Résumé : Cette étude propose de mettre en valeur le discours militant que Colette tient dans La Vagabonde (1910) sur les conditions professionnelles de l’artiste de music-hall durant la première décennie du vingtième siècle et d’étudier comment les illustrateurs du roman ont tenté, tant bien que mal, de gommer cet aspect du récit en perpétuant une image de la comédienne héritée des traditions culturelles de la fin-de-siècle.