Résumé : Le discours sur la musique des spectacles de la première modernité a été construit dans le cadre des historiographies nationales. S’attachant surtout aux éléments séculiers, il postule une distinction entre le profane et le sacré qui est dépourvue de signification pour les participants. L’étude de la réception d’Henri III à Venise (1574) ou de celle de Christine de Lorraine à Florence (1589) démontre l’impossibilité, en termes de mentalités et de sensibilités, d’un tel partage.