Résumé : Nous nous proposons de suivre ce paradoxe cioranien en parcourant la correspondance de l’auteur avec ses proches. Dans ces lettres, Cioran se montre horrifié par le bocet roumain qu’il a connu dans son enfance. Depuis lors, il a élevé la lamentation au rang de modus vivendi. Cioran exprime le mal d’être en lamentations répétées qu’il formule à l’adresse de presque tous les aspects de sa vie, de son pays natal, de ses compatriotes, de la condition humaine ou de la décadence de l’Occident.