Résumé : En comparant le journal et l’inventaire des biens avec les archives d'autres châteaux vaudois, on constate que Prangins présente une culture matérielle qui relève de la tradition anglaise plutôt que de celle, française, qui donne le ton dans cette région. Cette particularité s'explique par le mariage du baron avec une jeune femme de la noblesse anglaise. La contribution montre comment cette union entraîne une circulation d'objets et de richesses matérielles dans toute l'Europe.