Résumé : L’article restitue les positions de Charles Nodier face à la surproduction de livres. Il est montré que la condamnation paradoxale de l’imprimerie s’accompagne d’une valorisation de l’oralité contre l’écriture. L’oralité devient même un ressort narratif. Une autre réaction est la tentative de maîtriser cette prolifération par la classification bibliographique. Une dernière réaction est la spectacularisation de la textualité livresque en rupture avec l’uniformisation de formats que l’imprimerie impose.