Résumé : Émile Zola donne à voir des erreurs judiciaires commises par la justice de droit commun dans La Bête humaine et dans Vérité. Bien qu’a priori tout sépare ces deux ouvrages, l’évocation des erreurs judiciaires n’en repose pas moins sur des ressorts comparables tenant aux préventions de nature individuelle et institutionnelle. Réciproquement, seule la persistance d’un libre arbitre chez les témoins et les professionnels de la justice est susceptible de permettre la révision du procès.