Résumé : La théorie des « deux corps du roi » de Kantorowicz permet d’éclairer la double fidélité des églises nationales de Rome, liées à la fois au pape et au souverain de leur « nation ». En s’appuyant sur différents exemples de cérémonies et de fêtes, soit organisées par les églises elles-mêmes, soit à dimension plus proprement politique, l’analyse montre que ces institutions constituent un poste d’observation privilégié pour étudier l’intersection entre sacré et profane.