Résumé : Dans les Cahiers, Cioran évoque maintes fois son « envie de pleurer ». Quant à Ignace de Loyola, il parle des larmes et des sanglots à plusieurs reprises dans son Journal spirituel. Cioran et Loyola sont des esprits qui se ressemblent… tant il est vrai que, par leur sensibilité, ils (se) sont voués à une seule et même décomposition intérieure et cela, depuis toujours… Comment l’un et l’autre, en vrais athlètes de l’âme, de l’intériorité, ont-ils « passé la lamentation dans le concept » ?