between exaltation and spleen, it can be read as a letter destined for a Cendrars who would never read it but who could have discovered Paula Grieders profound melancholy, her attempts to reach him, her violence in transforming his work into therapy in a very absorbing form of introspection.