Résumé : Le langage de Milton dans le Paradis Perdu est polysémique et sensuel, fait d’une imbrication complexe de désignation, de signification et de désir. Si la composante littérale demeure fondamentale dans le langage édénique, la force inéluctable de la composante figurative est mise en évidence, notamment sous la forme de métaphores vives et de conceptualisations conflictuelles qui activent un réseau de projections ouvertes et soulignent les implicatures d’une communication indirecte et insinuante.