Résumé : Partant de la représentation de la Guerre d’Algérie dans Où j’ai laissé mon âme, cet article réfléchit aux implications d’une perspective narrative amorale. S’appuyant sur le sujet de la torture et de la figure du bourreau, cette étude scrute les rapports de pouvoir mis en scène en se focalisant sur la construction des personnages d’Andreani et Degorce. Ce faisant, elle parvient à cerner l’objectif visé par le face à face des deux personnages, qui consiste à effacer toute trace d’un jugement moral de l’écrivain.