Résumé : La littérature épique témoigne de l’existence d’un droit matrimonial embryonnaire conforme aux règles juridiques des xiie et xiiie siècles, époques où la relation entre patrimoine et épouse était au cœur des stratégies matrimoniales. Toutefois, en associant les notions de dot, de douaire et de gains de survie avec une pratique matrimoniale antérieure, les fictions nous livrent une image hybride des réalités juridico-historiques, qui se situent au confluent de normes qui se chevauchent et évoluent.