Résumé : L’article analyse la réflexivité littéraire subsumée dans le concept nodiérien de monomanie réflective. Il est montré que Charles Nodier acclimate en littérature le terme monomanie forgé par Esquirol : si Nodier dispute la notion au corps médico-légal, il se sert de mécanismes énonciatifs de distanciation. La folie devient alors territoire de l’écrivain s’agissant d’une sorte de pathologie de l’imagination. L’article analyse le recoupement des termes monomane, fou et lunatique.