Résumé : La caricature connaît son apogée à la faveur des Républiques parlementaires qui cumulent liberté de la presse, floraison de journaux bon marché et dessinateurs de talent qui prennent pour cible les orateurs de la scène parlementaire. Si le Parlement renvoie à un pouvoir collectif, le talent et l’influence mettent en exergue des leaders dont les traits sont grossis par les portraits-charges. Paradoxalement, la personnalisation de l’exécutif signe le déclin de l’influence du dessin de presse.