Résumé : La colonne du Congrès à Bruxelles est un monument civil. Un ensemble d’éléments architecturaux, dont la statue du premier roi des Belges, célèbrent la Constitution et ses auteurs initiaux. À l’issue de la première guerre mondiale, la colonne devient le lieu du souvenir militaire. Elle accueille la tombe du Soldat inconnu. À partir de 1970, la fédéralisation de l’État contribue encore à brouiller l’image institutionnelle de la colonne. Est-il possible de concilier ces diverses représentations ?