Résumé : Dans son Histoire, Richer de Reims se livre à une exaltation de la fides et dresse à plusieurs reprises le portrait du parfait fidèle. Mais surtout, écrivant dans une période troublée et prolongeant, à sa manière, la pensée politique du IXe siècle, Richer - comme son contemporain Abbon - considère que la fides au roi obéit à une logique particulière. Elle est due. Comme il l’écrit, celui qui la refuse agit « au-delà du droit » ; celui qui la viole est un desertor ou un tyran.