Résumé : Dans la littérature de conduite s’adressant aux femmes au xviiie siècle, le topos de l’anatomie du cœur et du cerveau féminin, représentés comme des microcosmes symboliques, était utilisé de façon ironique et satirique. Cette contribution reconstruit l’évolution de cette thématique en analysant un texte publié dans le Filosofo alla moda (1728-1730), transcrit plus tard comme une fable poétique par Lorenzo Pignotti (1782), un foglio galante attribué à Tommaso Campastri (1762), ainsi qu’un traité écrit par Giovanni Pirani (1789).