Résumé : Miyazaki dresse un second plan politique toujours cohérent dans sa filmographie. Se pose la question de sa conception de l’État, à travers le spectre de sa présence et la théorie de l’individu qui en découle. L’incarnation et l’impact de l’État dans les récits méritent un éclairage par le prisme du droit constitutionnel. En dénonçant un pouvoir tyrannique et centralisateur, Miyazaki nous fait savourer la liberté à travers des personnages qui s’émancipent pour mieux se construire en autonomie.