Résumé : Cet article trace une trajectoire du slow travel dans les littératures européenne et américaine, basé sur la marche, des auteurs romantiques et politiques du XIXe siècle aux écrivains du voyage contemporains. Il démontre les liens entre leurs gestes politiques et la construction identitaire, à travers la découverte par le slow travel d’espaces liminaux, et son potentiel de résistance, de responsabilité sociale et politique, d’éco-conscience et de guérison de soi, des autres et de la planète.