Résumé : Avec la publication de La Terre, Émile Zola renoue avec le scandale d’une écriture dite naturaliste brossant un tableau peu enviable de la paysannerie. Si le texte a pu choquer, il n’en révèle pas moins certains traits de la personnalité de l’écrivain, attaché à ses racines beauceronnes. Surtout, l’ouvrage traduit une fascination pour la terre nourricière, déesse mythique, et réciproquement du rejet de ce qui peut s’apparenter, de près ou de loin, à sa trahison.