Résumé : La première revue de littérature comparée, Acta comparationis litterarum universarum (1876-1888), célébrait la réception d’œuvres entrées dans la Weltliteratur, mais développait aussi la connaissance de traditions littéraires inconnues grâce à la traduction et à l’étude de genre. Son éditeur prit le parti des minorités linguistiques en difficulté contre les cultures nationales dominantes. Cet héritage peut permettre d’évaluer les priorités concurrentes de la recherche comparatiste contemporaine.