Résumé : Avec ses fictions un temps insérées dans le Génie du christianisme, Chateaubriand a contribué à lancer la mode du roman religieux qui emprunte au genre du sermon pour dégager de ses récits une morale chrétienne. L’article revient sur l’hétérogénéité narrative ainsi produite et sur les limites de l’efficacité pragmatique de ce dispositif souvent moqué, dont d’autres écrivains soucieux de donner une profondeur métaphysique à leur récit continueront pourtant de s’inspirer.