Résumé : La réflexion sur la place de la catastrophe dans l’œuvre de Ferrari est l’occasion d’approcher l’éclatement des mondes d’un point de vue narratologique. En parcourant une importante partie de l’univers romanesque ferrarien, l’article s’interroge sur l’impossible recherche de l’écriture à rétablir l’épaisseur perdue du monde, et montre que la reconstitution de cette unité appartient finalement au seul lecteur qui arpente les strates de temps superposés et non linéaires.